Re: Les aventures de Grillot de Givry

par Taranis Jeu 4 Mar - 20:23

Je vais essayer de faire plus condensé et plus simple :

Puisque seul le semblable connais le semblable, les consciences spirituelles supérieure regagnent un royaume de complexion identique à la leur... Ayant épuré leur bagage karmique, elles n'ont plus d'affinité avec les ténèbres et ont triomphé de leur ignorance puisqu'elles s'éloigneraient pour jamais, triomphantes, dans la Lumière. Dans le même temps, la conscience paresseuse, elle n'a fourni aucun effort pour s'extraire de sa condition est prisonnière de ses désirs égoistes et égotiques, elle demeure donc seule au sein des ténèbres grandissantes. Ces ténèbres ont une intelligence propre qui est celle de Nahash, l'attracteur cupide, qui enchaine à une forme donnée la Conscience ignorante. Cette intelligence qui vient supplanter l'autorité de la Conscience est représentée par les diazome sinistre s'étendant autour de toi... Les larves et mollusques qui parasitent la Conscience au point de lui dérober toute son énergie vitale...

Après avoir pointer du doigt notre état d'ignorance profond, Grillot de Givry nous explique les conséquences funestes que peut avoir cet état. En nous exposant la réalité occulte qui sous-tend l'ignorance il nous montre l'enfer semblable à celui de la Divine comédie de Dante que la Conscience percevrait si elle était dotée de sa lucidité perceptive.
Notre guide cependant, nous donne la solution pour échapper à notre damnation, il s'agit de ne pas négliger le Magistère des Sages, ou l'étude et le fonctionnement de l'éternel moment présent. Par l'intégration de ce viatique l'épuration deviens possible et avec elle, la sortie des ténèbres de l'ignorance...

par **Lug** Sam 6 Mar - 18:52

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Il me semble que les disciples qui s’appliquent à assimiler les enseignements que cherche à transmettre Grillot de Givry, doivent commencer à comprendre son intention à vouloir nous faire prendre conscience de notre niveau d’ignorance, ce qui implique modestie et volonté d’en tenir compte, avant que de vouloir aller trop vite en besogne. Et dans le dernier trop posé sur l’enclume de la mise en pratique, il s’efforce, avec des indications lourdes et puissantes, car il sait qu’il va se confronter à l’ego farouche et dominateur, d’attirer notre attention sur la nécessaire épuration de notre conscience spirituelle, particulièrement encrassée après une trop longue domination de cet ego et de son intellect raisonneur.

Je reviens sur ce sujet, car il me semble qu’il n’a pas été suffisamment bien assimilé. L’épuration que réclame la pratique du Magistère des Sages, n’est pas une frivolité ni un accessoire occasionnel, c’est le cœur même de l’ascèse que requiert ce Magistère. En faisant référence à la Divine Comédie de Dante, il nous montre du doigt ce que nous devons parvenir à résoudre : L’épuration de notre enveloppe sensorielle, celle de notre enveloppe émotionnelle et intellectuelle, et enfin notre enveloppe spirituelle.

Ce n’est qu’à ces conditions que la rédemption devient possible, avant de pouvoir espérer poursuivre l’ouvrage entamé.

Mais qui dit rédemption de nos certitudes absurdes, de nos ambitions, prétentions, vanités, faiblesses immodestie et suffisances, dit aussi pratique d’un repentir sincère, exercice complexe comme j’ai pu le décrire dans Transsubstantiation. Sans oublier que l’enfer est toujours pavé de bonnes intentions qui ont été rarement mises en pratique, sinon elles auraient souvent été vidées de leur crédibilité, pour devenir que mauvaises…

Ceci étant dit, comme le disait Jean-Jacques Rousseau : je ne peux pas être plus clair pour qui n’est pas attentionné…

Grillot de Givry a écrit:
Plût à Dieu qu'il ne soit pas trop tard, et que tu ne te trouves déjà trop avancé dans la vie pour entreprendre de le parachever !

Car si l'ascèse n'a pas commencé au sortir de l'adolescence, il est douteux que tu puisses parvenir à la perfection. C'est dans ce sens que Nicholas Valois a dit : "Le Printemps avance l'Œuvre". Et Saint Thomas d'Aquin : « Dans les premiers jours, il importe de se lever de grand matin et de voir si la vigne est en fleurs ».

par Taranis Dim 7 Mar - 17:21

Je me permet de faire donc une petite parenthèse pour ce qui est de la Divine comédie de Dante et nottamment de l'enfer que l'on peut trouver gratuitement Ici par exemple

Je pense qu’il est interessant de soulever le travail très conséquent qui se cache derrière ce "Magistère des Sages"... Si je ne me plante pas trop il y à, derrière ces trois mots, un énorme travail à fournir... On peut y voir Le travail de l'hydre de Lerne ou encore L'effet dévastateur de l'entropie...

Mon but ici en partageant ces deux topique est bien de montrer que ces sujet ont déjà été abordé sur nos Fora... Ce qui est le plus difficile restant la mise en pratique au quotidien...

Pour donner à la fois une petite synthèse de ce qu'il y à a faire, et ce uniquement pour l'enfer dans la divine comédie, je vous propose une description des cercles tels qu'ils sont donnés dans ma version du texte chez "GF flammarion".

Chaque cercle est évidemment mieux décrit dans chaque chapitre de la Divine comédie de Dante, je pense qu'en lisant cette dernière comme une description de tout les états relatifs à l'aspect sensoriel de l'animal humain, on comprend mieux ce qu'il convient d'observer en soi et de rectifier.

