La Fraternité d'Hermès
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Réflexion sur le Bien et le Mal

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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:17

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Ven Déc 11, 2009 4:42 pm
Lug a écrit:

Lorsque l’on aborde le problème du discernement, on accède à la Faculté la plus importante de l’esprit…

Discerner, c’est apercevoir, distinguer, reconnaître, séparer… C’est donc nécessairement hiérarchiser le plus du moins, le haut du bas, le constructif du destructif, le subtil de l’épais, le lumineux de l’obscur, le lourd du Léger, le « Bien » du « Mal ». C’est par l’exercice de cette Faculté que nous accédons à la vision du troisième œil, et la compréhension des Lois de causes à effets. Cette compréhension étant l’affranchissement des chaînes qui entravent notre liberté. Comme le disent si bien les Tablettes de Thoth : « Connaître les Lois c’est être libre »

Prenons l’exemple du « bien » et du « mal », que nous pourrions tout aussi bien dénommer « le négatif » ou le « positif », mais une vieille tradition, maintenant multi séculaire, désigne ces forces naturelles sous le vocable « bien » ou « mal », et je continuerais donc d’utiliser ces appellations pour les commodités de la communication.

Il est historiquement constant, que ce qui marque le début d’une civilisation se caractérise par la révélation d’un code de moralité commune, que ce soient les lois de Manou, le Code d’Hammourabi, les Lois de Maât ou les Tables de la Loi Moïsiaque, entre autres ; tous se caractérisent par des règles qui définissent ce qui pour l’ensemble d’une population sera considéré comme le « Bien » ou le « Mal ». Et c’est seulement après avoir reçu ce code de moralité, que la civilisation commence réellement à s’épanouir. Plus cette moralité est élevée, plus la civilisation qui s’y rattache sera grande et rayonnante… Moins cette moralité est élevée plus la civilisation sera brutale, barbare, rustique, primaire, bestiale.

Ici, l’acquis historique, objectivement observable, permet réellement, au travers de la connaissance de discerner une échelle de valeurs qui existe entre un code moral élevé et un autre de niveau inférieur, dans ses applications causales. Toutes les grandes civilisations avaient un code moral (notion du « bien » et du « mal ») très élevé.

Pour ce qui est de notre civilisation (judéo-islamo-chrétienne), notre code de moralité commune est celui basé sur les Tables de la Loi de Moïse, les fameux dix commandements, et les 7 péchés capitaux, qui reprennent une partie des 12 péchés hermétiques, leur source originelle.

Ce petit préliminaire permet de comprendre que l’élévation du champ de conscience ne peut se faire, sans satisfaire aux Lois de causes à effets. L’accession au subtil, aux perceptions spirituelles, à l’immatériel, et par voie de conséquence à notre divinité, passe nécessairement par la culture et la pratique des vertus… Et cette pratique implique que nous soyons bien évidemment capables de les distinguer de nos vices… Car nous sommes tous, à égale parité, constitués de vices et de vertus que nous portons totalement en potentialité en nous.

Cette faculté de discernement est couramment brouillée à cause de la multiplicité des événements et l’infinité des situations que nous rencontrons dans notre quotidien. Tant et si bien que nombre de personnes finissent par considérer qu’entre le « bien » et le « mal » il n’y a au bout du compte aucune différence de nature, et qu’un « bien », par le jeu d’une sophistique aiguisée, peut se révéler un « mal » et inversement. Et si comme je le dis dans une de mes petites Clavicules de la Sapience, l’excès d’une vertu peut la transformer en vice… Il convient de considérer que l’excès d’un vice n’en change pas sa nature, ce qui permet de comprendre que le subtil pour se maintenir sur le plan vibratoire qui est le sien nécessite une volonté constante de la part de celui qui souhaite s’y maintenir, alors qu’il n’est pas nécessaire de faire d’effort particulier pour sombrer dans l’obscur, le lourd, l’épais, le coagula des alchimistes.

L’un, la vertu, implique donc l’effort, l’attention, la volonté individuelle, c’est donc l’expression d’une souveraineté, celle d’un libre arbitre conscient et nécessairement responsable. Et l’autre le vice, la faiblesse ou le péché, qui est la négation de cette volonté, de cette liberté, de cette conscience responsable, celle qui implique que le roi règne sur son royaume.

Le Divin Créateur, qui n’attend rien de nous, et qui dans un Amour Absolu, nous a voulu LIBRE, n’a pas pu faire autrement que de créer les conditions de cette extrême liberté, en nous offrant tous les champs du possible dans le jardin du « bien » et du « mal » ; les Lois de causes à effets ne sont là que pour rendre ces champs possibles, et ne sont donc que la démonstration évidente de cette volonté Divine de nous vouloir LIBRE.

