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Les synthèses de la Loi de Maât

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Les synthèses de la Loi de Maât Empty Les synthèses de la Loi de Maât

Message par Taranis Mer 3 Juil - 17:35

Bon, je me suis dit que ce serait peut-être sympa d'avoir une sorte de sommaire des Topics relatifs à la Loi de Maât... Vous pouvez m'aider si vous avez des références que je n'aurais pas ^^ !


1. J’honore la vertu en la mettant régulièrement en pratique.

Pour honorer quelque chose ou quelqu’un, comme dirait le Sieur de La Palisse, encore faut-il la ou le connaitre...Pour connaitre, et non savoir, il faut en avoir la volonté, car la connaissance à l’inverse du savoir, s’éprouve par une mise en pratique déterminée.

La volonté est une Force (vertu Cardinale) et en latin virtus signifie une puissance. Puisque c’est par la volonté que toute chose se manifeste, dont la volonté d’être, cette volonté est l'expression de la première de toutes les vertus qu'est la Force.

Mais cette Force n’est vertu que si elle ne se laisse pas dominer par la violence, la brutalité, la vanité, la tentation de domination, la cruauté, impétuosité, agressivité, la dureté, la sauvagerie ou la méchanceté. La Force consistera d'abord à dominer ses propres vices, tentations sensorielles, passions intellectuelles et ses agitations émotionnelles.

Donc honorer la vertu, lors de mises en pratique régulières, demande de la part de la Conscience qui entend respecter cette première règle de Maât, de faire preuve d’un discernement subtil pour connaître le Principe même de la vertu venant s’opposer à l’ignorance, la paresse, la faiblesse, la médiocrité, la complaisance avec l’inconsistance et l’insignifiance, la frivolité, l’inconstance, le manque de rigueur et de conviction, la lâcheté, la passivité ou la trop forte domination de Tamas, l’inertie.

On n’honore pas la vertu avec des grandes phrases, des discours aussi grandiloquents qu’ampoulés, pompeux ou pontifiants, mais uniquement par une mise en pratique régulière et exigeante, la seule qui manifestera la parfaite synthèse entre la Conscience et ses convictions les plus profondes.

De ce qui précède, il découle qu’il n’est guère possible de mettre en pratique une seule vertu, mais qu’il est indispensable de mettre en pratique son Principe dont la tonalité vibratoire viendra activer toutes les vertus par résonance.

Il ne sert à rien d’avoir des pensées intellectuellement justes si la Conscience n’a pas la Volonté de les mettre régulièrement en pratique selon le Principe de la Vertu.

Maât n'a que faire des oblations de médiocre qualité !



2. Je profite avec gratitude, et veille à ne pas permettre le développement de l’ingratitude chez autrui.

Les véritables amis ne sont pas ceux qui par complaisance et complicité s’efforcent de me donner bonne conscience dans la pratique de mes vices, mais sont ceux qui ont le courage de m’indiquer que je fais fausse route en me laissant aller à mes faiblesses.

C’est pourtant ces derniers que mon ego me fera prendre pour mes ennemis, et par corruption de ma Conscience par cette pensée ni juste ni vertueuse, j’accorderai de la gratitude à ceux qui ne la méritent pas et inversement.




3. Je suis en paix et cherche à partager cette paix.

Il me semble que cette troisième disposition de la Loi de Maât est plus difficile à assimiler qu’il n’y paraît de prime abord.

Avant de s’embarquer, avec ses bottes de sept lieues, dans ce que l’on prend pour des «grands principes» universels, ne serait-il pas plus sage et pertinent de reprendre le cheminement d’un pas devant l’autre ?

D’abord le pèlerin, son apparence, souvent superficielle, et ses qualités s’il en a.

Peut-on être en paix avec la puissance de ses instincts sensoriels ? La faim, ventre creux n’a pas d’oreilles ; la soif, combien de populations de par le monde passent un temps considérable pour accéder à l’eau, et lorsqu’elles y parviennent, cette eau est loin d’être potable ; la sexualité et son implacable dictature hormonale dont les réseaux de prostitution de pédophilie et autres perversités, plus ou moins avouables, nous démontrent à quel point toutes les classes sociales peuvent être sous son influence dominatrice, violente et trop souvent guerrière.