Par exemple :
1er cercle :les limbes, esprits vertueux non baptisés sans autre peine que le désir éternellement instatisfait de voir Dieu.
J'y vois le fait de ne pas mettre en pratique la Foi en tant que faculté, pas uniquement ce qui est associé au catholicisme... On nous décrit alors de nombreuses poètes et hommes vertueux mais qui, ne cherchant pas la "chose unique", le rapport universel à toute choses, ne peuvent que désirer et espérer, ce qui sera toujours infructueux... A nous de nous demander ce que nous "attendons qu'il nous tombe du ciel" sans faire les efforts nécessaire pour y arriver... Sans même croire qu'il soit possible que cela puisse changer
2ème Cercle : luxurieux emportés par l'ouragan infernal
3ème cercle : Gourmands, couchés dans la boue sous une pluie noire et glaciale
4ème cercle : Avares et Prodigues ; ils roulent des rochers en s'injuriant mutuellement
5ème cercle : Coléreux ; ils sont immergés dans les eaux bourbeuses du Styx
6ème cercle : les Hérétiques, couchés dans des tombes brûlantes
7ème cercle :
1er giron : les Violents contre leur prochain, plongés dans un fleuve de sang bouillant
2ème giron : Violents contre eux-même
-Suicidés changés en arbres qui parlent et se lamentent.
-Dissipateurs, déchirés par des chiennes.
3ème giron :
-Violents contre Dieu, couchés sur le sable sous une pluie de feu.
-Violents contre la Nature (Sodomites) ; ils courent sous la pluie de feu.
-Violents contre l'Art (Usuriers) ; assis sous la pluie de feu avec leur armoiries pendues au cou.
8ème cercle : le Malebogle
1er bolge : Séducteur et Ruffians : deux troupes courent sans cesse en sens inverse l'une de l'autre, fouettées par les diables.
2ème bolge : Adulateurs, plongés dans le fleuve de merde.
3ème bolge : Simoniaques ; plongés la tête en bas, dans des trous circulaires, la plante des pieds brûlée par les flammes.
4ème bolge : Mage et Devins ; ils marchent à rebours, la tête à l'envers
5ème bolge : Trafiquants et Concussionnaires : trempés dans la poix brûlante et harponnés par les démons.
6ème bolge :
-Hypocrites ; vêtus de chapes dorées doublées de plomb.
-Voleurs - les Voleurs des choses de Dieu sont mordus par des serpents, ils tombent en cendre, puis reprennent forme humaine.
7ème bolge :
-Voleurs, ils sont métamorphosés en serpents.
-Conseillers perfides, enveloppés de flammes.
8ème bolge : Conseillers perfides.
9ème bolge :
-Fauteur de schismes et de discorde, dépecés par l'épée d'un diable.
-Les Faussaires - Falsificateurs de métaux ou Alchimistes ; ils sont couverts de gale et de lèpre.
10ème bolge : les Faussaires
-Falsificateurs de personnes : fou furieux, ils mordent et déchirent leurs compagnons de peine.
-Falsificateurs de monnaie : hydropiques dévorés par la soif.
-Falsificateurs de paroles : ils sont dévorés par une fièvre ardente.
Du 8ème au 9ème cercle : le puits des Géants.
9éme cercle : Traîtres tous pris dans la glace
-1ère zone (la Caîne) : Traîtres à leur parents.
-2ème zone (l'Anténore : Traîtres à leur patrie et à leur parti ~~(Où l'ont retrouve Nicolas Sarkozy)~~
-3ème zone (la Tolomée) : Traîtres envers leur hôtes.
-4ème zone (la Giudecca) : Traîtres envers leur bienfaiteurs, envers l'autorité humaine ou divine.

Voilà qui, je pense, donne déjà une idée de l'ampleur de ce qu'on doit entreprendre, juste pour l'oeuvre au noir... Y'a du boulot...

par **Lug** Lun 8 Mar - 11:30

Dante, la Divine Comédie a écrit:
Le Purgatoire de Dante est divisé en 3 parties : L'Antipurgatoire (it), le Purgatoire et le Paradis terrestre.

La structure morale du Purgatoire suit la classification thomiste des vices de l'amour mal orienté, et ne fait plus référence à des vices individuels. Il est divisé en sept cadres, dans lesquels ils se purgent des sept péchés capitaux : l'Orgueil, l'Envie, la Colère, l'Acédie (la Paresse), l'Avarice, la Gourmandise et la Luxure.

Le Purgatoire est construit comme une image renversée de l'Enfer, soit non plus comme un gouffre, mais comme une montagne. L'ordre des péchés est également inversé : le voyage de Dante va donc du plus lourd péché au plus léger (de l'Orgueil à la Luxure).

Chaque corniche est gardé par un ange gardien l'ange de l'humilité, de la charité, de la paix, du zèle, de la justice, de la tempérance et de la chasteté ; dans chaque corniche, en outre, les expiateurs ont sous les yeux des exemples de leur vice puni, et de la vertu opposée.

Les âmes du Purgatoire sont déjà sauvées, mais avant qu'elles ne puissent entrer au Paradis, pour expier leurs péchés, doivent escalader la montagne comme le faisaient à l'époque de Dante les pèlerins partant faire pénitence à Rome ou à Saint-Jacques-de-Compostelle. Chaque âme doit alors parcourir tout le chemin et se purifier à chaque corniche du péché correspondant. Pour faciliter la rencontre avec certains personnages, le poète les place dans le cadre de leur propre péché le plus pertinent, le plus représentatif d'eux-mêmes.

Le Purgatoire a la fonction spécifique de permettre l'expiation, la réflexion et la repentance, et est le seul chemin vers Dieu, faisant que l'âme ne peut aspirer qu'à la rédemption.

par Vasanakshaya Sam 13 Mar - 12:27

Grillot de Givry a écrit:Plût à Dieu qu'il ne soit pas trop tard, et que tu ne te trouves déjà trop avancé dans la vie pour entreprendre de le parachever !

Car si l'ascèse n'a pas commencé au sortir de l'adolescence, il est douteux que tu puisses parvenir à la perfection. C'est dans ce sens que Nicholas Valois a dit : "Le Printemps avance l'Œuvre". Et Saint Thomas d'Aquin : « Dans les premiers jours, il importe de se lever de grand matin et de voir si la vigne est en fleurs ».

Plût à Dieu qu'il ne soit pas trop tard, et que tu ne te trouves déjà trop avancé dans la vie pour entreprendre de le parachever !
Le temps s’écoule, comme l’eau d’un fleuve, et ne se rattrape pas. La Conscience qui a demeuré frivole durant des années manque inévitablement de temps pour accomplir le Grand Œuvre une fois que l’envie lui prend. Le temps est de l’énergie vitale, et l’énergie vitale de toute une vie est nécessaire pour marcher sur la Voie de l’Absolu. Lorsque les trompettes des anges ont averti le dormeur, mieux vaut pour lui qu’il se réveille sans plus attendre, car s’il demeure vampirisé par son délire onirique, cette énergie vitale nécessaire au Grand Œuvre aura déjà été gaspillée inutilement dans des activités futiles. Et alors, il ne pourra plus espérer grimper assez haut.

Car si l'ascèse n'a pas commencé au sortir de l'adolescence, il est douteux que tu puisses parvenir à la perfection. C'est dans ce sens que Nicholas Valois a dit : "Le Printemps avance l'Œuvre". Et Saint Thomas d'Aquin : « Dans les premiers jours, il importe de se lever de grand matin et de voir si la vigne est en fleurs ».
On dit que le monde appartient à ceux qui se lèvent tôt… Vrai ou pas, c’est à l’aube qu’il faut se réveiller pour avoir assez de temps pour accomplir le travail que la journée demande, car le soir puis la nuit tombent bien trop rapidement pour se permettre le lux de la grasse matinée. C’est pourquoi, lorsque la Conscience sort de l’insouciance de l’enfance et de l’agitation de l’adolescence, et qu’elle a suffisamment de maturité pour avoir appris à se servir convenablement de ses enveloppes humaines, elle doit commencer à se focaliser sur son enveloppe spirituelle. Si son état d’insouciance se prolonge malgré l’âge mur, elle perdra trop de cette précieuse énergie vitale.

par Taranis Sam 13 Mar - 16:32

Grillot de Givry a écrit:Plût à Dieu qu'il ne soit pas trop tard, et que tu ne te trouves déjà trop avancé dans la vie pour entreprendre de le parachever !