Donc, si nous sommes libres, et que nous avons la possibilité de choisir (et un non-choix est toujours un choix), cette liberté n’a de raison d’être que si nous sommes capables de faire ces choix en fonction de notre faculté de discernement, faculté qui sera d’autant plus pertinente, qu’elle reposera sur un niveau élevé de Connaissance. Les choix, possible dans une épicerie, ne seront pas les mêmes que dans hyper marché.

Il n’y a pas d’expériences inutilement négatives, tout est cadeau et celui qui choisit de vivre en barbare inculte sanguinaire et violent, n’aura pas les effets de celui qui choisira de vivre en sage érudit, respectueux par conviction profonde de l’ordre des choses, et par amour partagé, des autres… Les deux sont nécessaire puisqu’ils sont possibles, mais il faudrait manquer singulièrement de discernement, avec les conséquences de cause à effet qui en découlent sur le plan karmique, pour considérer qu’il n’y en a pas un, qui soit supérieur, en élévation, par rapport à l’autre.

En dehors de cette grossière caricature, il convient donc de considérer que malgré l’extrême diversité des situations, tout peut se réduire soit à un vice, soit à une vertu.

Rendre service à quelqu’un qui en a besoin, et qui le demande, sans lui faire peser, sur la conscience, le poids de la reconnaissance est une vertu. Satisfaire un ego orgueilleux en faisant état du service rendu auprès de tiers, est un vice… Toute charité révélée étant par essence vaniteuse… Faire le bien sans faire de bruit, car le bruit ne fait jamais de bien.

Comme exemple c’est moins grossier, mais on est encore loin de la dentelle de soie…La finesse de discernement du « bien » et du « mal » est donc directement en rapport avec le niveau vibratoire de son propre champ de conscience…Un enfant qui dérobe un jouet à son camarade, n’a pas l’impression de faire mal, son champ de conscience étant trop étroit pour percevoir cette subtilité d’un acquis moral vertueux. Mais l’adulte qui assiste à la scène sans intervenir pour apprendre à cet enfant les rudiments de la justice, et le respect d’autrui, porte la responsabilité d’un manque de vertu, dont il aura à rendre compte en vertu des Lois de causes à effets. Ne pas faire le bien lorsque nous sommes en situation de pouvoir le faire, ne revient à rien d’autre que de faire le mal.

Le débat n’est qu’au début…j’attends la suite avec moult intérêts.
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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:25

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Jeu Déc 24, 2009 11:22 pm
Domino a écrit:
Intervenir, dans certains cas, peut aussi relever d'un manque d'humilité, à quel moment peut-on dire que notre intervention est de l'ordre du "Bien"?
Si elle résulte d'une pensée juste en vertus?
"juste de pensée, juste de parole, juste d'action" comment agir de manière juste lorsque l'on a conscience d'à peine effleurer une pensée juste?
Comme je n'ai pas toutes les réponses je vous propose mes questions  

Mais tout cela me fait fortement penser à Force et Prudence, Tempérance et Justice et à retourner étudier !!!  

fraternellement
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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:34

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Dim Juil 04, 2010 11:52 am
Hermaphrodite a écrit:
Citation:
Mais l’adulte qui assiste à la scène sans intervenir pour apprendre à cet enfant les rudiments de la justice, et le respect d’autrui, porte la responsabilité d’un manque de vertu, dont il aura à rendre compte en vertu des Lois de causes à effets


à la place de l'adulte mettons ici le roi
à la place de l'enfant mettons ici le peuple
et pour compliquer le tout, jettons tout ceci en situation de guerre

qu'est-ce que ça donne?

mieux

à la place du roi mettons ici le Sage
à la place du peuple, mettons ici l'ignorant
et pour compliquer le tout, jettons ceci en situation de crise morale (de laquelle d'ailleurs découlent toutes les autres crises)

qu'est-ce que ça donne?

continuons

à la place du Sage, mettons ici le mage
à la place de l'ignorant, mettons ici le sorcier
et pour compliquer le tout, jettons tout ceci sur un champ de bataille

qu'est-ce que ça donne?

combinons l'ensemble

à la place de l'adulte, mettons ici le roi sage et mage
à la place de l'enfant, mettons la masse inculte et barbare
et pour compliquer le tout, jettons ceci dans notre civilisation actuel

qu'est-ce que ça donne?
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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:35

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Mer Avr 04, 2012 6:17 pm
Hermaphrodite a écrit:
Lug a écrit:
Ne pas faire le bien lorsque nous sommes en situation de pouvoir le faire, ne revient à rien d’autre que de faire le mal.


