La Fraternité d'Hermès
Vous souhaitez réagir à ce message ? Créez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer.
Le deal à ne pas rater :
Cdiscount : -30€ dès 300€ d’achat sur une sélection Apple
Voir le deal

L'épopée du couple

+5
Tamas
Kanzi
Domino
Hermaphrodite
Hậu Thổ
9 participants

Page 9 sur 9 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9

Aller en bas

L'épopée du couple - Page 9 Empty Re: L'épopée du couple

Message par Lug Lun 1 Jan - 18:04

Georgius a écrit:Tu me prends de court, mon Lug...

Je ne connais même pas les trois phases de la sexualité que tu t'apprêtais à expliciter.

Je pense que mes petites analyses n'apporteront pas grand-chose à ce post, compte tenu du fait que je vais utiliser mon intellectuel raisonneur pour tenter de comprendre ce qui se passe sur le plan terrestre.

Non, vraiment, une bonne fois pour toutes, je ne veux plus être un cuistre.

En 2018, je me tais et j'écoute attentivement. C'est mieux pour tout le monde.

Ah mon Georgius, tu devrais suivre plus attentivement nos petits travaux, car depuis le 20 décembre 2017, j'ai publié dans le sujet de l'Hydre de l'Erne, les trois phases que tu sembles encore ignorer...

https://fraternite-hermes.forumactif.org/t342p25-l-hydre-de-lerne#7668

Je prends note de ta sage résolution, et je ne  doute pas que tes prochaines participations seront dans la tonalité d'une sagesse croissante, car il me semble toujours qu'une fois dompter les élans d'un intellect raisonneur particulièrement fougueux, tu sois progressivement capable de figurer parmi les travailleurs assidus de notre Fraternité.

_________________
Tout est Vrai
Lug
Lug
Admin

Messages : 2276
Points : 2367
Date d'inscription : 06/06/2016
Localisation : Toulouse

https://fraternite-hermes.forumactif.org

Revenir en haut Aller en bas

L'épopée du couple - Page 9 Empty Re: L'épopée du couple

Message par nevada Dim 11 Fév - 8:19

Lug a écrit:Pour en revenir à l’épreuve du sexe, un pied devant l’autre est toujours préférable aux bottes de sept lieues, elle se surmonte selon les trois phases propres aux trois enveloppes de la forme humaine.

La première phase sera l’épreuve du sexe physique, celui qui ne dépend pas de la volonté de la Conscience tant elle est gouvernée par les constructeurs subhumains agissant sous les instructions des devas constructeurs, et qui se manifestent sous la puissante force hormonale. Cette attracteur cupide est celui qui assure la reproduction de l’espèce en offrant à ses victimes la contrepartie de la jouissance et des plaisirs des orgasmes de la sexualité organique.

Dans une consommation raisonnable, cette sexualité permet le rapprochement servant la mise en mouvement de l’épopée du couple. Mais très vite il peut devenir l’instrument des vices que sont la convoitise, la domination, l’ambition, l’appétit effréné de la conquête et de la jouissance, l’insatiable soif sensorielle avec ses dérives inéluctables vers la perversité la plus asservissante et la plus cruelle. L’obsession de cette sexualité primitive et sensorielle parvient à occulter rapidement toutes les capacités intellectuelles, comme le démontre la célèbre affaire DSK, au point de faire perdre tout sens moral, dignité, probité et le contrôle de leur intelligence à ceux qui en sont les victimes. Mais cette perversion atteint son sommet lorsqu’elle est utilisée comme pratique, plus ou moins sordide, lors de rituels spirituels... Dans tous les cas, et même si ce vice tente de se travestir en vertu sous l’apparence grotesque de «l’amour», l’épreuve à surmonter est redoutable.

La deuxième phase sera l’épreuve de la sexualité intellectuelle et émotionnelle, celle des passions, désirs, agitations, adorations, libidos maquillées en sentiment amoureux et sa cohorte de jalousies, possessions, ambition de domination et d’asservissement et de fantasmes pornographiques. Cette deuxième phase ne se surmonte que par la difficile réalisation de l’épopée du couple, au terme de laquelle «l’amour» de chacun pour l’autre devient totalement fusionnel par le partage commun des sacrifices des préoccupations purement égoïstes.

La troisième phase sera l’épreuve de la sexualité spirituelle, celle de la Pratique de l’Amour, dans son sens le plus épuré des toutes impuretés sensorielles et émotionnelles. Cette pratique de l’Amour repose uniquement sur le Don, et cette pratique du Don conforme au Dharma se caractérise par le service désintéressé au profit de l’utilité commune. C’est aussi la prise de Conscience du Père (l’Essence) et de la Mère (Substance) universels desquels nous sommes les progénitures issues d’une Sexualité reposant sur la parthénogenèse de la Vierge cosmique.

Comme je le signalais plus avant, introduire de la sexualité sensorielle ou émotionnelle dans cette épreuve est la pire des perversités spirituelles.

L’épreuve de la sexualité est bien la première et la plus difficile à surmonter, car elle n’implique pas la chasteté, mais que chaque enveloppe reçoive ce qui est nécessaire à l’accomplissement de son dessein, mais sans rien de plus ni de trop. Pour cela il y faut connaissances, maîtrise, volonté, discernement, équilibre et absence de préoccupations égoïste...

Il me semble que ce n'est qu'après avoir compris et parfaitement assimilé tout ceci qu'il est seulement possible de passer à la deuxième tête de l'Hydre, car sinon elle repousse dans l'une des trois enveloppes de la forme avec force et fureur...

Si je comprends bien, il faut avoir au préalable fait l'expérience de la sexualité physique et intellectuelle pour parvenir à appréhender la sexualité spirituelle?

Je me dis bon si ça c'est fait alors c'est où qu'elle est mon âme sœur? et c'est là que je pense me tromper car celle-ci ne se reconnaîtra  pas sur le plan physique ou intellectuel, mais de ce que je comprends nécessite qu'on ait activé au préalable son troisième œil... D'où la possibilité du c'est LUI sans reconnaissance réciproque du c'est ELLE. Et la reconnaissance de c'est LUI/c'est Elle réciproquement sur le plan spirituel.

Entre autre il s'agit de comprendre la différence entre un besoin organique et une nécessité Divine. De ce qu'il me semble à présent, c'est qu'un lien entre les trois n'est pas constitutif d'un fil pré-établit, mais dépend uniquement de la définition qu'on se fait et qui est plus ou moins affinée de l'Amour. Il s'agit de construire ce fil petit à petit et comprendre ses différentes enveloppes corporelles afin que ce dernier devienne pur et Amour, et non croire que parce que notre foi est activée la rencontre se fera obligatoirement. Si ce qui est en haut et comme ce qui est en bas, cela nécessite tout de même de se donner les moyens de monter pour être en mesure de redescendre.

Dans la sexualité physique et intellectuelle l'union reste éphémère car elle n'est motivée que par un accouplement de courte durée, par un amour instable et égoïste lié à des besoins purement organiques, sociaux, familiaux, culturels etc. Passer de la sexualité physique à la sexualité intellectuelle semble être le dessein de nombreux couples mais qui sera forcément dans l'illusion du bonheur, celui qui pourrait véritablement les mener à la véritable union alchimique qui ne peut se produire si j'ai bien compris que sur le plan spirituel, conformément aux lois de la divine providence.