Car si l'ascèse n'a pas commencé au sortir de l'adolescence, il est douteux que tu puisses parvenir à la perfection. C'est dans ce sens que Nicholas Valois a dit : "Le Printemps avance l'Œuvre". Et Saint Thomas d'Aquin : « Dans les premiers jours, il importe de se lever de grand matin et de voir si la vigne est en fleurs ».

Après nous avoir exposé notre ignorance, nous avoir expliqué les conséquences de cette dernière et nous avoir exhorté à en sortir en nous expliquant le "Magistère des Sages", Grillot de Givry nous explique à présent les difficultés que va comporter cette ascèse.

Dans un premier temps, il nous explique que cette ascèse va être longue puisqu'il espère que nous ne la commenceront pas trop tard pour entreprendre de la parachever. De part ce terme de parachever il nous indique d'ailleurs que cette ascèse n'a pas de fin puisqu'il s'agit de s'approcher le plus près possible de la perfection... Il nous indique également que toute la bonne volonté du monde ne suffira pas, car ce n'est pas une ascèse qui se fera de manière instantanée. Il nous avait déjà fait remarquer que l'on pouvait fauter par procrastination en disant "plus tard, quand nous aurons conquis le loisir et le calme" et il insiste ici sur le fait que même en s'y mettant sérieusement, il n'est pas dit que l'on ai le temps d'entreprendre de le parachever...
Je pense d'ailleurs que ce que nous dit de manière subtile G-V c'est que si l'on souhaite globalement "ajouter" du matériel de psychologie spirituelle et alléger notre patrimoine karmique, nous passerons un moment à épurer dans un premier temps notre matériel pour parvenir à stabiliser notre alignement dans le corps spirituel et que ce n'est qu'après qu'il y aura une réelle progression.

L'ascèse doit donc commencer au "sortir de l'adolescence"... Et que peut représenter cette adolescence sinon le moment où l'humain s'approprie sa liberté d'action et deviens capable d'être responsable et autonome. Or donc, au sortir de l'adolescence la conscience se découvrira spontanément un attrait pour la spiritualité et la métaphysique. Si l'ascèse donc ne commence pas à ce moment là c'est sans doute qu'elle n'a pas su encore focaliser suffisamment de ressource nécessaire à son autonomie et à sa libération définitive...
Cependant ce n'est pas une condamnation mais une mise en garde, "il est douteux", ou peu probable, dans tout les cas le travail d'épuration n'est jamais une perte de temps, mais il consistera peut-être à préparer la prochaine incarnation... "La perfection" d'ailleurs dont il est question n'est pas la perfection absolue mais davantage la perfection du dessein de la forme... Petite précision utile pour ceux qui rêvent encore de devenir "parfait"... Il se trouve donc un ferment, un catalyseur, un germe si j'ose dire qui est révélé à ce moment de la vie, c'est ainsi que le Printemps avance l'Oeuvre car comme le fait remarquer Vasanakshaya, ce tumulte adolescent va révéler ce qu'il y a de véritablement essentiel dans la vie.
Saint Thomas d'Aquin nous parle de vigne en fleurs... Cela me rappelle le sujet sur cette plante qu'est la vigne... Dans cette formulation énigmatique, il me semble que St-Thomas nous invite à aller voir au fond de notre "nature essentielle", ce qui est traduit par dans les premiers jours et qui peut se concevoir comme étant l'état de conscience qui est celui d'une première incarnation dans toute sa simplicité, ou encore de se souvenir de ce moteur premier, de ce qui nous à amener à vouloir nous incarner, soit le souhait de sortir des béatitudes inconscientes... "de grand matin" étant de manière assez littérale "l'aube de la conscience" je pense, c'est à dire l'impulsion première dépouillé de tout les motifs intellectuels qui aurait pu venir souillé l'intention première. La fleur fait bien entendu référence à ce qui donnera bientôt le fruit, par conséquent si on considère que l'ascèse parachevée est le "fruit", je pense que cette fleur est ce qui est à l'origine de ce fruit c'est à dire la volonté de Bien, celle de servir le Dharma... On nous conseil donc de faire preuve de simplicité au sein même de notre ignorance et de nous mettre en chemin sans tarder et en toute sincérité... Nous devons donc nous interroger sur les motifs qui nous conduisent à pratiquer cette ascèse afin que notre fleur ne nous mène pas vers des fruits pourris...

par Taranis Lun 15 Mar - 21:11

Bon je vais remettre mon ouvrage sur le métier parce que je n'en suis vraiment pas satisfait, c'est fouillis et loin d'être harmonieux...
J'essaye de mieux le digérer et je reviens...

par Taranis Mer 17 Mar - 18:18

Interlude donc :

Je me suis demandé "mais mince alors je n'arrive décidément pas à imprimer ce fichu texte ! Qu'est-ce qui ne va pas ?"
J'ai demandé donc de l'aide au principal intéressé et voilà ce que j'ai compris de la chose
"Les tropes du Grand Oeuvre sont comme des marches d'escalier, il faut les intégrer progressivement pour pouvoir continuer à monter.
A l'heure actuelle vous (je comprend qu'il s'agit des membres de la fraternité qui rencontre les mêmes difficultés que moi) êtes comme une personne qui aurait un pied sur la première marche et qui voudrait continuer à monter les degrès avec l'autre pied... Ca ne fonctionne simplement pas comme ça..."
De ce que j'en comprend : nous travaillons de manière conséquente sur ces fora pour décrypter les textes, mais l'aspect de ressenti, d'intégration doit se poursuivre au travers de la Méditation. Observer les Sentiments et les intuitions que provoque la lecture et la proximité énergétique de l'auteur et se familiariser avec... Globalement ce qui à été développé dans le sujet sur la digestion ésotérique...

"ce n'est pas pour rien que le proverbe alchimique dit "lege, lege, relege" "... Pour ma part je comprend qu'effectivement mon approche est trop linéaire, certes il y a une vrai volonté (et une certaine forme de progrès) dans la pratique de l'épuration tel que cité par Dante Alighieri mais chaque trope doit se réintégrer de manière multi-dimensionnelle. Un peu comme s'il fallait relire le texte à chaque fois depuis le début et progresser d'un trope supplémentaire... Encore une fois c'est une image un peu manichéenne, car chacun doit apprendre à reconnaître lorsqu'un trope est intégré ou non et apprendre à faire confiance à son intuition jusqu'à ce que la pratique du texte se fasse dans une certaine forme de "confort". Que les images et les intuitions s'enchaine de manière fluide, s'il y a un "effort" à fournir où que l'on ne se sent pas "à l'aise" en lisant une phrase, c'est qu'il est nécessaire de passer à nouveau du temps dessus...

Après il ne faut pas nonplus négliger le fait de faire son "ora et labora" et de demander les lumières des frères et soeur qui nous ont précédés, mais ça je pense que c'est une pratique que la plupart ont déjà intégrés...