C'est si juste, qu'un dicton politique dit : Le pire ce n'est pas la méchanceté des hommes mauvais, mais c'est le silence des hommes bons.
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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:36

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Mer Avr 04, 2012 7:29 pm
Hermaphrodite a écrit:
Lug a écrit:
Il est historiquement constant, que ce qui marque le début d’une civilisation se caractérise par la révélation d’un code de moralité commune, que ce soient les lois de Manou, le Code d’Hammourabi, les Lois de Maât ou les Tables de la Loi Moïsiaque, entre autres ; tous se caractérisent par des règles qui définissent ce qui pour l’ensemble d’une population sera considéré comme le « Bien » ou le « Mal ». Et c’est seulement après avoir reçu ce code de moralité, que la civilisation commence réellement à s’épanouir. Plus cette moralité est élevée, plus la civilisation qui s’y rattache sera grande et rayonnante… Moins cette moralité est élevée plus la civilisation sera brutale, barbare, rustique, primaire, bestiale.

Ici, l’acquis historique, objectivement observable, permet réellement, au travers de la connaissance de discerner une échelle de valeurs qui existe entre un code moral élevé et un autre de niveau inférieur, dans ses applications causales. Toutes les grandes civilisations avaient un code moral (notion du « bien » et du « mal ») très élevé.

Pour ce qui est de notre civilisation (judéo-islamo-chrétienne), notre code de moralité commune est celui basé sur les Tables de la Loi de Moïse, les fameux dix commandements, et les 7 péchés capitaux, qui reprennent une partie des 12 péchés hermétiques, leur source originelle
.


Sans vouloir créer de polémique, et avec ta permission, je souhaiterais savoir quelque chose s’il te plaît.

Puisque les civilisations se succèdent sur Terre, la notre (la Judéo-islamo-chrétienne) ayant atteint le Nadir de l'involution dans l'ère des Poissons, est appelé soit à être totalement détruite, comme le furent les anciennes civilisations, soit à renaitre de ces cendres pour une ultime danse, par la refonte totale de son système, politique, social, économique, financier, cultuel et même culturel.

Pour l'ère du Verseau dans laquelle nous entrons, qu'est ce qui pourra être le ciment de la nouvelle civilisation qui naîtra? Quel élément, quel code morale, quel pourra être la fondation ontologique de cette civilisation?...

Peut-être suis-je abscons dans ma formulation, mais je veux dire, vers quel modèle social, politique, religieux, spirituel, devrons nous tendre pour espérer entamer un travail collectif sur le plan Politique et social, menant à la remontée de l'échelle que nous avons entièrement descendu dans notre dégénérescence?

Prenons un exemple concret... L'Afrique

Terre, minée par les guerres, les coups d'états, le terrorisme, le Sida, la famine, la sécheresse, le tribalisme, la sorcellerie, l'ignorance, la superstition, les sectes, l’analphabétisme, incivisme, la division, l'exploitation, le vol, le viol, le pillage des biens public, la corruption cancérigène, la pauvreté, les séquelles de l’esclavage, la colonisation et maintenant la mondialisation au sein de laquelle, elle ne vaut rien, elle ne va nulle part, avec une jeunesse qu'on prive de ses rêves, que l'on cantonne après leur études universitaires à n'être que des chauffeurs de motos-taxi, des voyous, des brigands de grands chemins, de coupeurs de route, des suppôts du diable…

Qui pourrait croire que Jadis, ceux-là même dans un passé qui défi la mémoire furent des bâtisseurs de pyramides, qui peut croire qu’ils furent les acteurs de civilisation DOGON éclatante par son érudition... qui peut croire... pas même eux même.

Et à chaque fois que s'élève au milieu d'eux un « Moise » du Genre Krumat, Kadhafi, Lumumba, Sankara, Mandela... il est soit tué, soit muselé, soit enfermé, affaiblit au point que le rayonnement dont il devait faire l'objet est divisé par 100 voir 1000.

En l'état actuel des choses, tu nous as dit dans l'un de tes messages (j'ai oublié lequel, pardonne moi) que l'œuvre la plus grandiose que puisse bâtir les Hommes sur cette Terre, est la Civilisation.

À ton avis, laquelle civilisation, fondée sur quoi, quel code moral, quel ontologie, quel Verbe fédérateur serait capable de réunir ces oubliés de l'histoire, ces pantins des nations puissantes, ces marionnettes des forces mondiales... quelle civilisation pourrait leur permettre de sortir la tête de l'eau et d'entamer le chemin vers le rayonnement qu'ils eurent jadis?

Est-ce même d'abord possible?
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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:37

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Jeu Avr 05, 2012 6:35 am
Setanta a écrit:
Il me semble que ta vision ne repose que sur l'homme mon Hermaphrodite. Tu sembles oublier certains cycles à l'intérieur de plus grands cycles apportant de nouvelles énergies et orientations possibles.

L'homme seul, livré à lui-même, ne peut qu'involuer.
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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:39

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Jeu Avr 05, 2012 9:36 am
Lug a écrit:

Comme à ton habitude, mon Hermaphrodite, tu poses des questions tellement imprécises qu’il est toujours difficile d’y répondre avec la rigueur voulue sauf à écrire un livre de 500 pages...

Tu cherches à faire entrer la mer dans un dé à coudre, et tu veux construire une cathédrale avec une seule et grosse pierre...