Chercher l'âme sœur sur le plan physique ou intellectuel revient à chercher une aiguille dans une botte de foin. Il faut au préalable activer son intuition afin d'être en mesure de comprendre le principe de complémentarité par différenciation et non par attirance physique et/ou intellectuelle.  

Tu dis que tout est en chacun de nous donc si je m'évertue à donner le meilleur de moi même alors il est possible de combler un manque chez l'autre si toutefois ce dernier est réceptif. Ce manque peut être combler par deux consciences le temps d'une connexion et par la même me permettre de combler un manque dans une incarnation ce qui permet d'évoluer sans pour autant que cet autre soi mon âme sœur.

Tu dis aussi que la rencontre de l'âme sœur n'est pas favorisée par les conditions de naissance, l'un et l'autre peuvent naître aux antipodes, mais le hasard n'existant pas je pense que nous pouvons avoir une idée selon la date de notre conception de naissance, et ce toujours parce que nous ne naissons pas par hasard. Peut être faut-il s'interroger de plus prêt au zodiaque sacré et à notre arrivée dans cette présente incarnation?

nevada

Messages : 193
Points : 197
Date d'inscription : 06/06/2016

Revenir en haut Aller en bas

L'épopée du couple - Page 9 Empty Re: L'épopée du couple

Message par Lug Lun 12 Fév - 12:14

.
.

Dernière mouture définitive de la première partie de l'épopée du couple.


Note d’alchimie spirituelle N° 19 L’épopée du couple 1.




Essayons de cheminer sommairement sur ce sentier de la redoutable mise à l’épreuve qu’est cette formidable épopée du couple lors d’une incarnation.



L’union de deux êtres est programmée dans le grand livre des lois de la Nature pour accomplir le dessein de la reproduction de l’espèce. Cette loi n’est pas laissée uniquement à la raison et l’entendement de chaque individu, son application est aussi confiée sur le plan physique dense aux forces subhumaines s’exprimant par un système hormonal et glandulaire, dont la Conscience dans son enveloppe sensorielle (03 - Prudence et Tempérance - Tamas) en subit les lois de causalité, et l’asservissement instinctif au travers de désirs intenses, de pulsions sexuelles irraisonnées. L’essentiel des attractions sexuelles hormonales est, pour les individus en subissant les effets, de l’ordre de l’inconscient collectif (préservation de l’espèce) et du subconscient des personnes qui en sont victimes, et que poétiquement ils appellent le coup de foudre. Ce que la Conscience du corps physique (9 - Terre et Eau du sensoriel et de l’instinctif) appelle avec un petit «a» : «l’amour», n’est rien d’autre qu’une attirance sensorielle si peu raisonnée et raisonnable qu’elle engendre souvent des effets dévastateurs tant sur le plan psychologique des protagonistes, cet «amour» rend inévitablement aveugle et fait perdre le contrôle de l’intelligence, que sur le plan social avec un nombre considérable d’échecs dans la formation prématurée d’un couple entre personnes n’étant pas psychologiquement compatibles pour constituer une union harmonieuse et durable. C’est en général ce qui arrive lorsque le désir organique l’emporte sur la raison et la réflexion intelligente.



Lorsque l’accouplement physique ne se limite qu’au stade animal d’une sexualité purement organique, comme la pratique en est de plus en plus répandue dans la jeunesse, mais pas seulement, difficile de pouvoir envisager que puisse se développer, dans la durée lui étant nécessaire, cette épreuve initiatique majeure qu’est l’épopée du couple... Toutes relations uniquement basées sur ce critère sensoriel sont par nature périssables, éphémères, hétérogènes, comme l’est le plan physique dense du Monde physique dense dans n’importe quel  domaine en rapport avec ce plan. Le physique est une denrée périssable que rien ne peut arrêter, et n’est pas à être considéré comme un Principe.



L’union des intellects, enveloppe (02 - Tempérance et Justice - Rajas) sur le plan  (8 -Eau et Air de l’émotionnel intellectuel),  est une approche déjà un peu plus subtile et évolutive, ce qui ne veut pas dire que l’accouplement physique doit être délaissé ou éloigné, mais qu’il n’est plus que l’un des déterminants dans l’accomplissement du dessein que doit accomplir un couple. Cette approche implique une plus grande élévation de Conscience que la précédente, faisant entrer en considération des émotions et des passions affectives susceptibles de donner au terme «amour» une amplitude un peu moins fruste et rustique que lorsqu’il est simplement utilisé pour désigner la seule préoccupation d’un accouplement corporel.



Il fut une époque, pas si lointaine dans nos régions, où la sagesse des peuples considérait, fort légitimement, que la jeunesse par essence ignorante et irresponsable n’avait pas les capacités pour apprécier à sa juste valeur les déterminants permettant d’apprécier ce qui concourt à  la création et l’harmonisation d’un couple, à cause justement de cette ignorance et inexpérience. Il est à noter que c’est toujours le cas dans de nombreux pays où les mariages sont arrangés par les familles à un âge presque de la prime enfance des deux futurs partenaires. N’oublions pas que, même dans nos pays dits civilisés et «évolués», une part importante de la population considère toujours le rôle et l’influence familiale comme un prédominant, soit pour des raisons de caste ou de rang social, de pérennisation des patrimoines, de compatibilités culturelles et religieuses, ou pour cause d’origines ethniques et raciales.



Ces parents sont-ils pour autant plus fondés pour assurer l’harmonisation spirituelle d’un futur couple ? Il est permis d’en douter lorsque l’on voit que des intérêts égotiques finissent invariablement par polluer le discernement des personnes se croyant habilitées à en décider pour autrui. L’exemple le plus emblématique est probablement celui du Prince Charles d’Angleterre avec la célèbre Lady D. 



Croire que de jeunes hommes et de jeunes femmes, sortant à peine de l’enfance et n’ayant pas la moindre expérience, ni discernement, ni les plus élémentaires rudiments de psychologie intellectuelle seront capables d’ analyser raisonnablement tous les paramètres de l’un et de l’autre pouvant permettre de parvenir à l’étrange alchimie qu’est l’osmose d’un couple, n’est pas plus une voie de réussite garantie, comme en témoignent les séparations rapides des unions ou mariages, et le développement considérable de la solitude dans nos sociétés occidentales.



Notons que l’intellect raisonneur, comme c’est dans sa nature, finit toujours par se laisser piéger par les tentacules des désirs, émotions et passions finissant toujours par le corseter dans une camisole d’intérêts, plus ou moins avoués et de certitudes devenant rapidement incompatibles avec la camisole de l’autre. Ce qui donne ces couples vivant ensemble par routine, intérêts et habitude, mais sans aucune communion d’esprit de coeur et d'âme, ni même d’affection réciproque...