En tout cas ça me semble cohérent, comme je suis encore débutant dans la communication télépathique, je voulais vous faire part de ce que j'ai récupérer histoire de mettre sur l'enclume de la contradiction ces messages...

par Taranis Ven 19 Mar - 21:26

Je reprend :

Je pense que G-V nous encourage ici à choisir avec précaution la direction dans laquelle nous décidons d'aller. Il nous signifie en effet que les habitudes de pensée que nous contractons ont une certaine inertie.
Il n'existe qu'un seul chemin mais deux sens différents, l'involution et l'évolution. Les citations de Nicholas Valois et Saint-Thomas d'Aquin contiennent de nombreuses richesses qu'il faut extraire en comprenant leur multiples sens.
Si la liberté est toujours un acte rebelle, il faudra nécessairement une renaissance, ce qui arrive après une période de mort initiatique caractérisée par l'hivers. Ayant jusqu'alors cheminé dans l'ignorance et les travers, il va être nécessaire de changer complètement d'optique et de style de pensée. C'est ainsi que le Printemps avance l'Oeuvre : lorsque la décision ferme de sortir des ténèbre et de faire un repentir sincère est prise.
Mais comment procéder à ce changement radical de direction ? C'est ici qu'il importe d'observer les premiers jours de la Conscience, signifiant à la fois le retour à une spontaneité et une sincérité enfantine mais aussi l'utilisation première de l'intuition. Se lever de grand matin fait référence aux toutes premières pensée qui émerge dans la Conscience, celles qui seront voilée par le fatra des polutions que sont les désirs, l'intellect débridé et des tourments émotionnels... Lorsque cette authenticité aura été retrouvé par la pratique de la Méditation tel un sas de décontamination, alors il sera possible de voir si la vigne est en fleur, c'est à dire si les pensées présentent dans cet état son de nature à provoquer l'évolution.
G-V nous exhorte donc à un véritable retour à la simplicité, à redonner à nos priorité le caractère de Vérité, de l'essentiel, c'est à dire le fait de rechercher la Voie de l'Absolu. Cependant ce tournant dans la vie de la Conscience devra se faire en luttant contre nos habitudes de pensée corruptrices, nos préjugés et autres poncifs familiaux. Il nous faudra même changer la provenance de nos pensées, c'est à dire cesser de donner la priorité aux corps physique (enfer) et intellectuel (purgatoire).
Finalement dans ces deux tropes, G-V nous donne à nouveau en condensé l'ensemble de ce qui à déjà été dis dans l'introduction mais en y ajoutant diverses indication de nature à nous permettre de bien nous orienter. Et que de richesse il donne pour ceux qui feront l'effort sincère de recevoir... Et on ne verse pas un millésime dans un verre crasseux...

par Taranis Lun 22 Mar - 15:55

Nicholas Valois a écrit:Le Printemps avance l'Œuvre

Quel est le sens cachant du "Printemps" avec sa majuscule ? Il me semble que le Printemps est une période de révélation dans un premier temps... Il s'agit d'un moment où les graines qui ont été enterrés commencent à germer... Cette germination représente à la fois un développement des ramifications vers le bas avec le développement des racines, mais également vers le haut avec l'apparition de feuilles. C'est aussi le moment où l'on aura une diversification et une spécialisation puisque la graine en elle-même contenait en potentiel l'ensemble de la plante, elle cesse d'être et deviens une plantule qui contient plusieurs parties.
Cette germination va également nous révéler les qualités spécifiques de la graine puisque de commune (toutes les graines se ressemblent) nous allons pouvoir déterminer celles qui portent en elles la vertu et qui donne des végétaux fort de celles qui doivent encore progresser et faire des efforts... Ne parle-t-on pas dans le langage courant de "mauvaise graine" en parlant d'un enfant à problème ?
Le printemps sera également le moment des bourgeons et du renouveau, c'est à dire de la revitalisation des fonctions qui furent autrement délaissées. Ainsi on peut voir ce printemps comme l'influence de l'énergie qui recommence à fluer dans le corps éthérique du à la maturation de la Conscience.
D'un point de vue météorologique, le Printemps est le moment où les températures remontent, ou le sol se réchauffe et surtout où la luminosité croit et atteint son paroxisme. Cette croissance de la luminosité va se traduire dans la Conscience par un focus de plus en plus marqué sur les parties actives et conscience au détriment des zones d'ombres qui ont la part belle durant la saison froide.

Le verbe avancer me semble clair, encore que la formulation "le Printemps avance l'Oeuvre" semble nous indiquer quelque-chose d'automatique, comme si le Printemps ammenait nécessairement une évolution, une progression de l'Oeuvre, alors que force est de constater que ce n'est absolument pas le cas pour tout le monde... Je prend "avancer" dans le sens de "progresser", "évoluer".

L'Oeuvre me semble faire référence au Grand Oeuvre, au travail de la Nature, c'est à dire au processus d'évolution qui est proposé par le dévoleppement des saisons pour la faune et la flore. Cela dit il me semble intéressant de mettre en avant que pour pouvoir profiter de cette évolution naturelle des choses, encore faut-il embrasser son Destin, c'est à dire reconnaitre et assumer ses propres imperfections afin de pouvoir effectuer un repentir sincère. Si l'on reste dans le domaine du paraître et que l'on continue à montrer une belle apparence en empêchant les vices d'être perceptibles par nos semblables pour protéger notre égo, on empêche in fine la Nature de faire son office sur notre Conscience... Précision utile si l'on veut pouvoir utiliser les forces d'en-bas en conformité avec les Principes d'en haut.

A mon sens donc, "Le Printemps avance l'Oeuvre" signifie que l'introspection, la volonté de mettre en lumière des mécanisme automatique qui se déroule sans forcément que nous y préttions attention, est le premier exercice qu'il est nécessaire de pratiquer. Ce "Printemps" de la Conscience est donc non-seulement une invitation à l'onnêteté, la sincérité et la transparence, mais encore une invitation à ne plus faire preuve de négligence comme notre Lug l'a écrit dans Transsubstantiation au chapitre XIV question 6 "Le sage ne se repend pas de ses fautes mais de ses inattentions".
Je vois cette citation de Nicholas Valois comme une volonté progressive (comme l'est l'augmentation de la durée du jour) d'explorer notre subconscient et d'en diriger de plus en plus les arborescences de manière responsable (conforme à notre Morale et notre Ethique).

par **Lug** Jeu 25 Mar - 15:28

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Plût à Dieu qu’il ne soit pas trop tard. Grillot de Givry indique à son disciple que si nous voulons accéder au domaine des Dieux (retour à notre nature divine) cela doit ce faire par un pèlerinage durant une période spécifique (incarnation complète), et que tant que l’intégralité du parcours n’a pas été effectuée durant le laps de temps précis, il y aura retour à la case départ d’une nouvelle incarnation.

…et que tu ne te trouves déjà trop avancé dans la vie pour entreprendre de le parachever ! Faire un pèlerinage qui demande la durée complète d’une incarnation, alors que le pèlerin a gaspillé une bonne partie de son temps à batifoler dans les frivolités, ne laisse aucune chance au lièvre de rattraper la tortue.