À supposer que tu aies les connaissances pour le faire, que répondrais-tu à un enfant qui ne maîtrise pas encore la lecture et l’écriture primaire, s’il te demandait brutalement : toi qui sais, dis-moi précisément comment fonctionne une centrale nucléaire ?

Je vois que tu n’as toujours pas retenu le sage conseil que je m’efforce de répéter chaque fois que de besoin et qui est : un pied devant l’autre...

Alors, bien que j’ai, dans mes nombreux écris qui te sont facilement accessibles, déjà répondu en partie à tes profondes interrogations, je vais me contenter, pour le moment, de rectifier certaines erreurs grossières que renferme ton petit exposé.

Avant que n’intervienne la prochaine civilisation propre à l’Ère du Verseau, je crois avoir déjà expliqué qu’entre la fin d’un signe et l’avènement du suivant, il existe un interrègne qui lui est toujours gouverné par la Balance (Justice), nous sommes dans cette période ou Karma-Némésis va faire son office.

Tu te demandes encore qu’elles pourraient être les constituantes de la prochaine ontologie ?... Voilà mon Hermaphrodite, une question d’ignorant qui ne fait pas honneur aux richesses des enseignements auxquels te donne accès la Divine Providence. Crois-tu sérieusement que ce qui est universellement Juste ait besoin de s’adapter aux humeurs frivoles et aux modes passagères ?

Cette ontologie ne sera pas nouvelle, mais se rapprochera simplement de celle que nos illustres aïeux ont reçu «lorsque les dieux régnaient sur Terre», et qui n’a pas la moindre ride. Les Védas en parlent abondamment, comme le Mahâbhârata, le Râmayana, le Popol-Vuh des Mayas, le Zend Avesta, les Upanishads, le Taö, le livre des morts de l’ancienne Égypte, le Sépher de Moïse, le Corpus Hermeticum... Il suffit simplement de revenir aux sources pour retrouver la pureté de l’eau originelle...

Ton exemple de l’Afrique, qui, fort légitimement, te concerne directement est un des plus explicites. D’abord, depuis le Déluge, remarquons que ce continent n’a eu qu’une seule et grande civilisation dont le rayonnement la classe parmi les plus grandes, je veux parler de l’ancienne Égypte. Autant cette civilisation, qui n’était pas d’origine africaine, mais atlantéenne, a été un phare (symbole de la grande Alexandrie) pour les peuples d’Occident, autant pour les peuplades africaines, marquées par un tribalisme ancestral, elle n’a fait fleurir que des pousses chétives nubiennes...

L’occident, pour se préserver de l’effondrement de l’Empire romain et du chaos engendré par les invasions barbares qui s’est répandu à cette époque, a constitué le système féodal en réaction. Les Nations se sont édifiées sur ce système féodal, ce qui a engendré sa nécessaire disparition. À l’inverse l’Afrique qui est d’abord un continent avant d’être un ensemble de nations, repose sur le système tribal, et n’a jamais fait d’elle-même l’effort d’édifier ses propres Nations. À quelques rares exceptions, les Nations africaines sont l’oeuvre des colonisations, cette greffe contre nature qui ne produit que vice et corruption des dirigeants et des fausses démocraties des républiques bananières...

Concernant les Dogons, je parlerais plus d’une peuplade ayant reçu des enseignements, dont elle n‘a pas intégralement assimilé le contenu, et qui lui a donné un certain éclat, que d’une civilisation au sens étymologique du terme...

L’Inde a été une très grande civilisation, les Incas, et les Mayas ont été de très grandes civilisations, la Perse, l’Égypte, les Étrusques et les Celtes ont été de grandes civilisations dont le rayonnement et les influences sont toujours perceptibles, même de nos jours. Que reste-t-il de l’influence des Dogons ? Un vague souvenir, et encore... Même en Afrique, combien de peuples se réclament encore de cette supposée civilisation ?

Aujourd’hui, l’Afrique, mais maintenant l’ensemble du monde occidental, et bientôt du monde oriental vont sombrer, car ils sont atteints par le plus mortel des virus : la CORRUPTION !

Toutes les grandes et précédentes civilisations ont disparu uniquement à cause de ce virus. Que ce soit celle de l’Empire du Bélier de Ram, ou celle de l’Empire Romain, c’est la corruption de la pureté ontologique qui cause la perdition des peuples, et ce par décret et application de la Justice Divine.

Ne confondons pas Moïse, Osiris, Zoroastre, Rama, Orphée ou les jumeaux Hunahpù et Ixbalamqué avec Krumat, Kadhafi, Lumumba et autre Mandela, qui pour aussi respectables qu’ils puissent être considérés par leurs admirateurs, n’ont pas été les ferments et les bâtisseurs de ce qu’il est légitime d’appeler une grande civilisation. Ces derniers, à ma connaissance, ne véhiculaient aucune ontologie spirituelle particulièrement inspirée...