Peut-on être en paix si l’on est sous l’emprise des émotions, passions, désirs et convictions erronées ? L’ignorance, l’irresponsabilité, l’immoralité, l’ambition, la convoitise, la jalousie, la haine, la colère y compris face à l’injustice, la vengeance, la vanité, l’égocentrisme, l’inélégance, l’indélicatesse, l’intolérance, le sectarisme et tant d’autres discriminations, sont autant de démons que nous devons domestiquer, car sinon eux ne nous laisseront jamais en paix.

Peut-on être en paix si l’on est plongé dans l’incompréhension de sa propre destinée ? Le vide intérieur, l’ennui, le mal d’être, la déprime, l’abattement, l’affliction, les humeurs mauvaises, la tristesse, l’aigreur, l’amertume, la neurasthénie, les rancœurs et tant d’autres afflictions seront autant d’accablements qui viendront navrer toute tentative d’harmonie, de sérénité et de paix.

Donc, avant d’avoir fait la paix intérieure, il n’est même pas pensable d’envisager une nanoseconde de pouvoir partager une richesse que l’on ne possède pas.

Cette paix, à laquelle on ne parvient qu’après une longue ascèse, se transmettra par les pensées, les paroles et les actions justes, dans le cadre d’une pratique vertueuse et assidue du service désintéressé au profit de l’utilité commune, et se traduira dans son Principe, et pour les bénéficiaires de ce service par :

Je suis en paix et cherche à partager cette paix.


3. Je suis en paix et cherche à partager cette paix.

Après avoir pris la pleine conscience du charivari qui caractérise le collectif de ma normalité ambiante, je fais volontairement l’effort de lui opposer une tranquillité de comportement et une sérénité de réaction pour qu’il retrouve progressivement un peu de paix intérieure.



4. Je respecte la propriété d’autrui.

Je respect la propriété intellectuelle et spirituelle d'autrui, car c'est aussi une des conditions pour qu'ils respectent la mienne.

5. J’affirme que toute vie est sacrée.

J’affirme que toute vie est sacrée, car c’est en prenant Conscience (connaissances) de cette parcelle (Principe) de Vérité absolue que je sacralise ma propre vie. Ainsi, je retrouve progressivement ma nature divine, chaque fois que j’ai l’occasion de mettre en pratique cette pensée juste en vertus.

Si quelqu'un a plus simple, plus explicite et plus court à proposer, qu'il le fasse, sinon il est possible de passer à la règle suivante en tenant compte des indications que je propose pour terminer le travail de celle-ci, car dans le cas contraire, vous n'êtes pas sortis du sable...  
   

6. Je donne des offrandes véritables

J’adresse toute ma reconnaissance et ma totale gratitude à mes maîtres et guides des Mondes et des plans supérieurs, uniquement visibles spirituellement, grâce auxquels je peux recevoir, lors de mes méditations profondes, les Enseignements de la Sagesse immémoriale (Dharma). Enseignement que je fais résolument rayonner, après une complète assimilation (Connaissances), par une pratique volontaire du service désintéressé au profit de l’utilité commune, suivant en cela, avec la plus grande rectitude, l’exemple qu’ils me donnent.

J’apporte en offrande véritable cette constante mise à l’épreuve en remerciement de leur généreuse, efficace et discrète assistance, et juste bienveillance.


7. Je vis dans la quête permanente de la vérité"

Je vis dans la quête permanente de la vérité, car il n’y a pas de vie en dehors de cette quête qui en est l’unique voie.

Cette quête devant se traduire par l’élimination constante de ce qui en a temporairement l’apparence logique, sans en avoir la qualité intemporelle, celle que possède un Principe, qui constitue une véritable connaissance lorsqu’il est régulièrement mis en pratique.

Ce n'est qu'en respectant scrupuleusement cette règle que je deviens la voie, celle de la vérité et retrouve la Vie.


8. Je regarde tous les autels avec respect, mais sans idolâtrie et superstition.

Je sais que la quête de la Vérité est un long chemin.
La Conscience qui veut avancer sur le camino devra remonter le flux des effets aux Causes et des Causes aux Principes
en même temps qu'elle parviendra à maîtriser et utiliser pour enfin aligner chacune de ses 3 enveloppes, en se maintenant au plus haut de la dernière...
Chaque autel étant le signe de Consciences en chemin, entre les effets et les Causes... et pour certaines, les Causes et les Principes.