Car si l'ascèse n'a pas commencé au sortir de l'adolescence, il est douteux que tu puisses parvenir à la perfection. l’itération volontaire a ici pour but de bien faire comprendre l’importance qu’il y a à faire coïncider l’ascèse à accomplir avec la durée d’une seule et même incarnation. Il n’y a pas et il n’y aura pas de raccourci, ni passe-droits, selon le Principe de la Justice divine.

C'est dans ce sens que Nicholas Valois a dit : "Le Printemps avance l'Œuvre". La métaphore est ici parfaitement explicite. Pour qu’une œuvre se réalise correctement il ne s’agit pas de faire le 3, le 4 et le 5, avant le 1 et le 2. C’est lors de la montée de la sève (printemps/jeunesse) que la force est donnée à l’œuvrant pour accomplir sa tâche. Ce n’est ni à l’automne (d’une vie) ni en hiver (vieillesse) qu’il est possible de disposer de cette puissante source d’énergie, sans laquelle aucun épanouissement n’est possible. De surcroît, notre guide reprend une règle d’or de nos anciens Alchimistes et qui veut qu’en toute chose il faille suivre l’exemple de la nature, et surtout décrypter les enseignements analogiques qu’elle nous transmet.

Et Saint Thomas d'Aquin : « Dans les premiers jours, il importe de se lever de grand matin et de voir si la vigne est en fleurs ». Dans les premiers jours de l’éveil spirituel de la conscience, il faut bien évidemment saisir cette opportunité d’ouverture sur les possibilités multidimensionnelles, pour s’y engouffrer résolument, dès les premiers résultats obtenus lors de la mise en pratique (la vigne en fleurs), sans attendre les fruits pour résolument persévérer dans l’ouvrage entamer. Toute distraction, ou tout badinage ferait négativement refroidir l’athanor, et perdre un temps précieux, car nécessairement compté.

Grillot de Givry a écrit:NICHOLAS Valois l'alchimiste, a dit : « La Science des Philosophes est la connoissance de la puissance universelle des choses. »

par Taranis Jeu 25 Mar - 15:37

Merci pour cette synthèse mon Lug, même en m'y mettant résolument c'est comme si je ne parvenais pas à "boucler la boucle" ou à faire quelque-chose de final et définitif...
Je ne saurais dire si c'est ma capacité de synthèse qui me fait défaut ou autre chose...

par **Lug** Jeu 25 Mar - 17:34

Taranis a écrit:
Merci pour cette synthèse mon Lug, même en m'y mettant résolument c'est comme si je ne parvenais pas à "boucler la boucle" ou à faire quelque-chose de final et définitif...
Je ne saurais dire si c'est ma capacité de synthèse qui me fait défaut ou autre chose...

Mon Taranis, c'est en forgeant que l'on devient forgeron... Wink

par Taranis Ven 26 Mar - 18:10

Lug a écrit:
Mon Taranis, c'est en forgeant que l'on devient forgeron...

Grillot de Givry a écrit:NICHOLAS Valois l'alchimiste, a dit : « La Science des Philosophes est la connoissance de la puissance universelle des choses. »

La Science des Philosophes, n'est pas une science morte et sèche, uniquement associée à un enseignement intellectuel mais bien un logos, un corpus vivant et conscient qui enseigne l'utilisation de la pensée pour atteindre la Sagesse puisque, rappelons-le, Philo-sophia est l'amour de la Sagesse.
Nicholas Valois nous indique que cette science est la connoissance de la puissance universelle des choses, c'est à dire le fait de faire l’expérience, d'avoir conscience de la source unique de toute manifestations. Tout un programme puisque s'il est facile de comprendre que la chose unique se divise de manire successive jusqu'à donner la myriade de forme, il est déjà beaucoup plus compliqué de le percevoir directement...
Mais en quoi cette Science et cette connoissance sont-elles liées ?
Il me semble que si la myriade de Conscience qui sont plus évoluée que nous remontent en subtilité vers la chose unique, alors la manière qui nous permet de nous inclure dans cette chaîne est celle de la Connaissance de la Volonté supérieure, celle qui est à l'origine de la manifestation du Monde. Cette Volonté, si elle émane effectivement des sphères d’où émanent la Lumière et la Vie, doit nécessairement être bonne... Par conséquent, cette puissance universelle des choses est la composante éternelle, la part d'étincelle divine présente en chaque objet, un peu comme présentée dans Le sujet de l'entrée dans l'éternitée .
Ainsi l'on devient instruit dans la Science des Philosophe en étant capable de percevoir ce qui est Bon et éternel en toutes choses... "Et-vous-serez Tels-que Lui-les-Dieux, connaissant-le-Bien-et-le-Mal".

par Taranis Sam 27 Mar - 19:19

Interlude sur La connoissance de la puissance universelle des choses :

En regardant la nature et les arbres en fleurs, je me disais que cette puissance universelle n'était ni les bourgeons, ni les fleurs, ni les branches ni les racine de manière spécifique... En revanche elle se manifeste par ces changements réguliers et prévisibles que sont les quatre saisons. Ces changements en eux-mêmes représentent une abstraction, ces cycles sont eux-même inclus dans des cycles plus larges, ce qui fait que s'il y a un été et un hivers tout les ans, ces derniers ne sont pas exactement identiques et présentent des variations (été caniculaire ou pluvieux, hivers plus ou moins rude etc...) Cette puissance universelle en se manifestant obéi donc à des Lois.
Tout en continuant de regarder mes arbres, je me disais que cette puissance universelle était donc la même énergie présente dans un arbre mais qui opérait en ce dernier des changements analogues à ceux des saisons (bourgeons, feuilles, fruits et sommeil en même temps que la saison qui leur correspond)... Cette puissance universelle est donc également à l'origine de la mutation cyclique des choses tout en étant elle-même constante dans sa nature et dans la répétition de ces cycles...
Je me disait donc que cette puissance commune à toute chose devait être l'énergie vitale en elle-même et l'espace de liberté que le Divin créateur nous octroi en nous permettant d'expérimenter le fait d'être synchronisé ou non avec ces Lois... Par conséquent je me dis que cet énergie vitale dans sa nature pure est stable et continue, mais que dans le monde matériel elle peut faire preuve de modulation de qualité...
Finalement le fait de connaître chaque cycle et chaque aspect positif de ces dernier permet de suivre la Nature dans ses Oeuvres. Etant synchronisé avec la nature on en viens à mieux appréhender son aspect constant, et finalement la sagesse qu'elle peut nous inculquer. Vu comme ça la Science des Philosophes peut être la voie de moindre résistance (pas du moindre effort) aux transformations de la Nature pour devenir un avec cette dernière... Car après tout, cette puissance universelle nous compose aussi...

par Hermaphrodite Dim 28 Mar - 19:17

Taranis a écrit:
Grillot de Givry a écrit:NICHOLAS Valois l'alchimiste, a dit : « La Science des Philosophes est la connoissance de la puissance universelle des choses. »