Enfin, nous en arrivons aux déterminants de l’enveloppe spirituelle (01 - Justice et Force - Sattva) que devront mettre en oeuvre les partenaires du couple s’ils parviennent à surmonter les obstacles de l’enveloppe du corps physique (03 - Prudence et Tempérance - Tamas) et ceux bien plus nombreux et complexes de l’enveloppe du corps intellectuel (02 - Tempérance et Justice - Rajas) et de la compatibilité culturelle, psychologique et sociale. Difficile d’imaginer que deux tourtereaux soient assez évolués intellectuellement pour maîtriser cet aspect spirituel impliquant tant d’évolution de la part de chacune des deux Consciences concernées sur le plan (7 - Air et Feu du spirituel, de l’intuitif et de la volonté d’être) .



Parmi ces déterminants il y en a un d’une redoutable difficulté à appréhender et qui est celui reposant sur le fait que si nous nous réincarnons une multitude de fois, force est de considérer que l’effort d’union entamé lors des incarnations précédentes, doit nécessairement se poursuivre jusqu’à l’accomplissement de son dessein initiatique, principe incontournable de la loi karmique. Et, parmi les épreuves que comprend l’accomplissement de ce dessein, il y a nécessairement celles concernant l’épopée du couple. Ce que certaines religions traduisent, sans en comprendre véritablement le sens par : ce que Dieu a uni, personne ne peut le désunir.... 



Pour parvenir à surmonter cette redoutable épreuve, il faut donc déterminer quel peut bien être le dessein spirituel d’un couple. 



Comment s’effectue la rencontre de ce couple en état de construction, lors de chaque incarnation ? 



Forcément qu’il doit y avoir un processus permettant à chacun des partenaires de pouvoir identifier intuitivement celle ou celui avec lequel il y a un ouvrage en cours, et déjà une longue et antérieure affinité échafaudée durant un certain nombre d’incarnations précédentes.



Contrairement à ce que l’intellect raisonneur tente de trouver dans sa quête absurde, à savoir l’autre étant dans un état d’évolution absolument identique avec son propre état de Conscience au moment où il entreprend sa recherche - ce qui suppose que cet état ne puisse plus évoluer, et dans le cas contraire, si l’autre n’évolue pas dans la même direction, alors forcément il n’est plus rapidement compatible (syndrome de la désillusion du Prince charmant lorsqu’il est descendu de son blanc destrier) -. Les partenaires d’un couple spirituel devront intégrer le fait qu’il s’agit d’une complexe alchimie spirituelle qui verra la transformation et la transmutation progressive des deux composants de ce couple pour en faire, à la fin des travaux (mise à l’épreuve), cette extraordinaire Pierre philosophale, l’Or des sages, n’ayant plus grand-chose à voir avec ce qu'ils étaient séparément, mais se trouvant mutuellement sublimés par l’accouplement de leurs Conscience et de leurs âmes dans une osmose totalement fusionnelle, que les physicien désignent, pour signaler l’union de deux particules : l’intrication quantique. D'où l'esprit de sacrifice et de don de soi devant accompagner celui de l'Amour et de la Connaissance... Mais ceci est encore une autre histoire...



Ceci suppose qu’il n’est pas dans les objectifs des partenaires d’un couple spirituel de chercher celle ou celui convenant à l’état de sa propre nature dans une incarnation donnée et selon son avancement dans son programme d’évolution, mais celle ou celui avec lequel ils sont en train de poursuivre l’accomplissement du dessein du couple depuis de nombreuses incarnations antérieures. 



Ce n’est plus ici la quête du Prince charmant ou de la belle au bois dormant, mais de l’âme soeur avec laquelle nous devons nous retrouver, ce qui suppose une quête bien définie pour poursuivre une oeuvre commune depuis si longtemps entreprise et qu’il convient de parachever. Pour y parvenir, la Divine Providence met à notre disposition un dispositif ne relevant absolument pas de l’intellect raisonneur, mais uniquement de la Faculté intuitive la plus subtile. Ce mécanisme se caractérise par le principe du : c’est LUI! - C’est ELLE!. Cette concomitance de perception se traduit par le fait qu’au moment où l’intuition féminine lui fait penser comme une évidence n’admettant pas le moindre doute que sa Conscience se trouve en face de son partenaire de toujours.  La Conscience de ce dernier se disant la même chose dans les mêmes termes et conditions de conviction.



Lorsque l’on veut reconnaître quelque chose sur le plan intellectuel, on le raisonne de la façon suivante : comment, pourquoi, d’où ça vient, à quoi ça sert, en quoi c’est fait, combien ça coûte, est-ce que ça se mange, sinon où doit-on le mettre, pourquoi ça ressemble à ça et pas autre chose, est-ce nécessaire, est-ce utile... Etc... 



Sur le plan de l’intuition ce qui semble être, comme le «Prince charmant» apparaissant sur son blanc destrier,  absolument parfait lors d’une rapide perception lumineuse, n’empêchera pas que cela puisse se dégrader et s’altérer par l’un ou l’autre des partenaires à cause d’une emprise sensorielle ou émotionnelle toujours ravageuse. 



Exemple : dans le cas d’une Conscience uniquement développée dans l’enveloppe du corps physique, (03 - Prudence et Tempérance - Tamas) cette intuition se résumera par un instinct sexuel puissant et exacerbé produisant une attirance physique et une frénésie organique. Tout le système hormonal mobilise ses ressources pour établir le jeu de la séduction déclenchant l’excitation et la fébrilité de l’union de ces corps.



Par contre, une Conscience uniquement développée dans l’enveloppe du corps intellectuel (02 - Tempérance et Justice - Rajas), même si elle n’altère que faiblement la force de l’instinct animalier, ce dernier sera croisé et recouvert par le mécanisme plus socialement acceptable de la séduction intellectuelle : celle des mots, des idées, des promesses, des aspirations, des affections et émotions plus ou moins poétiques et bucoliques. Toutes ces illusions donnant la forte impression qu’en plus de l’attirance physique, il y a une série d’affinités psychologiques, souvent très illusoires, semblant parfaitement compatibles avec celles de l’autre, au point de transformer ces impressions en convictions, certitudes et surtout détermination à agir, fusse contre l’avis de la terre entière, qui elle, ayant conservé le contrôle de son intelligence causale, sait d’avance que cette conviction émotionnelle ne repose que sur les sables mouvants des apparences factices et illusoires, des désirs et des basses nécessités de la nature hormonale.



Enfin une Conscience développée et focalisée dans l’enveloppe spirituelle (01 - Justice et Force - Sattva) parfaitement alignée et stabilisée sur le plan (7 - Air et Feu du spirituel, de l’intuitif et de la volonté d’être) , n’aura pas au moment de la sublime rencontre qu’une attirance physique, même si elle fait partie de la dotation, ni une affinité intellectuelle qui ne sera pas sérieusement là - puisqu’il faudra la construire de façon conjointe durant un long parcours initiatique dans le cadre d’une cohabitation quotidienne -. Elle n’aura pas même une affinité spirituelle qui elle aussi demandera à s’édifier dans une longue mise à l’épreuve commune pour que le couple parvienne à élever et harmoniser ses fréquences vibratoires. Mais cette Conscience aura une pensée claire, lumineuse, impérieuse s’imposant à chacun des partenaires sans qu’ils aient la moindre intention d’en contester le bien-fondé, car il n’est pas nécessaire que cela soit autrement.