Si tu cherches un code moral capable de constituer un Verbe vivant fécondant, je n’en connais qu’un seul, celui du Verbe juste en vertus, tel que je m’efforce de l’exposer sur nos sites et forums en partant de la philosophie spirituelle la plus universelle, celle de la tradition Hermétique, qui comme tu as pu le constaté, j’ose l’espérer, n’a rigoureusement rien à voir avec les religions...

Dernière petite précision.

Une peuplade tribale isolée au fin fond d’une immense forêt, conserve pendant des millénaires ses petites traditions culturelles et cultuelles des animistes, sans jamais véritablement évoluer. C’est par l’apport d’un Enseignement que cette peuplade ne possède pas - ce qui se fait généralement par l’intermédiaire d’un Sage ou d’un petit groupe de Sages -, que cette peuplade va brutalement connaître un développement considérable et rapide. L’exemple d’Osiris servant d’illustration à cette affirmation.

Lorsque se lèvera en Afrique celui ou celle qui portera la richesse d’un Enseignement universel en incarnant par l’exemplarité ses Vertus, alors sont Verbe deviendra vivant fécondant et fédérateur...

Le Séquoia, avant d’être un des plus grands arbres de la planète a d'abord été une très petite graine, c’est ainsi que s’applique, analogiquement, les lois de la Nature...  

La prochaine fois pose des questions plus précises et moins nombreuses, si tu veux aller plus loin dans tes analyses...
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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:46

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Jeu Avr 05, 2012 10:11 am
Hermaphrodite a écrit:
Mon Lug si en Français, il y a avait un mot plus fort et plus profond que le Mot "Merci" je te l'aurais dit... mais je n'en connais pas... alors MERCI!

Avec ta permission, j'essaierai de progresser petit à petit dans l'approfondissement de ce que tu viens de me transmettre.

Toute ma Gratitude
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Message par modeste Sam 25 Juin - 14:47

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Ven Oct 12, 2012 6:53 pm
Hermaphrodite a écrit:
Mon Lug dans le cadre de mes travaux je suis tombé sur le texte ci-après que penses-tu de cette approche ?
Citation:
Les secrets de l’exode, Messod et Roger Sabbah
editions Jean-Cyrille Godefroy, 557 P, 185 F.F.

L'ouvrage de M. et R. Sabbah, Les secrets de l'Exode, propose une interprétation renversante de l'historicité d'Abraham en l'identifiant à Akhenaton, dit pharaon monothéiste en raison du culte unique qu'il a institué à Aton, le disque solaire.
Cet aspect n'est que le prélude à une tentative d'intégrer l'Exode et ses principaux protagonistes dans l'histoire Egyptienne en "révélant" le noms et les évènements cachés derrière le récit.
Voici un compte-rendu des éléments utilisés et de la théorie générale de Messod et Roger Sabbah.
Il ne nous a pas échappé qu'ignorants des hiéroglyphe et de l'hébreu, nous ne pouvions vérifier la validité des rapprochements opérés. Ils sont donc pour nous "improbables"! Cependant, il ne nous a pas non plus semblé possible d'écarter d'un revers de main cette thèse, qui prolonge les intuitions de Champolion et de Freud sur l'origine Egyptienne des hébreux. Les savants diront si Les secrets de l'Exode relèvent du rationel ou de l'imaginaire...

Sur quels éléments se fonde l'analyse de M. et R. Sabbah?
En premier lieu sur la Bible Araméenne, supposée moins altérée que la Bible Hébraïque, et qui présente effectivement certaines différences essentielles (le départ d’Egypte, le nom de l’Eternel), ainsi que sur les commentaires afférents de Rachi, un rabbin du XI ème siècle dépositaire d’une tradition orale qui éclaire certains aspects du Livre.
Ensuite sur les textes des pyramides et des temples, traduits entre autres par Champollion et Christian Jacques.
Puis sur les (relativement) récentes découvertes archéologiques, comme les tablettes de Tell El-Amarna, il s’agit de documents administratifs qui nous renseignent sur la politique extérieure et intérieure de l'Egypte au temps d’Akhenaton.
Pour les biographies et l’Histoire, l’analyse se fonde sur les textes des égyptologues (Christiane Desroches Noblecourt, Nicolas Grimal, A. Erman et H.Rank).
Pour les langues Egyptienne et Hébraïque M. et R. Sabbah se servent surtout de Fabre d’Olivet, auteur de “La langue Hébraïque restituée”, et de Champollion.
En amont de la thèse développée, se trouve l’idée, défendue par Champollion et Freud, que l’egyptologie détient les clés de l’histoire biblique. Le rapprochement entre les deux ne se serait pas encore effectué en raison de l’hostilité scientifique des egyptologues. Par ailleurs la Bible, remaniée lors de l’exil à Babylone pour satisfaire les exigences des nouveaux maîtres des Hébreux, dissimulerait l'origine égyptienne des Hébreux.
Le pressentiment à l’origine des “Secrets de l’Exode” est cependant qu’Akhenaton, Pharaon dit monothéiste, fondateur d’Akhetaton ville sainte dédiée à Aton, a réuni des prêtres, des artistes et des artisans qui sont devenu le peuple Hébreux.
La comparaison entre l’alphabet phénicien et l’alphabet hébreu, selon Messod et Roger Sabbah, ne montre pas ou peu de liens de parenté. En revanche, toujours selon les deux chercheurs, il existe une corrélation évidente entre les hiéroglyphes et l’alphabet hébreu.
C’est grâce à ces liens que nous serions fondés à considérer l’Egypte comme étant la patrie d’origine du peuple de la Bible. De ce point de vue, il est indubitable que l’ensemble des corrélations sonores, graphiques et symboliques mises en lumières par M. et R. Sabbah présentent un caractère frappant. Certes, il s’agit d’analogies, et toutes ne sont pas convaincantes, mais il se dégage de leur ouvrage une telle cohérence générale que le soupçon de vérité n'est pas interdit!