La Science des Philosophes, n'est pas une science morte et sèche, uniquement associée à un enseignement intellectuel mais bien un logos, un corpus vivant et conscient qui enseigne l'utilisation de la pensée pour atteindre la Sagesse puisque, rappelons-le, Philo-sophia est l'amour de la Sagesse.
Nicholas Valois nous indique que cette science est la connoissance de la puissance universelle des choses, c'est à dire le fait de faire l’expérience, d'avoir conscience de la source unique de toute manifestations. Tout un programme puisque s'il est facile de comprendre que la chose unique se divise de manire successive jusqu'à donner la myriade de forme, il est déjà beaucoup plus compliqué de le percevoir directement...
Mais en quoi cette Science et cette connoissance sont-elles liées ?
Il me semble que si la myriade de Conscience qui sont plus évoluée que nous remontent en subtilité vers la chose unique, alors la manière qui nous permet de nous inclure dans cette chaîne est celle de la Connaissance de la Volonté supérieure, celle qui est à l'origine de la manifestation du Monde. Cette Volonté, si elle émane effectivement des sphères d’où émanent la Lumière et la Vie, doit nécessairement être bonne... Par conséquent, cette puissance universelle des choses est la composante éternelle, la part d'étincelle divine présente en chaque objet, un peu comme présentée dans Le sujet de l'entrée dans l'éternitée .
Ainsi l'on devient instruit dans la Science des Philosophe en étant capable de percevoir ce qui est Bon et éternel en toutes choses... "Et-vous-serez Tels-que Lui-les-Dieux, connaissant-le-Bien-et-le-Mal".

Merci pour ton partage mon Taranis, qui pousse à te te rejoindre amicalement sur ce chantier...

Grillot de Givry a écrit:NICHOLAS Valois l'alchimiste, a dit : « La Science des Philosophes est la connoissance de la puissance universelle des choses. »

à mon avis je dirai que,

La Science avec un "S" de majesté ici... serait mieux traduite par la *Sapience*, car elle vise une approche globale, synthétique et fondamentale du Crée en tant que Nature naturante et Nature naturée, mais aussi de l’incréé en tant que source de l'énergie protéiforme à l'origine de la Création.
Les Philosophes dont il est question ici ne sont pas les raisonneurs à outrance, prenant pour appui le segment de savoir intellectuel et cognitif leur servant de repère, et encore moins des sophistes palabreurs... mais de véritables amoureux de la randonnée céleste, étudiant sous la houlette du Maître véritable, sans autre ambition que celle d'être le plus performant et le plus compétent qu'ils leurs soit donner d'être chaque jour d'avantage en tant que humble serviteur de l'utilité commune. C'est pourquoi ils sont à la queste non plus uniquement d'un savoir livresque, ou théorique, mais d'une fusion parvenant au confondement entre l'oeuvre et l'oeuvrant, par réception d'un savoir, par compréhension de sa mesure ou portion de vérité, par assimilation de ses arcanes, et par transmission fidèle autant-que-possible de son enseignement, ceci leur permettant de passer du savoir,à la connaissance, et de la connaissance à l'illumination, par palier progressif sans racccourcis ni détour.
La Puissance Universelle des choses, étant ce que le divin Djehouty/Thoth/Henock/Hermès a appelé dans sa Table d’Émeraude, la Force forte de toute forces. elle est ce Feu Centrale de l'Âme Universelle qui anime toute la Création et dont le reflet est l'âme-de-vie individuelle vitalisant toute forme peuplant cette Création, des plans visibles aux plus éthérés.
Le Neter des Neterou... L'Être des êtres, dont l'Energie Infinie se manifeste dans la Création selon la divine proportion dont est susceptible chaque énergie-pensée-forme qui en véhicule l'infinie Beauté par adaptation.

par Taranis Lun 29 Mar - 15:43

Coucou mon Hermaphrodite, et merci de te joindre à nous Smile

Suite à ton message voici ce que tout cela m'évoque :

Je ne sais pas s'il est pertinent de parler de créer et d'incrée... Dans la mesure où nous sommes capable de penser à une chose, il me semble que cette dernière existe... Après c'est peut-être juste une question de sémantique...

Je pense que pour progresser dans ce chemin de la puissance universelle des choses, il nous faut nous rappeler que cette dernière proviens des sphères au dessus de nous, il s'agit donc d'être capable de nous aligner sur les Consciences plus évoluées. Il me semble qu'il deviens alors nécessaire d'associer la responsabilité personnelle qui consiste à la mise en pratique et l'élargissement de la vision générée par la réception des pensées subtiles via l'intuition.
Cette puissance universelle donc ne pourra s'acquérir que progressivement suivant la capacité à recevoir, c'est à dire à l'ouverture d'esprit et l'épuration, mais également à la valorisation des information reçu par leur mise en pratique.
Cette "connoissance de la puissance universelle des choses" n'est donc pas une chose en zéro ou un mais bel et bien une voie, un chemin en lui-même. Ce chemin est celui du rédempteur universel (Christ cosmique ? ), ce catalyseur qui nous permet d'être sans cesse plus aligné et mieux synchronisé sur la vibration de l'anima mundi comme tu nous le fait remarquer très justement.

Nous venons ici d'entrer dans la première méditation de Grillot de Givry, méditation nommée "le Subjectum Artis"... Le Sujet de l'Art et rien que là il y aurait je pense beaucoup à en dire car effectivement cet art de la transmutation alchimique se conçoit aux travers des facultés de la Conscience qui ont, je pense, davantage à voir avec les facultés artistiques et créative qu'avec la logique pure, cette dernière n'intervenant que dans un second temps. Il me semble donc que ce sujet de l'art sera associé à la manière dont on peut élargir ses perceptions sans se fourvoyer vis à vis de l'interlocuteur au bout du fil...

par Taranis Sam 10 Avr - 20:37

Grillot de Givry a écrit:Dans la nuit obscure de ton âme, tu as parfois aspiré, mon Disciple, à une Lumière incommensurable qui viendrait, en un jour lointain et indéfini, illuminer ta détresse.

Lorsque nous sommes perdus dans des désirs très matériels ou plongés dans d'infernales cogitations relatives à l'enfer que décrit Dante Alighieri, il me semble que nous expérimentons ce que G-V appelle " la nuit obscure de ton âme". C'est un état emplit de craintes et d'inquiétudes fantasmagoriques qui nous plonge dans une spirale descendante.
Cependant parfois, touché par une intuition fulgurante et recevant une pensée subtiles provenant des sphères supérieures, nous aspirons alors de manière ponctuelle à la sagesse et à la paix de l'âme. Cette propension à souhaiter de manière ératique est bien mise en avant par le vocable de "Parfois"... Il me semble que cela fait d'ailleurs écho au fait d'attendre le loisir et le calme pour parvenir à commencer à construire son édifice de pensée.
Il nous arriver donc de rêver de manière fuagce à cette lumière qui viendrait au conditionnel, un peu comme un gros coup de bol, illuminer notre détresse... D'une certainne manière il es positif de pouvoir se dire que nous pouvons échapper à la fatalité de la sphère du destin, cependant pour le moment il ne semble y avoir nulle route, nul chemin tracé, nulle compréhension des étapes à franchir pour atteindre cette hypothétique Lumière incommensurable qui arriverait effectivement dans un jour lointain et indéfini.