Peu importe les différences de culture, de croyance, de fortune. Peu importe les imperfections, le niveau d’évolution, les obstacles, les difficultés. Tout ceci n’est que le travail qu’ils devront faire ensemble pour parvenir à l’osmose de l’union ne se résumant pas qu’à une cérémonie et une fête bruyante, mais à la fameuse alchimie fusionnelle s’obtenant uniquement par la traversée des épreuves d’une vie commune pleine et enrichissante. Cette alchimie fusionnelle ne peut s’effectuer que lorsqu’il y a eu cette impulsion lumineuse préalable de l’intuition spirituelle, permettant de reconnaitre le ou la partenaire avec lequel une partie de cette épopée a déjà été effectuée lors de précédentes incarnations. Cette rencontre, lors d’une nouvelle incarnation, est si improbable d’un point de vue intellectuel, qu’elle ne peut relever que du plus pur hasard, mais d’un point de vue des Lois Providentielles, presque tout a été jalonné pour que l’improbable soit inévitable, et que lors de la rencontre un mécanisme dépassant l’entendant de l’intellect raisonneur soit suffisamment puissant pour permettre aux deux partenaires de se rencontrer sans l’ombre du moindre doute, et ce mécanisme est bien celui de la perception intuitive du : C’EST LUI! - C’EST ELLE!



Le sujet est d’une telle complexité qu’il est utile d’y apporter quelques précisions complémentaires, afin de faire prendre conscience de la sophistication de cette horlogerie cosmique, à côté de laquelle celle des Suisses fait figure de bidule rustique et simpliste. 



La Conscience, reflet de l’âme-de-vie, est et reste androgyne. Lorsqu’elle s’exprime dans une forme masculine ou féminine, elle ne manifeste qu’une facette d’elle-même, l’autre étant toujours présente, mais plus occulte. Ainsi, une forme d’apparence féminine aura un intellect masculin, tandis qu’une forme d’apparence masculine aura un intellect féminin. La chose peut paraître paradoxal d’un point de vue purement physique ou intellectuel, mais d’un point de vue spirituel elle a sa plus complète cohérence si l’on prend en compte les trois enveloppes de manifestation d’une forme physique dense. La forme physique (9- Terre et Eau du sensoriel et de l’instinctif) masculine concentrera un surcroit de puissance organique au détriment de la grâce propre à l’apparence féminine. Dans le même temps, cette concentration énergétique sur le plan corporel se fera au détriment de l’enveloppe intellectuelle (02 - Tempérance et Justice - Rajas), et inversement pour le corps physique féminin.



Lorsque deux Consciences s’unissent sur le plan du Monde physique dense (Trois), ce n’est pas parce qu’un morceau de l’une aurait été séparé pour constituer l’autre, comme l’image les enseignements de la Genèse du Sépher de Moïse avec Eve issue d’une des côtes d’Adam, il n’en est pas ainsi, car ce que le Divin Créateur a uni, rien ni personne ne peut le désunir. Ce Principe reste inviolable, l’androgyne reste dans son ipséité première et dernière androgyne. Mais comme la forme physique humaine est passée par le fleuve Léthé, elle a subi l’effet de l’oubli, rendant possible une identification illusoire plus limitée à un seul des aspects de la nature androgyne.



Mais alors on pourrait légitimement se demander : qu’est-ce donc que ces deux entités différentes cherchant à s’accoupler pour ne faire qu’un, alors que le «un» est déjà dans leur nature originelle et ne peut pas faire autre chose, selon l’Ordre souverain des choses ?



Rappelons, tant la chose est importante, qu’il ne s’agit pas d’accouplement physique, nécessité réservée pour les besoins des forces subhumaines - forme physique dense n’étant pas, sur le plan spirituel, considéré comme un Principe, pour cause de temporalité périssable -, mais cette nécessaire épopée du couple est une incontournable phase initiatique permettant à la Conscience de parvenir à réaliser une synthèse extérieure de sa composante binaire, afin de réaliser cette synthèse intérieure au sein de son âme-de-vie. Ce Principe est transposable et déclinable sur tous les plans et dans tous les Mondes. Le couple est la déclinaison d’un Principe universel. Il y a l’Essence et la Substance, Purusha et Prakriti, le Père et la Mère, le Yin et le Yang dont le symbole représente admirablement l’union et la fusion des opposés pour ne faire qu’un. Une divinité est inévitablement accompagnée de sa parèdre féminine, quelle que soit la philosophie religieuse. Dans le Monde physique dense, que ce soit le règne végétal ou animal, chaque espèce se compose inévitablement d’une composante mâle et d’une composante femelle. Cette séparation temporaire de deux particules complémentaires (ou groupes de particules) se retrouve en physique quantique dans le phénomène dit d’intrication signifiant que ces particules ont des états quantiques dépendant l’un de l’autre quelque soit la distance qui les sépare. Un tel état quantique est dit intriqué ou enchevêtré parce qu’il existe des corrélations constantes et spécifiques à ces deux particules ne formant plus qu’un seul système dans un sens subtil et multidimensionnel. Toute mesure sur l'un des systèmes affecte l'autre, et ce, quelle que soit la distance les séparant. Avant l'intrication, deux systèmes physiques sans interactions sont dans des états quantiques indépendants, mais après l'intrication, ces deux états sont en quelque sorte « emmêlés » et il n'est plus possible de décrire ces deux systèmes de façon indépendante. Voilà scientifiquement décrit le dessein de la formidable épopée du couple.



Or donc, si chaque Conscience n’a pas le besoin de rechercher à l’extérieur la pièce manquante d’un puzzle en construction, puisqu’elles sont toutes dans sa boîte, que recherche-t-elle chez l’autre Conscience - possédant elle-même toutes les pièces de son propre puzzle -, ce qui doit devenir si complémentaire et indispensable à son évolution ? 



La réponse à cette question est : que la Conscience cherche chez l’autre Conscience ce que celle-ci a su développer et lui faisant provisoirement défaut. Tout comme cette autre Conscience, en apportant les acquis de son développement dans le cadre d’une union fusionnelle ( et pour compliquer le système, aussi les manques de son propre développement) cherchera la Conscience lui apportant généreusement cette indispensable complémentarité, et par cet effort d’harmonisation et de synthèse, elles deviennent inéluctablement inséparables spirituellement et intriquées l’une avec l’autre. Phénomène que l’on retrouve, sur le plan physique dense, avec des jumeaux capables, lorsqu’ils sont séparés, et ce, quelque soit la distance et le temps, de vivre des vies presque symétriquement identiques, sans avoir le moindre contact physique ou intellectuel.



Concernant le couple, la complémentarité se fait non pas par la similitude, mais par la différenciation, permettant de parvenir à la synthèse, par l’analogie des contraires. 