Connaissant les Lois, je regarde chaque autel avec respect, mais sans idolâtrie ni superstition, sachant que l'homme ne devient que ce qu'il pense
nul aléatoire, nul besoin d'avoir peur... il suffit de combattre l'ignorance et faire le choix d'incarner les Vertus
de se mettre au service désintéressé au profit de l'utilité commune
pour, sans jamais l'atteindre, s'approcher en Conscience du cercle de Keugant
l'Origine des Mondes.


9. Je parle avec sincérité et agis avec probité.

Avec le travail permanent de penser autant-que-possible juste en Vertus, et de façon multidimensionnelle (savoir recevoir)
parler avec sincérité et agir avec probité (savoir se faire pardonner d'avoir tant reçu via le Dharma)
c'est non seulement se montrer reconnaissant et digne du FEU sacré reçu, mais c'est aussi l'entretenir par le DON désintéressé :
recevoir / contenir / rayonner la Lumière n'étant possible que via la rectitude et la droiture :
seul l'alignement avec l'énergie originelle permet de recevoir le Verbe et ensuite le rayonner, sans en perdre le caractère vivant et fécondant.


10. Je ne consomme que ma juste part.

La pratique de la Loi de Maât est une ascèse de discipline, de rigueur, de précision, d’équilibre, d’élégance, de discernement subtil et d’exactitude.

Personne n’est obligé d’y adhérer, mais ceux qui ambitionnent volontairement de le faire, doivent devenir l’incarnation de juste de pensée, juste de parole et juste d’action sans rien de trop, pour rester sur l’étroit chemin de la Vérité et de la vie.


11. J'offre les messages de bonnes intentions.

« Je m'applique, lors de mes méditations, à recevoir et assimiler les messages de Sagesse qui me sont spirituellement transmis. Je me consacre volontairement à les mettre rigoureusement en pratique, afin d'en maîtriser les arborescences multiples et multidimensionnelles, dans le dessein de les faire rayonner fidèlement dans le cadre du service désintéressé au profit de l'utilité commune. Chaque fois que l’occasion m’en est donnée, je m’efforce d’apporter discrètement à ceux qui en font la demande, de leur fournir gratuitement les richesses de cette Sagesse en ma possession, en veillant qu’elles ne soient ni nuisibles ni profanées. »

« En m’incarnant le messager de bonnes intentions, en signe de gratitude envers mes généreux donateurs, je participe au rayonnement du don d'Amour de cette Sagesse. Pour y parvenir, j’ai préalablement accompli l’ascèse qui consiste à me débarrasser de toutes les pensées parasites, viciées par de possibles parcelles de mauvaises intentions, capables de corrompre la pureté originelle de la source dont cette Sagesse procède.»



12. Je raconte dans la paix.

Je raconte des connaissances démontrables, sans la moindre émotion ni passion pour offrir, dans un esprit de paix, mes opinions en partage.


13. J’honore les animaux avec respect

J’honore ce qui est divin dans les animaux, car ce sont des Consciences ayant la même nature que la mienne,  celle de l’animal humain, avec juste une différence de niveau d’évolution.

En honorant cette Conscience divine incarnée dans un animal, différent de ce que je suis, j’ouvre la mienne sur cette réalité universelle qui veut que tout ce qui vit ait un état de Conscience, et que cette Conscience soit de la même essence pour tous.



14. Je peux faire confiance.

Le Divin créateur étant à l'origine de toutes choses et ses Lois étant nécessairement Justes, je peux avoir confiance en l'ordre des choses et au fait que tout ce qui se passe dans l'univers arrive pour une bonne raison. Ainsi je peux en permanence affiner mes Connaissances et assumer la nature Immortelle de la Conscience en éliminant progressivement la peur.
si chacun reçoit selon ses mérites, je suis sûr que je peux faire confiance.


15. Je me soucie de la terre.

En prenant soin de cette Divine Mère nourricière qu’est la Nature, je lui démontre le niveau d’éveil de ma Conscience, en lui manifestant ainsi ma gratitude pour sa générosité et sa protection. Sans cette maternelle Nature je ne pourrais pas avoir accès à ce milieu propice à l’épanouissement de la forme physique à laquelle je m’identifie pour poursuivre mon initiation. En me souciant de la Terre je ne fais que prendre Conscience qu’elle prend sans cesse soin de moi, et de tout ce qu’il m’est indispensable pour de venir un déva.