La lumière incommensurable dont on parle ici n'est pas une illumination mystique, un flash de lumière qui proviendrait d'un délire mais bien une compréhension profonde et éclairée. Cette Lumière est celle de l'intelligible. Pour le moment donc, nous sommes dans un état où, conscient de l'ampleur de la tâche, conscient de sa difficulté, conscient du temps imparti très limité qui est le notre, nous sommes en mesure d'imaginer de manière très imprécise les richesses qui sont à la hauteur du travail à fournir... Rappelons d'ailleurs que sans le secours des Consciences supérieures, il n'y a aucun espoir de sorti du sinistre labyrinthe...

par Taranis Lun 12 Avr - 17:43

Quoi que l'on en dise, la "nuit obscure de l'âme" est une expérience nécessaire par laquelle il faut passer. C'est par l'exploration de cette détresse que nous parviendrons plus tard à la Connaissance... Car au fond, qu'est-ce que cette détresse sinon de la maladresse, de l'incompétence et de l'ignorance ? En reconnaissant et en explorant cet espace encore laissé au bon vouloir des maires du palais, on peut commencer à changer et à faire amende honorable, à recherche le repentir sincère.

Cela dit, reconnaître cette zone de faiblesse c'est potentiellement en faire une force puisque c'est prendre conscience que la matière qui nous compose, et qui actuellement transpire de peur et d'inquiétude, peut devenir un fertile terreau pour nos pensées les plus justes et les plus harmonieuses. Lorsque l'on explore les ténèbres nous quittons déjà une certaine forme de détresse puisque nous prenons conscience de ce qu'il y a dans cet espace. En prenant volontairement la bride de notre faculté volitive et en l'employant pour explorer nos parts d'ombres, nous prenons le chemin qui nous permettra de reconquérir le sceptre de pouvoir de manière progressive. Ce point focal que l'on apprend alors à domestiquer malgré les perturbations émotionnel, pourra par la suite devenir le vecteur et le canal d'une volonté supérieure, mais cela ne viendra qu'avec la responsabilité individuelle.
Il ne s'agit pas en effet de déléguer totalement tout type de responsabilité aux sphères célestes, ce qui serait une considérable réduction de notre liberté, mais bien d'être capable d'assumer ses choix et d'accepter leurs conséquences... Ce qui est tout à fait l'opposé de ce que la société actuelle nous enjoint à faire...

par **Lug** Mar 13 Avr - 11:44

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Mon Taranis, j’en profite pour saluer ton courage et ton endurance à l’ouvrage. Comme tu peux le constater, plus on avance dans l’escalade de la montagne, plus l’air se raréfie et moins il y a de participant pour la varappe. Comme dit si justement notre Grillot :

Grillot de Givry a écrit:Beaucoup ont entendu discourir du Grand Œuvre. Quelques-uns se proposent de s'y adonner, mais bien peu en abordent la question.

Ou encore comme le dit l’adage populaire : beaucoup d’appelés et peu d’élus, c’est la loi du genre.

Grillot de Givry a écrit:Dans la nuit obscure de ton âme, tu as parfois aspiré, mon Disciple, à une Lumière incommensurable qui viendrait, en un jour lointain et indéfini, illuminer ta détresse.

Dans ce trop, Grilot de Givry nous place devant la nécessité d’activer et de maîtriser une de nos plus importantes facultés supérieures, je veux parler de la FOI.

Pas celle de ceux qui pensent qu’il n’est possible de l’activer qu'en s’empressant de lui passer la camisole d’une quelconque religion, mais bien cette faculté supérieure à la Raison et à sa fonction qu’est l’intelligence, dont l’épanouissement ne s’effectue que dans les limites étriquées des lois de causalité. La FOI est ici l’attribut essentiel que doit mettre en œuvre le disciple s’il veut franchir les limites de son intellect raisonneur, pour partir explorer l’immensité de cette terra incognita qu’est le champ de son ignorance. Il indique par ailleurs, qu’il ne faut pas trop se faire d’illusion sur la rapidité de la progression qui permettra de débroussailler l’inextricable enchevêtrement constitué par les savoirs obsolètes, les conditionnements culturels et cultuels, les certitudes imbéciles, les lieux communs et autres préjugés accumulés par l’intellect raisonneur. Il va donc falloir une FOI de charbonnier, une endurance adamantine avant que d’espérer entrevoir un rayon de la Lumière Incommensurable de la Vérité.

Si la Raison ne peut se développer sans le concours de sa fonction naturelle qu’est l’intelligence, la Foi à son tour a nécessairement besoin de son instrument essentiel qu’est l’Intuition. Grillot de Givry, en Maître des horloges spirituelles, ne place pas la charrue avant les bœufs, il nous fait en même temps la démonstration de ses compétences dans la mise en pratique de son Magistère, et de la confiance que son disciple peut avoir à le suivre.

par Taranis Ven 16 Avr - 19:03

Merci beaucoup pour ce message mon Lug, j'y reviens régulièrement tant il y a assimiler dans ce dernier...

Grillot de Givry a écrit:Tu as rêvé, vision confuse, d'allégresses, d'harmonies surhumaines,d'omniscience, de puissance illimitée.
Tu as pressenti - après les ténèbres et la morne tristesse du chaos où, confusément, tu te débats - de la splendeur.

Dans le premier trop, Grillot de Givry nous invite, en tant que Disciple, à bien garder en mémoire que l'idée qu'il se fait du grand-oeuvre est encore profondément déformée par son ignorance. En effet les mots tu as rêvé renforcé immédiatement après par vision confuse nous invite à la plus grande Prudence quand à nos propres perceptions. Si en effet le rêve est un état où l'on est en contact avec l'au-delà, il est également généralement complètement déconnecté de l'aspect concret et pratique duquel il n'est pas bon de se séparer.
Il me semble également que notre maître nous enseigne que ce qui va suivre, c'est à dire d'harmonies surhumaines,d'omniscience, de puissance illimitée sont justement de doux rêves et qu'ils constitue une vision confuse, c'est à dire à mon sens une voie d'égarement.
Il me semble qu'ici G-V nous introduit également subtilement une autre de nos facultés supérieures qui est l'Imagination. Et si ce que l'on imagine est déjà un pas vers sa réalisation puisqu'on commence par penser avant de parler et d'agir, ce n'est pas pour autant que ce qu'on imagine va devenir subitement réalité par l'opération du Saint-Esprit...