L’accouplement ne doit donc plus se concevoir, sur le plan spirituel, comme celui du plan physique, mais comme un travail commun d’évolution mutuelle utilisant la sublime énergie de l’Amour,  se caractérisant par le don de chacun pour l’autre, la seule Énergie ayant cours légal au sein des lois de la Divine Providence, et préfigurant le niveau supérieur de l’évolution humaine se traduisant par le service désintéressé au profit de l’utilité commune. C'est pour cela que sur les plans cosmiques, les mères sont aussi les épouses et les soeurs de leurs époux qui en sont les pères.



L’union se fera, et finit toujours par se faire dans une communion de pensées justes en vertus et leur mise en pratique commune régulière et systématique.



Pourquoi cette nécessité de la dualité complémentaire ? 



Parce que la lumière et les ténèbres, le haut et le bas, le froid et le chaud, le sec et l’humide, le fort et le faible, le vice et la vertu, l’Essence et la Substance tout en étant d’apparence opposée sont indispensables, par leur complémentarité, pour que se manifeste le pouvoir Créateur.



Sans deux, pas de choix possible, pas de libre arbitre, d’une part. Et d’autre part, sans deux il n’y aurait que le Un, c’est-à-dire aucune autre créature et pas de sublime, prolifique et grandiose Création, dont la doxa nous est donnée dans le Sépher de Moïse par la formule : croissez et multipliez vous.



Enfin, par déclinaisons successives et multidimensionnelles, nous en arrivons à nos petites perceptions rustiques et infiniment perfectibles. Sans cette dualité complémentaire, il serait difficile de savoir que nous tenons notre évolution justement du jeu complexe de l’interrelation avec cette trame qu’est le TOUT, et passant nécessairement par le deux... trois, quatre, cinq... etc.



La Conscience est libre ou non d’évoluer, mais si elle choisit d’évoluer elle ne peut le faire qu’avec le concours de ses semblables, de ce qui les nourrit, des supports sur lesquels ils s’appuient, des énergies qui leur donne leurs mouvements, tous ces éléments qu'une Conscience ne possède pas et qu’elle doit aller chercher à l’extérieur d’elle-même, en fonction de ses nécessités et de ses capacités. Comme le disait le philosophe Alain : Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi.



Si, pour prendre un exemple :  A ne possède pas X, mais détient Y, et que B ne possède pas Y, mais possède X, l’échange des deux dans le cadre d'un service désintéressé donnera à chacun ce qui lui manque, et comme ils le posséderont l’un et l’autre ils deviendront semblable, c’est en cela qu’il convient de comprendre l’union spirituelle, et la fameuse alchimie fusionnelle de l’époux et de l’épouse, dont l’accouplement transférera à leurs progénitures les fameux chromosomes XY.



Il est probable, qu’au fur et à mesure de l’évolution concomitante de ce couple de Consciences oeuvrant ensemble à leur évolutionspirituelle, qu’ils se retrouvent, par nécessité, à chaque réincarnation afin de poursuivre leur ouvrage commun, même si dans de nombreuses incarnations ils se contentent de se croiser sans pour autant se reconnaître comme partenaires ayant déjà un long passé en commun et une solide intrication quantique. 



Difficile de concevoir le principe d’évolution, sans un minimum de conservation (Mémoire), ce qui nous condamnerait sans cesse à réinventer l’eau chaude à chaque fois que nous en avons besoin... 

Le fameux mythe de Sisyphe... 



C'est pour cette raison que l'épouse spirituelle cherche continuellement son époux spirituel, celui avec lequel elle partage des acquis d'un patrimoine karmique commun conservant l'ouvrage en état d'évolution là où ils l'ont laissé, jusqu'au jour du : c'est LUI - c'est ELLE, que les stances de Dzyan définissent par la belle formule : le jour sois avec nous.



Donc, suivant l’avancement de nos petits travaux, l’on peut dire que le couple ne se définit pas par une harmonie spontanée qui résulterait du hasard ou de coïncidences. Il ne résulte pas davantage de la rencontre de semblables, mais plus certainement de contraires compatibles. 



Les partenaires du couple (sens spirituel du terme selon l’objet de cette épopée) s’ils se croisent dans une ou certaines incarnations, ne se reconnaissent pas nécessairement, cela fait partie de l’une des épreuves qu’ils doivent surmonter, rétablir leurs liens puis les renforcer.



Il est possible que des partenaires du couple s’harmonisent physiquement, mais pas intellectuellement et encore moins spirituellement. Et ainsi de suite selon chaque état d’évolution de chacune de leur Conscience. Les partenaires d’un couple, lorsqu’ils se croisent et se reconnaissent, ne sont pas pour autant en état de s’harmoniser. Il y a même de fortes probabilités qu’ils soient en situation conflictuelle permanente, tant qu’ils ne seront pas en mesure de comprendre qu’ils ne sont pas uniquement là pour recevoir de l’autre sans rien lui apporter.



Lorsque les partenaires d’un couple pensent s’être retrouvés, très régulièrement ils se trompent l’un et l’autre. Parfois c’est l’un qui croit se tromper et pas l’autre et inversement, et parfois ils pensent s’être trompés, alors qu’ils n’étaient tout simplement pas encore en capacité de se reconnaître faute de cécité du troisième oeil. Car, sans cette vision spirituelle, il est difficile de percevoir ce qui relève de l’occulte pour l’intellect raisonneur limité à sa seule vision binoculaire ne percevant que l’illusoire et l’éphémère. 



Quant aux partisans du zodiaque profane ne cherchant en réalité que l’harmonie au sein des lois de causalité, ils n’utilisent que leur intelligence dans les limites étriquées de celle-ci.



Avec ces quelques paramètres, comment espérer parvenir à réussir cette extraordinaire alchimie du couple dans sa dimension la plus multidimensionnelle ?



Si le processus «c’est LUI - c’est ELLE» se déclenche, il serait fort étonnant qu’il ne soit pas suivi d’effet, sauf si pour des raisons de libre arbitre et de fausses considérations intellectuelles et/ou égotiques, l’un des deux venait à entraver le processus, pour cause de manque d’épuration spirituelle, ce qui ne fera que le reporter dans une incarnation ultérieure.



Pour parvenir à maîtriser le mécanisme de reconnaissance simultanée du : c’est-LUI en même temps que du : c’est-ELLE, il convient de comprendre que cet état de connexion se fait sur le plan le plus élevé de l’incarnation : l’enveloppe spirituelle (01 - Justice et Force - Sattva). Lorsque la connexion est physique (03 - Prudence et Tempérance - Tamas) et/ou intellectuelle (02 - Tempérance et Justice - Rajas), il y aura un : c’est-LUI, sans pour autant avoir un : c’est-ELLE, concomitant et inversement.  Dans ce cas, nous ne sommes là que dans la sphère temporelle de Maya, celle des illusions issues des pensées peu justes et encore moins vertueuses, qui plus est, pour des Consciences n’étant absolument pas épurées ni stabilisées. À ces niveaux, le : c’est-LUI ou le : c’est-ELLE, ne s’exprimant d’ailleurs presque jamais avec cette pureté et cette évidence n’appelant aucun doute, tant il s’impose aux parties par sa netteté lumineuse, se retrouve être davantage une réaction uniquement sensorielle ou émotionnelle. La fameuse manipulation des hormones dans le premier cas, et la domination des petits démons facétieux du désir et de la passion de l’astral, dans le second.