16. Je garde mon propre conseil.

Selon les Lois de la Divine Providence, je ne cherche pas à apporter des conseils à autrui, surtout s’ils ne sont pas demandés. Ces conseils je ne les range pas davantage dans les archives de l’oubli, mais je les garde volontairement disponibles et vitalisés dans ma mémoire vive, afin que je sois constamment en mesure de les mettre en pratique, et ce, chaque fois que je me trouve en situation de pouvoir le faire. Ce n’est que par l’exemplarité de cette mise en pratique que je pourrais faire rayonner la pertinence, crédibilité et sagesse de ces conseils que je garde en moi (pour moi) et qui constituent l’essence de mes valeurs morales.


17. Je parle de façon positive des autres.

Conscient du pouvoir de co-création que renferme la pensée, la parole puis l’action, je les utilise de façon concomitante pour faire appel à ce qu’il y a de bien en moi et, par résonance vibratoire, faire appel à ce qu’il y a de bien chez tous ceux qui en suivront l’exemple.

Interlude sur la vérité de parole :


Dans l’ancienne Égypte, la plume était le symbole de la lumière provenant de la Vérité absolue. C’est pour cette raison que de nombreuses divinités, en plus de leur propre symbole, se voyaient attribuer une plume.

La divinité qui n’est symbolisée que par la plume est la Déesse Maât, la Vérité, la Justice et la Vertu.

Lors de la scène de la psychostasie (pesée du cœur) l’opération se fait sous l’autorité de Maât et de 42 divinités juges. Chacune étant l’expression d’une des 42 règles de la Loi de Maât. Ces 42 divinités ont pour unique symbole : la plume.

L’Orisis N, lors de l’épreuve de sa transition, devait être capable de démontrer qu’il avait assimilé les 42 règles de chacune de ces divinités, et qu’il les avait mis en pratique, avant que ne soit pesé son cœur sur la grande balance de Thoth. Cœur qui devait être aussi léger que la grande Plume de Maât, c’est-à-dire débarrasser de toutes les pesanteurs et impuretés de ce qui n’est ni vrai, ni juste ni vertueux selon les 42 règles de la Loi de Maât.

Ceci pour dire que chaque synthèse de chacune de ces règles doit être la plus simple, la plus subtile, la plus élégante et la plus épurée qu’il soit possible, pour qu’une Conscience puisse espérer sortir par le haut lors de l’épreuve de transition, ou d’être à nouveau dévorée par l’Ammit, avec un retour dans le cycle des réincarnations pour satisfaire aux nécessités d’une épuration karmique.



18. Je reste en équilibre avec mes émotions.

Après avoir fait la paix intérieure, et partagé cette paix dans mes rapports extérieurs, je veille à conserver cet alignement en gardant mes émotions stabilisées sous le contrôle de ma volonté. Ce n’est que grâce à cet équilibre que je peux continuer à faire évoluer ma Conscience



19. Je suis confiant dans mes relations.

Après avoir correctement assimilé les 18 premières règles de la Loi de Maât, lors de leur mise en pratique dans le cadre de mon service désintéressé, je suis confiant dans mes relations bienveillantes au profit de l’utilité commune.


20. Je tiens en haute estime la pureté, la simplicité et la droiture.

Je tiens en haute estime la pureté des pensées justes en vertus que je reçois de mes guides et des plans supérieurs, et je m’efforce de conserver cette pureté intacte lorsque je la manifeste dans sa belle simplicité et avec la plus rigoureuse droiture.


21. Je répands la joie et l’espérance.

Lors de la mise en pratique de mes connaissances acquises au service de l’utilité commune, durant ma quête continuelle de vérités, et par l’exemplarité de ma fidélité à incarner ces connaissances, je répands la joie qu’elles me procurent par le rayonnement d’un partage altruiste. En révélant les enthousiasmantes perspectives, qu’offre la réalité subjective abstraite, d’une intemporalité à laquelle nous pouvons tous accéder, je donne la possibilité de partager cette formidable espérance.


22. Je ne cesse de faire du mieux que je peux, sans me contenter de ce qui a déjà été fait.

Être toujours le plus performant et le plus compétent, qu’il nous soit donné d’être, est la condition que doivent respecter ceux qui pratiquent volontairement le service désintéressé au profit de l’utilité commune. C’est pourquoi je ne cesse de faire du mieux que je peux, sans me contenter de ce qui a déjà été fait.