C'est ainsi que dans le second trop, après avoir insisté une fois de plus sur notre état non-seulement d'ignorance mais encore d'incompétence à ce stade de l'étude, on nous parle de pressentiment c'est à dire de la perception confuse d'un futur à venir. Futur qui comprendra une forme de splendeur lorsqu'à force d'effort et d'ascèse nous aurons dépassé les ténèbres, la morne tristesse, la confusion et le chaos... De manière subtile encore une fois, Grillot de Givry nous invite donc à identifier dans notre vie l'ignorance qui constitue les ténèbres, mais également les pensées à l'origine d'émotions qui sèment le chaos dans notre état intérieur. Il nous invite à relever les notions et les concepts Imprécis, ceux donc qui nécessite une étude plus approfondie et également ce qui créer de la confusion, c'est à dire à mon sens, ce qui est relatif d'un manque conséquent de discernement.
Grande profondeur donc dans ce second trop puisque notre guide nous rappelle non-seulement ce qui à déjà été dit par rapport à l'enfer des passions et des émotions ainsi que de l'ignorance, mais encore il ajoute des subtilités à l'ascèse que doit réaliser celui qui entend cheminer sur cette Voie de l'Absolu...

par Taranis Dim 18 Avr - 18:53

Grillot de Givry a écrit:Tu as rêvé, vision confuse, d'allégresses, d'harmonies surhumaines,d'omniscience, de puissance illimitée.

Un des lieux communs que l'on retrouve le plus chez les personnes "spirituelles" est cette fameuse quêtes du bonheur. Je pense que Notre guide ici nous fait une liste des choses que l'alchimiste chevronné peut accomplir mais qui ne sont que ce qui est donné de surcroix et qui ne doit pas consitutuer un but en soi, sous peine de devenir une voie d'égarement.
Pratiquer une discipline spirituelle quelle quelle soit et en attendre une forme de bonheur et d'allegresses, c'est s'éloigner de l'inconditionnel puisque la recherche est alors motivée par le plaisir personnel.
De même, on peut souhaiter des états mystiques délirants et des états de consciences ecstatiques, une manière de percevoir les harmonies surhumaines, mais qui se révèlera complètement inutilisable dans le quotidien le plus banal...
Parmis les capacités psychiques, il existe les dédoublements et les voyages astraux, mais à quoi bon vouloir l'omniscience si l'utilité de ces facultées est d'aller zieuter la voisine sous sa douche en volant à travers les murs ? Quand bien même on souhaiterai obtenir ces facultés pour des activités moins triviales, on peut souhaiter la Connaissance pour obtenir une forme de suprématie... Il me semble d'ailleurs que cette omniscience est une déclinaison de la communication avec des Consciences spirituellements supérieures, cela dit si la noblesse n'est pas au rendez-vous ce sera encore une limite qui devra être dépassée...
Que dire encore du rêve d'acquérir toujours davantage d'énergie vitale si c'est pour fondamentalement semer la disharmonie autour de soi et faire le mal en étant convaincu de faire le bien ? La puissance illimitée ne me semble intéressante qu'en étant capable de la doser pour faire en sorte que celui ou celle à qui on entend en donner une partie ne fasse pas d'indigestion...
Ces conseils me semblent particulièrement intemporels, puisqu'ils peuvent s'appliquer à l'humaine nature quelle que soit l'époque ou la civilisation.

par Taranis Lun 19 Avr - 11:37

Grillot de Givry a écrit:Tu as pressenti - après les ténèbres et la morne tristesse du chaos où, confusément, tu te débats - de la splendeur.

Le pressentiment est d'une certaine manière la capacité permettant de sortir de l'ornière de notre ignorance ainsi que le faisait remarquer notre Lug. Il me semble intéressant de voir les déclinaisons quotidiennes de cette application. Lorsque ce pressentiment à été longuement cultivé lors du parcours de la Conscience et qu'il s'appuie sur des Connaissances stockées dans le corps spirituel, il semble évident qu'il y a toujours quelque-chose de plus à recherché. Loin de se contenter d'une quelconque technique ou vision des choses que l'on ne ferait que répéter style "perroquet de l'éducation nationale" la Conscience activant sa faculté Intuitive cherche sans cesse à élargir son champ de Connaissance par la simplification et la synthèse. Loin d'être dans une recherche de complexification à outrance, ce qui serait un débordement de la raison, il reste cependant une volonté d'associer des savoirs précis dans un champ unifié de plus en plus large.

Il me semble que la splendeur n'est donc pas à considérer comme une vision soudaine et éblouissante mais bien comme une manière de vivre. Cette splendeur à mon sens existe de manière préalable à nos conceptions, c'est nous qui nous élevons à un niveau vibratoire qui nous permet de percevoir cette dernière. Il me semble d'ailleurs que si cette splendeur existe, elle est universalité, cohérence, harmonie et constance.

Tant que nous restons focalisés sur les choses qui nous font de la peine ou nous chagrine, nous sommes en réalité focalisé sur notre ignorance et nous ne faisons rien pour y remédier. Ce n'est que par l'accroissement du champ de Connaissance que la Conscience peut atteindre un degrés d'universalité qui lui permettra de réaliser que le "défaut" qu'elle perçoit dans le monde s'inscrit en réalité dans une logique beaucoup plus large dont elle ne percevait auparavant pas les tenants et aboutissants. Cela me rapelle le fait que la tristesse est considéré comme le premier des douze péchés hermétique... Car s'attrister d'une situation ou d'une chose, c'est être incapable d'en percevoir l'aspect positif et Bon qui doit nécessairement exister puisque que tout est issu du Tout...
Employer convenablement l'intuition c'est nous permettre de donner du sens à ce qui auparavent ne semblait pas en avoir...

par Taranis Mer 14 Juil - 16:03

Girllot de Givry a écrit:Et voici que la ligne d'horizon de ta vie s'empourpre, et le laisse entrevoir quelque chose de meilleur et de plus parfait.

Guidé par l'intuition et la Foi, les limites de pensées de la Conscience (la ligne d'horizon) vont s'élargir progressivement pour pouvoir être touchée par la sphère de la Providence (couleur pourpre). Lorsque la Conscience choisi volontairement de s'ouvrir à ces influences, elle perçoit l'aspect rustique actuel de ses formes-pensées et le fait qu'elle puisse en permanence évoluer si elle le souhaite (aspect meilleur et plus parfait).

par Taranis Ven 16 Juil - 9:15

Grillot de Givry a écrit:Empresse-toi de te diriger vers cette lueur encore indécise. Suis-la ; c'est l'étoile des Mages qui se lève pour toi et qui va te conduire, si tu ne la quittes du regard, vers le Maître du Monde.

Lorsque que le Disciple, le lecteur, sera capable de faire naître par la foi et l'intuition le sentiment de perfectibilité (lueur indécise) il devra encore structurer sa pensée et apprendre à fortifier ses perceptions sans attendre, de peur qu'elles s'évanouissent (empressement à se diriger).
Ces perceptions sont intelligentes et conscientes et contiennent des indications qu'il convient de mettre en pratique (Suis-la) pour poursuivre la route vers la Jérusalem céleste (l'étoile des Mages avec sa majuscule en indique la direction vers le ciel). Cette direction est la bonne et la voie est tracée à partir du moment où l'officiant parviens à conserver une certaine constance (si tu ne la quittes du regard) et permettra de se mettre en relation avec des Consciences d'un niveau vibratoire bien supérieur (le Maître du Monde) à ce qui a été connu jusqu'alors.

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