Lorsque le véritable processus : c’est-LUI/c’est-ELLE se produit, les Consciences qu’il unit est semblable à l’expression qu’utilise l’Église catholique, tout en ayant perdu le sens Cachant de sa signification et qui dit : rien ne peut séparer ce que Dieu unit.



Ceci ne veut pas dire que le processus spirituel intervenant simultanément sur le plan intuitif des deux partenaires leur épargnera les épreuves d’harmonisation par le conflit, ni celles que leur réservera la sphère de causalité lors d’un vécu au quotidien, mais qu'ils surmonteront les uns et les autres pour devenir de plus en plus fusionnels, sachant mutuellement tirer les enseignements que contiennent chaque épreuve qu’ils surmonteront ensemble. 



Lorsque le mécanisme du c’est-LUI/c’est-ELLE se manifeste, un indicateur précieux est donné justement lors des épreuves. En général l’un est l’autre peuvent constater que malgré les travers de chacun, l’état d’imperfection et d’épuration de l’une ou des deux Consciences, se manifeste une volonté COMMUNE de parvenir à les surmonter, donnant ainsi le rôle subalterne à la ou aux difficultés, ainsi qu’aux différences devenant alors utilement complémentaires. 



Comme aurait dit le sieur de Lapalisse : lorsque l’on est tout seul à avoir une volonté COMMUNE, c’est qu’elle n’est plus COMMUNE. 



Pour comprendre le mécanisme complexe, naturel, puissant et supérieur du : c’est-LUI/c’est-ELLE, il faut avoir une vision spirituelle particulièrement subtile pour en recevoir l’impact, une attention et une acuité tout aussi subtiles, tout au long du vécu relationnel, pour en constater le rayonnement permanent, car, comme le veut tout ce qui est d’essence Divine, ce que Dieu unit, rien ni personne ne peut le séparer, sauf temporairement l’ignorance de l’un ou l’autre des protagonistes ou le faible développement de leurs Facultés intuitives spirituelles.



On n’explique pas l’intuition par le raisonnement intellectuel. L’intuition spirituelle a toujours une force et une énergie spécifique s’imposant à la Conscience la recevant, et cette force est si puissante qu’elle est capable de s’imposer dans le même temps aux millions de raisonneurs commençant toujours par considérer cette intuition, ne rentrant pas dans les limites étroites d’une causalité réduites aux critères d’une médiocre normalité ambiante, comme ridicule, absurde et pour faire bonne mesure afin de discréditer le porteur de cette intuition : de délirante. 



Mais, l’Histoire le démontre, toutes les plus grandes avancées humaines reposent non pas sur les réflexions de l’intellect raisonneur, mais bel et bien sur l’INTUITION.



Pourquoi ce petit commentaire sur cette sublime Faculté, parce que le principe de «c’est-LUI/c’est-ELLE» repose uniquement sur ce mode de communication spirituelle échappant à toute logique causale.  Alors, il devient évident que l’épreuve du couple (pas le physique, pas l’intellectuel), mais l’épopée spirituelle est celle de l’activation et de la pratique de l’intuition, et que cette épopée s’insère comme une phase essentielle de l’accomplissement le plus élevé du dessein de la forme humaine.



Prenons un exemple pour illustrer la complexité du processus. La rencontre de l’autre partenaire n’est pas nécessairement facilitée par les conditions de naissance. L’un peut naître à un endroit du globe et l’autre pas nécessairement aux antipodes, mais presque. Pourtant, un mécanisme subtil phénoménal, pas totalement dépendant de nos deux protagonistes et encore moins accessible à l’intellect raisonneur, fera que quelque soient les aléas de leurs incarnations (géographique, familial, social, culturel ou cultuel) ils finiront par se croiser. Ils n’auront alors bien souvent qu’une fraction de seconde pour se reconnaître, mais cette fraction de seconde est celle de l’Éternel Moment Présent. Sa force est aussi considérable qu’elle est subtile. Elle n’est pas de l’ordre du domaine causal (la raison), mais de celui de la Divine Providence (la Foi) ce puissant éclair qu’est le Fiat Lux à l’origine de la Création. Il ne sert donc à rien de vouloir à tout prix l’intellectualiser, ce serait même une entrave au bon fonctionnement de ce Principe universel, et le meilleur moyen d’égarer les Consciences concernées par ce phénomène. Chaque fois que la Conscience est attirée par l’intellect raisonneur, elle perd automatiquement sa connexion intuitive spirituelle. 



Si l’un des deux protagonistes est trop fortement axé sur le côté sensoriel (hormonale et sexuel) ou sur le côté intellectuel (désirs et passions émotionnelles), il est aisé de comprendre qu’il occultera sa perception intuitive spirituelle au moment du contact au profit de la satisfaction de ses sens inférieurs. L’épreuve ne sera donc pas entièrement surmontée dans cette incarnation. Ce n’est pas grave, il y en a beaucoup d’autres en perspective, et, comme tout ce qui concerne le programme initiatique de la Conscience, le processus reprendra, lors des prochaines incarnations, au plus haut niveau précédemment atteint. Toutefois je crois utile de rappeler les trois phases de la sexualité, Dans la prochaine note d’alchimie.

_________________
Tout est Vrai
Lug
Lug
Admin

Messages : 2276
Points : 2367
Date d'inscription : 06/06/2016
Localisation : Toulouse

https://fraternite-hermes.forumactif.org

Hermaphrodite aime ce message

Revenir en haut Aller en bas

L'épopée du couple - Page 9 Empty Re: L'épopée du couple

Message par Kaladin Jeu 1 Mar - 23:45

Lug a écrit:.
.

Dernière mouture définitive de la première partie de l'épopée du couple.


Note d’alchimie spirituelle N° 19 L’épopée du couple 1.




Essayons de cheminer sommairement sur ce sentier de la redoutable mise à l’épreuve qu’est cette formidable épopée du couple lors d’une incarnation.



L’union de deux êtres est programmée dans le grand livre des lois de la Nature pour accomplir le dessein de la reproduction de l’espèce. Cette loi n’est pas laissée uniquement à la raison et l’entendement de chaque individu, son application est aussi confiée sur le plan physique dense aux forces subhumaines s’exprimant par un système hormonal et glandulaire, dont la Conscience dans son enveloppe sensorielle (03 - Prudence et Tempérance - Tamas) en subit les lois de causalité, et l’asservissement instinctif au travers de désirs intenses, de pulsions sexuelles irraisonnées. L’essentiel des attractions sexuelles hormonales est, pour les individus en subissant les effets, de l’ordre de l’inconscient collectif (préservation de l’espèce) et du subconscient des personnes qui en sont victimes, et que poétiquement ils appellent le coup de foudre. Ce que la Conscience du corps physique (9 - Terre et Eau du sensoriel et de l’instinctif) appelle avec un petit «a» : «l’amour», n’est rien d’autre qu’une attirance sensorielle si peu raisonnée et raisonnable qu’elle engendre souvent des effets dévastateurs tant sur le plan psychologique des protagonistes, cet «amour» rend inévitablement aveugle et fait perdre le contrôle de l’intelligence, que sur le plan social avec un nombre considérable d’échecs dans la formation prématurée d’un couple entre personnes n’étant pas psychologiquement compatibles pour constituer une union harmonieuse et durable. C’est en général ce qui arrive lorsque le désir organique l’emporte sur la raison et la réflexion intelligente.