23. Je communique avec compassion et bienveillance.

Ayant accédé à la Connaissance et la maîtrise du puissant magnétisme que véhicule un verbe juste en vertu, dont les effets peuvent être négatifs pour neutraliser les agressivités, repousser les asservissements, les attractions néfastes, les pensées perverses et injustes. Mais aussi et surtout positifs, secourables et salvateurs. Ce verbe juste me procure le Pouvoir de Haute Magie d’apaiser les angoisses, les peurs, les émotions invasives et destructrices, les passions dévorantes et malfaisantes. Ce verbe juste en vertu, lorsque je le manifeste avec une sincère compassion et une totale bienveillance, est le puissant Pouvoir que possède les thérapeutes des Consciences troublées, génératrices de toutes les maladies. Je le mets en pratique avec rigueur, constance, responsabilité et discernement dans le cadre de mon service désintéressé quotidien.


24. J’écoute des opinions opposées.

Ce n’est qu’après une lente et continuelle mise en pratique de ses Connaissances, qu’une Conscience parvient à en effectuer la transmutation en sagesse, et c’est toujours selon le Principe de la progressivité et endurante mise en pratique de cette sagesse qu’elle la transfigurera en Amour-Sagesse. C’est pourquoi j’écoute des opinons opposées, pour sans cesse valider la pertinence, la crédibilité et la justesse des mes Connaissances et convictions, et si nécessaire d’en modifier toutes les inexactitudes et imperfections spirituelles éventuelles.


25. Je crée l’harmonie

Je communique avec compassion et bienveillance, j’écoute des opinions opposées, et lorsqu’il est opportun que j’exprime des pensées justes en vertus, dont j’ai pu préalablement vérifier la parfaite crédibilité lors de nombreuses mises en pratique, je deviens un modeste reflet de l’Harmonie divine. Reflet susceptible d’être assimilé par ceux qui seront en mesure de le percevoir et de l’apprécier. Je suis donc co-créateur de cet instant d’harmonie partagée.


26. J'invoque le rire et l'humour.

L’harmonie est l’expression de la paix, de la joie et de la sérénité. Tout comme les enfants ne se rendent pas compte des efforts qu’ils font, si leur activité repose sur le jeu et le rire, la Conscience ne peut durablement progresser si elle n’invoque pas le rire et l’humour pour discerner ce qui est essentiel du dérisoire toujours risible. Les notions d'effort et d'endurance disparaissent si l'activité devient ludique.



27. Je suis ouvert à l'amour sous ses diverses formes d'altruisme.

Avant de pouvoir donner (altruisme), encore faut-il vérifier que l’on possède quelque chose que celui qui peut en être le bénéficiaire n’a pas.
Comme nous ne sommes créateur de rien, les seules choses que nous pouvons donner sont celles que nous avons été capables de volontairement recevoir préalablement, selon des capacités de réception un tantinet supérieures à celles de nos semblables, et qui nous fait temporairement plus riches qu’eux. Ce n’est que cette petite différence de richesse reçue qui nous offrira l’occasion de nous acquitter de cette dette en nous permettant à notre tour, et très modestement, de donner sans aucune préoccupation d’intéressement.



28. Je suis indulgent vis-à-vis des autres et exigeant pour moi-même.

Il serait parfaitement incongru d’attendre l’indulgence des plans divins, si dans le même temps je me montrais incapable de pratiquer l’indulgence vis-à-vis des autres. Mais pour que cette indulgence ne devienne pas complaisance avec les vices de mes semblables, je me dois d’avoir la plus grande exigence de rectitude dans la pratique des vertus, car sans cette exigence je ne pourrais prétendre effectuer un service désintéressé et profitable à l’utilité commune.


29. Je suis peu lorsque je suis isolé du Tout, et Tout lorsque je cesse de vouloir être isolé.

Lorsque je suis entièrement identifié à mon ego de forme, et que mes uniques préoccupations consistent à satisfaire ses désirs, besoins, passions et donner libre cours à ses émotions, je suis infiniment peu, et presque totalement isolé du Tout. Ce n’est que quand je parviens à me libérer des contingences de mon ego de forme que je cesse d’être isolé, et que je peux commencer à reconstituer mon réseau de communications multidimensionnelles me permettant de réintégrer le Tout, dont je ne suis qu'une inséparable partie.