La thèse
M. et R. Sabbah présentent la Genèse comme le récit de l’expulsion de la population monothéïste d’Akhetaton, conduite sous les ordres du “divin père Aï” par ses neveux ou fils Horemheb et Ramesses.
Pharaon, dans l’Egypte ancienne, est un dieu, l’une de ses prérogatives est de séparer les eaux, comme on le voit sur un hiéroglyphe. Il incarne et maintient l’ordre des éléments.
Akhenaton, après avoir rompu avec la religion d’Amon (celle de son père Aménophis III), dont le temple principal se trouve à Thèbes, a changé son nom Aménophis IV en Ankh Aton, ce qui signifie “la vie d’Aton”, le disque solaire, ou bien “Aton est vivant”, ou bien Anokhi Aton, selon la Bible, “Je suis Aton”.
Le pharaon, afin de rompre avec le passé, construit une nouvelle capitale, dédiée au culte du disque solaire, Akhetaton. Il réunit des prêtres, des artistes, des artisans et leur donne des femmes qui viennent de tout le moyen-orient. Ce peuple bénéficie de toutes les richesses de l’Egypte qui, dans le même temps, se met à péricliter en raison de l’abandon administratif.
Dès lors, Aï, personnage connu en égyptologie sous le nom de “divin père Aï”, prend les rênes du pouvoir. A la mort d’Akhenaton, Semenkharé lui succède pour un an, c’est au tour ensuite de Touthankhamon, puis de Horemheb et enfin de Aï. Ces éléments historiques sont issus des travaux en égyptologie.
Partant de là, M. et R. Sabbah développent la thèse selon laquelle Horemheb et Ramesses (Ramses Ier) seraient les fils de Aï, ils auraient assassiné Akhenaton appelé par la suite Abraham et restauré le culte d'Amon.
Ramesses (issu de Ra) serait Moïse, Horemheb (le général) serait AAron et ils auraient eu pour mission de déporter la population monothéiste d’Akhetaton (composée des Yahouds, “prêtres”, et des Apirous, “tourbe nombreuse”) en terre de Canaan, pour extirper l' "hérésie" et assurer une zone tampon entre l’Egypte et les civilisations du moyen-orient. Le divin père Aï, nommé Aton-Aï, Adonaï, aurait été adoré en tant qu’incarnation d’Aton et de successeur de Akhenaton.
Le souvenir de la ville d’Akhetaton, où se trouvait le jardin du roi, avec l’arbre interdit dont les fruits lui étaient réservés, les mythes cosmogoniques et les rites, avant d’être réécrit lors de l’Exil à Babylone viendraient donc d’Egypte.
“Moïse et Aaron furent réunis à leur peuple au-delà du fleuve en Egypte, et rejoignirent leurs pères, les Pharaons, dans la vallée des rois” p 482 .
Les Hébreux auraient voulu revenir en Egypte, mais cela leur fut interdit par l’autorité. Le veau d’or indique qu’Aaron aurait rétabli l’ancien culte à la déesse Athor (vache sacrée), et ce pendant que Moïse (Ramesses) assistait à l’enterrement de Aï. Les Hébreux n’auraient pu s’installer en palestine, pendant quarante ans ils seraient restés vers Moab.
Josuée ne serait autre que Sethi 1er, qui a effectivement conquis toutes les villes de Palestine.