Lorsque l’accouplement physique ne se limite qu’au stade animal d’une sexualité purement organique, comme la pratique en est de plus en plus répandue dans la jeunesse, mais pas seulement, difficile de pouvoir envisager que puisse se développer, dans la durée lui étant nécessaire, cette épreuve initiatique majeure qu’est l’épopée du couple... Toutes relations uniquement basées sur ce critère sensoriel sont par nature périssables, éphémères, hétérogènes, comme l’est le plan physique dense du Monde physique dense dans n’importe quel  domaine en rapport avec ce plan. Le physique est une denrée périssable que rien ne peut arrêter, et n’est pas à être considéré comme un Principe.



L’union des intellects, enveloppe (02 - Tempérance et Justice - Rajas) sur le plan  (8 -Eau et Air de l’émotionnel intellectuel),  est une approche déjà un peu plus subtile et évolutive, ce qui ne veut pas dire que l’accouplement physique doit être délaissé ou éloigné, mais qu’il n’est plus que l’un des déterminants dans l’accomplissement du dessein que doit accomplir un couple. Cette approche implique une plus grande élévation de Conscience que la précédente, faisant entrer en considération des émotions et des passions affectives susceptibles de donner au terme «amour» une amplitude un peu moins fruste et rustique que lorsqu’il est simplement utilisé pour désigner la seule préoccupation d’un accouplement corporel.



Il fut une époque, pas si lointaine dans nos régions, où la sagesse des peuples considérait, fort légitimement, que la jeunesse par essence ignorante et irresponsable n’avait pas les capacités pour apprécier à sa juste valeur les déterminants permettant d’apprécier ce qui concourt à  la création et l’harmonisation d’un couple, à cause justement de cette ignorance et inexpérience. Il est à noter que c’est toujours le cas dans de nombreux pays où les mariages sont arrangés par les familles à un âge presque de la prime enfance des deux futurs partenaires. N’oublions pas que, même dans nos pays dits civilisés et «évolués», une part importante de la population considère toujours le rôle et l’influence familiale comme un prédominant, soit pour des raisons de caste ou de rang social, de pérennisation des patrimoines, de compatibilités culturelles et religieuses, ou pour cause d’origines ethniques et raciales.



Ces parents sont-ils pour autant plus fondés pour assurer l’harmonisation spirituelle d’un futur couple ? Il est permis d’en douter lorsque l’on voit que des intérêts égotiques finissent invariablement par polluer le discernement des personnes se croyant habilitées à en décider pour autrui. L’exemple le plus emblématique est probablement celui du Prince Charles d’Angleterre avec la célèbre Lady D. 



Croire que de jeunes hommes et de jeunes femmes, sortant à peine de l’enfance et n’ayant pas la moindre expérience, ni discernement, ni les plus élémentaires rudiments de psychologie intellectuelle seront capables d’ analyser raisonnablement tous les paramètres de l’un et de l’autre pouvant permettre de parvenir à l’étrange alchimie qu’est l’osmose d’un couple, n’est pas plus une voie de réussite garantie, comme en témoignent les séparations rapides des unions ou mariages, et le développement considérable de la solitude dans nos sociétés occidentales.



Notons que l’intellect raisonneur, comme c’est dans sa nature, finit toujours par se laisser piéger par les tentacules des désirs, émotions et passions finissant toujours par le corseter dans une camisole d’intérêts, plus ou moins avoués et de certitudes devenant rapidement incompatibles avec la camisole de l’autre. Ce qui donne ces couples vivant ensemble par routine, intérêts et habitude, mais sans aucune communion d’esprit de coeur et d'âme, ni même d’affection réciproque...



Enfin, nous en arrivons aux déterminants de l’enveloppe spirituelle (01 - Justice et Force - Sattva) que devront mettre en oeuvre les partenaires du couple s’ils parviennent à surmonter les obstacles de l’enveloppe du corps physique (03 - Prudence et Tempérance - Tamas) et ceux bien plus nombreux et complexes de l’enveloppe du corps intellectuel (02 - Tempérance et Justice - Rajas) et de la compatibilité culturelle, psychologique et sociale. Difficile d’imaginer que deux tourtereaux soient assez évolués intellectuellement pour maîtriser cet aspect spirituel impliquant tant d’évolution de la part de chacune des deux Consciences concernées sur le plan (7 - Air et Feu du spirituel, de l’intuitif et de la volonté d’être) .



Parmi ces déterminants il y en a un d’une redoutable difficulté à appréhender et qui est celui reposant sur le fait que si nous nous réincarnons une multitude de fois, force est de considérer que l’effort d’union entamé lors des incarnations précédentes, doit nécessairement se poursuivre jusqu’à l’accomplissement de son dessein initiatique, principe incontournable de la loi karmique. Et, parmi les épreuves que comprend l’accomplissement de ce dessein, il y a nécessairement celles concernant l’épopée du couple. Ce que certaines religions traduisent, sans en comprendre véritablement le sens par : ce que Dieu a uni, personne ne peut le désunir.... 



Pour parvenir à surmonter cette redoutable épreuve, il faut donc déterminer quel peut bien être le dessein spirituel d’un couple. 



Comment s’effectue la rencontre de ce couple en état de construction, lors de chaque incarnation ? 



Forcément qu’il doit y avoir un processus permettant à chacun des partenaires de pouvoir identifier intuitivement celle ou celui avec lequel il y a un ouvrage en cours, et déjà une longue et antérieure affinité échafaudée durant un certain nombre d’incarnations précédentes.



Contrairement à ce que l’intellect raisonneur tente de trouver dans sa quête absurde, à savoir l’autre étant dans un état d’évolution absolument identique avec son propre état de Conscience au moment où il entreprend sa recherche - ce qui suppose que cet état ne puisse plus évoluer, et dans le cas contraire, si l’autre n’évolue pas dans la même direction, alors forcément il n’est plus rapidement compatible (syndrome de la désillusion du Prince charmant lorsqu’il est descendu de son blanc destrier) -. Les partenaires d’un couple spirituel devront intégrer le fait qu’il s’agit d’une complexe alchimie spirituelle qui verra la transformation et la transmutation progressive des deux composants de ce couple pour en faire, à la fin des travaux (mise à l’épreuve), cette extraordinaire Pierre philosophale, l’Or des sages, n’ayant plus grand-chose à voir avec ce qu'ils étaient séparément, mais se trouvant mutuellement sublimés par l’accouplement de leurs Conscience et de leurs âmes dans une osmose totalement fusionnelle, que les physicien désignent, pour signaler l’union de deux particules : l’intrication quantique. D'où l'esprit de sacrifice et de don de soi devant accompagner celui de l'Amour et de la Connaissance... Mais ceci est encore une autre histoire...