30. J'agis de manière respectueuse des autres

On ne peut véritablement appréhender l’étendue des pouvoirs du libre arbitre, qui est la règle incontournable des Lois Providentielles, qu’en s’imposant la pratique du respect de cette faculté pour tous ceux qui nous entourent, et pas uniquement que chez nos semblables. Ce respect doit s’étendre pour les animaux, les plantes et la Nature dans son ensemble.

Le service désintéressé n’est pleinement conforme au Dharma que si sa pratique est totalement respectueuse des autres, et ce n’est qu’a cette condition qu’une Conscience humaine peut s’harmoniser avec les Consciences déviques des plans et des Mondes supérieurs, avec lesquelles elle pourra espérer communiquer tout en respectant leur libre arbitre, puisqu'ils respectent le nôtre.



31. J’accepte les différences.

Vasanakshaya : Conscient de ma petitesse face à l'insondable immensité du Tout, je regarde avec humilité les Consciences qu'il me soit donné de croiser. Tous, émanons du Principe des Principes, tout comme les rayons de lumière émanent du soleil. Cette sublime danse de lumière scintille d'autant plus que chaque photon a son propre rythme et ses propres mouvements. Ce ballet cosmique contient toutes les richesses du monde, car chaque danseur détient une parcelle de la Grande Symphonie. Et celui qui sait l'apprécier à sa juste valeur peut être appelé Roi.

Eléa :
Parce qu'elles sont autant de reflets de la Lumière et donc autant de voies pour remonter jusqu'à la Source, parce que sans elles pas de choix possible et donc pas de possibilité d'exprimer mon libre arbitre, parce qu'elles sont la condition indispensable à l'accomplissement de l'oeuvre : accomplissement alimenté par ceux qui reçoivent, et par ceux qui reçoivent et aussi donnent ... j'accepte les différences, et même, je les reçois comme un divin cadeau.


32.Je suis mon guide intérieur.

Suivre son guide intérieur suppose d’être convaincu d’en avoir un, d’être capable de se le choisir avec discernement selon l’état d’évolution de sa Conscience, d’accepter volontairement de recevoir attentivement ses enseignements les plus subtils, et faire en sorte de les mettre en pratique après les avoir correctement assimilés ; enfin d’avoir le dessein de l’élève cherchant à égaler son Maître, pour le devenir à son tour et pouvoir prétendre être l’expression de ce guide intérieur que l’on suit, dans le cadre de son service désintéressé.


33. Je converse avec ma sensibilisation intérieure.

Après avoir épuré ma Conscience lors de la mise en pratique régulière des règles précédentes, ce qui m’a permis de rétablir et de développer mon délicat réseau de compréhension spirituelle et de communications multidimensionnelles, j’accède à la capacité de converser avec ma sensibilité intérieure par laquelle vont transiter les messages que je reçois des plans supérieurs et auxquels je vais pouvoir répondre sous forme d’invocations et d’évocations. C’est grâce à cette conversation intérieure sensible que je parviens à franchir les limites qu’impose, à mon intellect raisonneur, la forme éphémère à laquelle je me suis identifié.


34. Je fais le bien avec discernement et discrétion.

Je fais le bien, non pour me satisfaire, mais avec discernement envers autrui, car le respect du libre arbitre est une Loi Providentielle. Il n’est pas possible de faire le bonheur des autres sans leur consentement, pas plus qu’il n’est possible de faire boire un âne qui n’a pas soif.

Je veille à faire le bien avec discrétion, pour la bonne raison que le bien ne fait pas de bruit, car le bruit ne fait jamais du bien.

Enfin, je fais le bien dans le cadre des vertus et non pour permettre la manifestation du vice, car à donner sans mérite on récolte paresse et ingratitude.



35. Je donne des bénédictions.

S’il n’est pas possible de donner que ce que l’on ne possède pas, alors force est d’admettre qu’il faut l’avoir précédemment reçu sous la forme du Don. Il en découle qu’il n’est pas possible de donner des bénédictions avant d’avoir été soi-même consacré par une ou des autorités supérieures ayant le pouvoir de le faire. Or, s’il est une chose guère contestable, c’est que le temporel est régi par les lois de l’offre et la demande dans le cadre des causalités mercantiles ; l’intemporel est lui uniquement régi par le Don le plus altruiste qui soit. Don qui ne peut se faire sans discernement infiniment subtil, car alors il deviendrait inévitablement une perversion, puisqu’il cultiverait paresse et ingratitude.