Il est indéniable qu'au point de vue de la stricte rigueur scientifique le travail de M. et R. Sabbah soit difficilement recevable, il est souvent improbable! Les représentants officiels de l'égyptologie ont d'ailleurs éreinté "Les secrets de l'Exode".
Je ne suis pas fondé à confirmer ou infirmer cette thèse, les spécialistes seuls peuvent s'autoriser les certitudes, néanmoins il me semble qu'une telle accumulation d'analogies (surtout linguistiques) constitue ce qu'on appelle, en droit, un "faisceau de présomptions".
Si Abraham est Akhenaton, M. et R. Sabbah ont alors mis en lumière un refoulé historique considérable. La conception de la Révélation en serait, non pas totalement transformée, mais modifiée car Elle se rattacherait alors à la longue aventure spirituelle Egyptienne
Ceci dit, il est écrit dans la Bible que Moïse fut élevé à la cour de Pharaon et les Hébreux sont restés longtemps en Egypte, il ne serait pas étonnant qu'ils aient employé l'écriture Egyptienne.

R.O.
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Réflexion sur le Bien et le Mal    Empty Re: Réflexion sur le Bien et le Mal

Message par modeste Sam 25 Juin - 14:50

Sujet: Réflexion sur le Bien et le Mal   Sam Oct 13, 2012 10:27 am
Lug a écrit:
Hermaphrodite a écrit:
Mon Lug dans le cadre de mes travaux je suis tombé sur le texte ci-après que penses-tu de cette approche ?
Citation:
Les secrets de l’exode, Messod et Roger Sabbah
editions Jean-Cyrille Godefroy, 557 P, 185 F.F.

L'ouvrage de M. et R. Sabbah, Les secrets de l'Exode, propose une interprétation renversante de l'historicité d'Abraham en l'identifiant à Akhenaton, dit pharaon monothéiste en raison du culte unique qu'il a institué à Aton, le disque solaire.
Cet aspect n'est que le prélude à une tentative d'intégrer l'Exode et ses principaux protagonistes dans l'histoire Egyptienne en "révélant" le noms et les évènements cachés derrière le récit.
Voici un compte-rendu des éléments utilisés et de la théorie générale de Messod et Roger Sabbah.
Il ne nous a pas échappé qu'ignorants des hiéroglyphe et de l'hébreu, nous ne pouvions vérifier la validité des rapprochements opérés. Ils sont donc pour nous "improbables"! Cependant, il ne nous a pas non plus semblé possible d'écarter d'un revers de main cette thèse, qui prolonge les intuitions de Champolion et de Freud sur l'origine Egyptienne des hébreux. Les savants diront si Les secrets de l'Exode relèvent du rationel ou de l'imaginaire...

Sur quels éléments se fonde l'analyse de M. et R. Sabbah?
En premier lieu sur la Bible Araméenne, supposée moins altérée que la Bible Hébraïque, et qui présente effectivement certaines différences essentielles (le départ d’Egypte, le nom de l’Eternel), ainsi que sur les commentaires afférents de Rachi, un rabbin du XI ème siècle dépositaire d’une tradition orale qui éclaire certains aspects du Livre.
Ensuite sur les textes des pyramides et des temples, traduits entre autres par Champollion et Christian Jacques.
Puis sur les (relativement) récentes découvertes archéologiques, comme les tablettes de Tell El-Amarna, il s’agit de documents administratifs qui nous renseignent sur la politique extérieure et intérieure de l'Egypte au temps d’Akhenaton.
Pour les biographies et l’Histoire, l’analyse se fonde sur les textes des égyptologues (Christiane Desroches Noblecourt, Nicolas Grimal, A. Erman et H.Rank).
Pour les langues Egyptienne et Hébraïque M. et R. Sabbah se servent surtout de Fabre d’Olivet, auteur de “La langue Hébraïque restituée”, et de Champollion.
En amont de la thèse développée, se trouve l’idée, défendue par Champollion et Freud, que l’egyptologie détient les clés de l’histoire biblique. Le rapprochement entre les deux ne se serait pas encore effectué en raison de l’hostilité scientifique des egyptologues. Par ailleurs la Bible, remaniée lors de l’exil à Babylone pour satisfaire les exigences des nouveaux maîtres des Hébreux, dissimulerait l'origine égyptienne des Hébreux.
Le pressentiment à l’origine des “Secrets de l’Exode” est cependant qu’Akhenaton, Pharaon dit monothéiste, fondateur d’Akhetaton ville sainte dédiée à Aton, a réuni des prêtres, des artistes et des artisans qui sont devenu le peuple Hébreux.
La comparaison entre l’alphabet phénicien et l’alphabet hébreu, selon Messod et Roger Sabbah, ne montre pas ou peu de liens de parenté. En revanche, toujours selon les deux chercheurs, il existe une corrélation évidente entre les hiéroglyphes et l’alphabet hébreu.
C’est grâce à ces liens que nous serions fondés à considérer l’Egypte comme étant la patrie d’origine du peuple de la Bible. De ce point de vue, il est indubitable que l’ensemble des corrélations sonores, graphiques et symboliques mises en lumières par M. et R. Sabbah présentent un caractère frappant. Certes, il s’agit d’analogies, et toutes ne sont pas convaincantes, mais il se dégage de leur ouvrage une telle cohérence générale que le soupçon de vérité n'est pas interdit!