Donc, pour être en mesure de mettre en pratique cette règle de Maât, il faut avoir été adoubé par les autorités des plans et des Mondes supérieurs, ce qui requiert ascèse dans une accession à la Connaissance (maîtrise des règles précédentes), une rigueur dans l’application de ses convictions morales et un alignement volontairement stabilisé sur le Dharma. Moyennant quoi, la pratique du service désintéressé au profit de l’utilité commune (pas que d’une ou quelques personnes, mais aussi de groupes) devient un partage discret des Bénédictions reçues, sans qu’il soit nécessaire de se livrer à d’autres rituels aussi creux qu’inefficaces, et surtout sans en attendre le moindre profit.

Être l’expression d’une pensée juste en vertus est une véritable bénédiction pour le messager, mais aussi pour les bénéficiaires capables de la recevoir, l'assimiler et la mettre en pratique.


36. Je garde les eaux pures

Etre en accord avec la Loi de Maât c'est devenir la parole de Vérité. Et la parole de Vérité s'incarne par la Vérité de parole. La quête de la Vérité est indissociable de la pratique de la pensée juste en Vertus. La justesse en pensée se manifeste par la justesse de parole. Cet alignement toujours plus haut vers la Vérité est possible aussi longtemps que soit conservée la pureté des émotions, symbolisées hermétiquement par l'eau. C'est pourquoi 36. Je garde les eaux pures.

37. Je parle avec de bonnes intentions

-Garder à l'esprit que nous faisons partie d'une fraternité temporelle et intemporelle.
-Affiner sans cesse la compréhension que nous avons de cette notion de "communauté" universelle.
-Discerner aussi précisément que possible le bien commun et l’intérêt général le plus sage.
-Saisir toutes les opportunités que nous percevons de pouvoir servir, sans négligence ni inattention.
-Agir de la manière la plus simple et la plus élégante, avec modestie et discrétion, en incarnant par l’exemplarité ce que nous voulons transmettre.
-Adapter notre service à la situation du ou des bénéficiaires autant-que-possible, avec pour guide le Principe qui motive l'acte : le respect du Dharma.
-Employer constamment la rectitude du geste dans le cadre du total respect à nos convictions, à nos valeurs morales basées sur des Connaissances éprouvées.
Tout ceci devant se traduire en Verbes vivants par :

Loi de Maât a écrit:37. Je parle avec de bonnes intentions

38. Je loue la Déesse et le Dieu

En tant qu'enfant du Divin Créateur, je reconnais avoir un Père et une Mère. Ce Dieu et cette Déesse m'ont engendré et ont engendré toutes choses, dont les dieux et les déesses, mes grands frères et grandes sœurs d'en haut, et mes petits frères et sœurs d'en bas. Provenant tous du même ventre, fécondé par la même Semence, c'est une grande fratrie que nous sommes. Avec mes frères et sœurs qui le veulent bien, et qui le peuvent, c'est forts d'une immense félicité que nous vouons une admiration mystique à notre Père et à notre Mère. C'est cet hommage que nous offrons joyeusement à nos Parents : "Ô Père! comme tu es Grand et Lumineux, je te suis si reconnaissant de sentir ton Feu d'Amour absolu au plus profond de moi ! Ô Mère! comme tu es infiniment bonne et aimante, c'est en ton sein protecteur que je ne cesse d'évoluer vers ma forme la plus glorieuse. Mon seul souhait et de vous apporter en oblation mon service désintéressé pour répandre cet Amour croissant que je reçois de vous, en étant chaque jour le plus performant et le plus compétent qu'il me soit donné d'être dans la pratique de ce service altruiste."


39. Je suis humble.

Après avoir correctement reçu, assimilé et pratiqué les 38 premières règles de Maât, j’ai acquis la totale conviction que la poursuite de mon évolution passait nécessairement par la plus complète activation de cette vertu qu’est l’humilité. À mon niveau d’initiation, je sais maintenant il n’y a pas d’élévation, de rayonnement, d’enrichissement ni de grandeur de Conscience sans cette humilité.


40. Je réalise avec intégrité.

Après avoir assimilé les précédentes règles de la Loi de Maât, J'emploi ma faculté de co-création pour servir l'utilité commune en mettant en œuvre toutes les compétences et facultés développées. Dans la rectitude du geste, j'ai conscience que le but et le chemin ne font qu'un. Ainsi je ne dévie pas vers le vice, mais conserve la pensée juste en Vertus comme boussole me permettant de conserver l'alignement le plus pur dont je soit capable en chaque pensée, parole et acte. De cette manière chacune de mes réalisations est conforme à la plus haute perception que je peux me faire du Dharma sans que je laisse la moindre négligence ou inattention venir perturber la qualité de mon alignement. J'ai conscience de faire parti d'un processus d'évolution constant et abandonne le superflu tout en mettant immédiatement en application les nouvelles Connaissances acquises.

41. J'avance à travers mes propres capacités et convictions.

Conscient d'être un engrenage faisant partie d'un processus évolutif qui me dépasse très largement, je connais cependant ma juste place en terme de pensée et de facultés. Cette Connaissance me permet de recevoir des consciences qui me sont plus évoluées sur le chemin et de donner à celles que je précède. J'avance sur le sentier évolution avec humilité et en n'utilisant que les facultés dont je perçois clairement l'implication en terme de responsabilité et je n’emploie que des convictions qui ont été dûment mise à l'épreuve. Je deviens alors capable d’être le pèlerin et le chemin que je construis, en m’inspirant des travaux de mes aîné(es), tout en gardant à l’esprit que pour assimiler correctement ces travaux, j’ai le devoir de les mettre en pratique, pour en vérifier la pertinence et la validité, avant de les utiliser pour faire évoluer mon point de vue.

42. J’embrasse le Tout.

Après avoir reçu, compris, assimilé et mis en pratique les 41 principes de la Loi de Maât, l’évolution de ma conscience me permet de franchir les limites étroites de ma nature humaine pour réintégrer ma nature dévique. Ce nouvel état de conscience me permet de développer mon réseau de communications multidimensionnelles grâce aux ramifications duquel je me retrouve relier au TOUT, sans être pour autant ce TOUT. Il importe peu que je ne sois qu’un simple rouage de ce grand TOUT, puisque par la multitude de mes ramifications je fais partie de Lui, comme la molécule d’eau fait partie de la mer, où la cellule humaine est potentiellement celle-ci.

Ce 42e principe me fait penser à l’accession de la conscience spirituellement éveillée qui peut embrasser le TOUT par son pouvoir retrouver de Transsubstantiation qui lui permet de s’ouvrit sur l’intemporel, l’omniscience et l’immortalité.

Belle perspective, après cette rude besogne.


Dernière édition par Taranis le Ven 12 Mar - 22:25, édité 6 fois (Raison : Edition finale du post)

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Message par Eléa Mer 3 Juil - 21:38

C'est super chouette d'avoir fait ce résumé mon Nurash.
Et c'est vraiment très sympa d'avoir mouillé la chemise jusqu'à mettre le liens vers les posts concernés directement sur chaque Principe, ce qui permet de se rendre directement à sa conclusion, et si on veut, d'en remonter le fils des échanges.

Merci, vraiment.

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Message par Kanzi Mar 16 Juil - 11:49

Nurash a écrit:Bon, je me suis dit que ce serait peut-être sympa d'avoir une sorte de sommaire des Topics relatifs à la Loi de Maât... Vous pouvez m'aider si vous avez des références que je n'aurais pas ^^ !

Que voilà une excellente bonne idée ! Autant qu'un service utile ! Grazie ! Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven Like a Star @ heaven

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Message par N i H i L 1 0 1 Ven 12 Fév - 9:47

Bonjour ou bonsoir mes Nurash et Taranis
Gratitudes.

Mes Respects


Dernière édition par N i H i L 1 0 1 le Dim 14 Mar - 3:01, édité 1 fois

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Message par Taranis Ven 12 Fév - 10:08

Ça me rappelle qu'il faut que je finisse de mettre ce post à jour et qu'accessoirement on termine ces synthèses car il me semble que les dernières flottent toujours ^^ !

PS : Nihil101, Nurash est mon ancien pseudo Smile

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Message par N i H i L 1 0 1 Dim 14 Mar - 3:07

PS : Nihil101, Nurash est mon ancien pseudo Smile[/quote]

Bonsoir cher Frère,
Que de changement depuis mes premiers pas sur le forum.
Heureux de te retrouver sous un nouveau nom.

Mes respects


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