La thèse
M. et R. Sabbah présentent la Genèse comme le récit de l’expulsion de la population monothéïste d’Akhetaton, conduite sous les ordres du “divin père Aï” par ses neveux ou fils Horemheb et Ramesses.
Pharaon, dans l’Egypte ancienne, est un dieu, l’une de ses prérogatives est de séparer les eaux, comme on le voit sur un hiéroglyphe. Il incarne et maintient l’ordre des éléments.
Akhenaton, après avoir rompu avec la religion d’Amon (celle de son père Aménophis III), dont le temple principal se trouve à Thèbes, a changé son nom Aménophis IV en Ankh Aton, ce qui signifie “la vie d’Aton”, le disque solaire, ou bien “Aton est vivant”, ou bien Anokhi Aton, selon la Bible, “Je suis Aton”.
Le pharaon, afin de rompre avec le passé, construit une nouvelle capitale, dédiée au culte du disque solaire, Akhetaton. Il réunit des prêtres, des artistes, des artisans et leur donne des femmes qui viennent de tout le moyen-orient. Ce peuple bénéficie de toutes les richesses de l’Egypte qui, dans le même temps, se met à péricliter en raison de l’abandon administratif.
Dès lors, Aï, personnage connu en égyptologie sous le nom de “divin père Aï”, prend les rênes du pouvoir. A la mort d’Akhenaton, Semenkharé lui succède pour un an, c’est au tour ensuite de Touthankhamon, puis de Horemheb et enfin de Aï. Ces éléments historiques sont issus des travaux en égyptologie.
Partant de là, M. et R. Sabbah développent la thèse selon laquelle Horemheb et Ramesses (Ramses Ier) seraient les fils de Aï, ils auraient assassiné Akhenaton appelé par la suite Abraham et restauré le culte d'Amon.
Ramesses (issu de Ra) serait Moïse, Horemheb (le général) serait AAron et ils auraient eu pour mission de déporter la population monothéiste d’Akhetaton (composée des Yahouds, “prêtres”, et des Apirous, “tourbe nombreuse”) en terre de Canaan, pour extirper l' "hérésie" et assurer une zone tampon entre l’Egypte et les civilisations du moyen-orient. Le divin père Aï, nommé Aton-Aï, Adonaï, aurait été adoré en tant qu’incarnation d’Aton et de successeur de Akhenaton.
Le souvenir de la ville d’Akhetaton, où se trouvait le jardin du roi, avec l’arbre interdit dont les fruits lui étaient réservés, les mythes cosmogoniques et les rites, avant d’être réécrit lors de l’Exil à Babylone viendraient donc d’Egypte.
“Moïse et Aaron furent réunis à leur peuple au-delà du fleuve en Egypte, et rejoignirent leurs pères, les Pharaons, dans la vallée des rois” p 482 .
Les Hébreux auraient voulu revenir en Egypte, mais cela leur fut interdit par l’autorité. Le veau d’or indique qu’Aaron aurait rétabli l’ancien culte à la déesse Athor (vache sacrée), et ce pendant que Moïse (Ramesses) assistait à l’enterrement de Aï. Les Hébreux n’auraient pu s’installer en palestine, pendant quarante ans ils seraient restés vers Moab.
Josuée ne serait autre que Sethi 1er, qui a effectivement conquis toutes les villes de Palestine.

Il est indéniable qu'au point de vue de la stricte rigueur scientifique le travail de M. et R. Sabbah soit difficilement recevable, il est souvent improbable! Les représentants officiels de l'égyptologie ont d'ailleurs éreinté "Les secrets de l'Exode".
Je ne suis pas fondé à confirmer ou infirmer cette thèse, les spécialistes seuls peuvent s'autoriser les certitudes, néanmoins il me semble qu'une telle accumulation d'analogies (surtout linguistiques) constitue ce qu'on appelle, en droit, un "faisceau de présomptions".
Si Abraham est Akhenaton, M. et R. Sabbah ont alors mis en lumière un refoulé historique considérable. La conception de la Révélation en serait, non pas totalement transformée, mais modifiée car Elle se rattacherait alors à la longue aventure spirituelle Egyptienne
Ceci dit, il est écrit dans la Bible que Moïse fut élevé à la cour de Pharaon et les Hébreux sont restés longtemps en Egypte, il ne serait pas étonnant qu'ils aient employé l'écriture Egyptienne.

R.O.
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C'est une approche très abâtardie de ce que Fabre d'Olivet à mis en évidence d'une façon nettement plus pertinente, Historique et démontrée, et que je reprends dans le tome I de la Véritable Histoire d'Adam et Eve enfin dévoilée...

Il y aura toujours des personnes pour réinventer l'eau chaude en croyant que leur trouvaille est nouvelle...  
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