Ceci suppose qu’il n’est pas dans les objectifs des partenaires d’un couple spirituel de chercher celle ou celui convenant à l’état de sa propre nature dans une incarnation donnée et selon son avancement dans son programme d’évolution, mais celle ou celui avec lequel ils sont en train de poursuivre l’accomplissement du dessein du couple depuis de nombreuses incarnations antérieures. 



Ce n’est plus ici la quête du Prince charmant ou de la belle au bois dormant, mais de l’âme soeur avec laquelle nous devons nous retrouver, ce qui suppose une quête bien définie pour poursuivre une oeuvre commune depuis si longtemps entreprise et qu’il convient de parachever. Pour y parvenir, la Divine Providence met à notre disposition un dispositif ne relevant absolument pas de l’intellect raisonneur, mais uniquement de la Faculté intuitive la plus subtile. Ce mécanisme se caractérise par le principe du : c’est LUI! - C’est ELLE!. Cette concomitance de perception se traduit par le fait qu’au moment où l’intuition féminine lui fait penser comme une évidence n’admettant pas le moindre doute que sa Conscience se trouve en face de son partenaire de toujours.  La Conscience de ce dernier se disant la même chose dans les mêmes termes et conditions de conviction.



Lorsque l’on veut reconnaître quelque chose sur le plan intellectuel, on le raisonne de la façon suivante : comment, pourquoi, d’où ça vient, à quoi ça sert, en quoi c’est fait, combien ça coûte, est-ce que ça se mange, sinon où doit-on le mettre, pourquoi ça ressemble à ça et pas autre chose, est-ce nécessaire, est-ce utile... Etc... 



Sur le plan de l’intuition ce qui semble être, comme le «Prince charmant» apparaissant sur son blanc destrier,  absolument parfait lors d’une rapide perception lumineuse, n’empêchera pas que cela puisse se dégrader et s’altérer par l’un ou l’autre des partenaires à cause d’une emprise sensorielle ou émotionnelle toujours ravageuse. 



Exemple : dans le cas d’une Conscience uniquement développée dans l’enveloppe du corps physique, (03 - Prudence et Tempérance - Tamas) cette intuition se résumera par un instinct sexuel puissant et exacerbé produisant une attirance physique et une frénésie organique. Tout le système hormonal mobilise ses ressources pour établir le jeu de la séduction déclenchant l’excitation et la fébrilité de l’union de ces corps.



Par contre, une Conscience uniquement développée dans l’enveloppe du corps intellectuel (02 - Tempérance et Justice - Rajas), même si elle n’altère que faiblement la force de l’instinct animalier, ce dernier sera croisé et recouvert par le mécanisme plus socialement acceptable de la séduction intellectuelle : celle des mots, des idées, des promesses, des aspirations, des affections et émotions plus ou moins poétiques et bucoliques. Toutes ces illusions donnant la forte impression qu’en plus de l’attirance physique, il y a une série d’affinités psychologiques, souvent très illusoires, semblant parfaitement compatibles avec celles de l’autre, au point de transformer ces impressions en convictions, certitudes et surtout détermination à agir, fusse contre l’avis de la terre entière, qui elle, ayant conservé le contrôle de son intelligence causale, sait d’avance que cette conviction émotionnelle ne repose que sur les sables mouvants des apparences factices et illusoires, des désirs et des basses nécessités de la nature hormonale.



Enfin une Conscience développée et focalisée dans l’enveloppe spirituelle (01 - Justice et Force - Sattva) parfaitement alignée et stabilisée sur le plan (7 - Air et Feu du spirituel, de l’intuitif et de la volonté d’être) , n’aura pas au moment de la sublime rencontre qu’une attirance physique, même si elle fait partie de la dotation, ni une affinité intellectuelle qui ne sera pas sérieusement là - puisqu’il faudra la construire de façon conjointe durant un long parcours initiatique dans le cadre d’une cohabitation quotidienne -. Elle n’aura pas même une affinité spirituelle qui elle aussi demandera à s’édifier dans une longue mise à l’épreuve commune pour que le couple parvienne à élever et harmoniser ses fréquences vibratoires. Mais cette Conscience aura une pensée claire, lumineuse, impérieuse s’imposant à chacun des partenaires sans qu’ils aient la moindre intention d’en contester le bien-fondé, car il n’est pas nécessaire que cela soit autrement.



Peu importe les différences de culture, de croyance, de fortune. Peu importe les imperfections, le niveau d’évolution, les obstacles, les difficultés. Tout ceci n’est que le travail qu’ils devront faire ensemble pour parvenir à l’osmose de l’union ne se résumant pas qu’à une cérémonie et une fête bruyante, mais à la fameuse alchimie fusionnelle s’obtenant uniquement par la traversée des épreuves d’une vie commune pleine et enrichissante. Cette alchimie fusionnelle ne peut s’effectuer que lorsqu’il y a eu cette impulsion lumineuse préalable de l’intuition spirituelle, permettant de reconnaitre le ou la partenaire avec lequel une partie de cette épopée a déjà été effectuée lors de précédentes incarnations. Cette rencontre, lors d’une nouvelle incarnation, est si improbable d’un point de vue intellectuel, qu’elle ne peut relever que du plus pur hasard, mais d’un point de vue des Lois Providentielles, presque tout a été jalonné pour que l’improbable soit inévitable, et que lors de la rencontre un mécanisme dépassant l’entendant de l’intellect raisonneur soit suffisamment puissant pour permettre aux deux partenaires de se rencontrer sans l’ombre du moindre doute, et ce mécanisme est bien celui de la perception intuitive du : C’EST LUI! - C’EST ELLE!



Le sujet est d’une telle complexité qu’il est utile d’y apporter quelques précisions complémentaires, afin de faire prendre conscience de la sophistication de cette horlogerie cosmique, à côté de laquelle celle des Suisses fait figure de bidule rustique et simpliste. 



La Conscience, reflet de l’âme-de-vie, est et reste androgyne. Lorsqu’elle s’exprime dans une forme masculine ou féminine, elle ne manifeste qu’une facette d’elle-même, l’autre étant toujours présente, mais plus occulte. Ainsi, une forme d’apparence féminine aura un intellect masculin, tandis qu’une forme d’apparence masculine aura un intellect féminin. La chose peut paraître paradoxal d’un point de vue purement physique ou intellectuel, mais d’un point de vue spirituel elle a sa plus complète cohérence si l’on prend en compte les trois enveloppes de manifestation d’une forme physique dense. La forme physique (9- Terre et Eau du sensoriel et de l’instinctif) masculine concentrera un surcroit de puissance organique au détriment de la grâce propre à l’apparence féminine. Dans le même temps, cette concentration énergétique sur le plan corporel se fera au détriment de l’enveloppe intellectuelle (02 - Tempérance et Justice - Rajas), et inversement pour le corps physique féminin.



Lorsque deux Consciences s’unissent sur le plan du Monde physique dense (Trois), ce n’est pas parce qu’un morceau de l’une aurait été séparé pour constituer l’autre, comme l’image les enseignements de la Genèse du Sépher de Moïse avec Eve issue d’une des côtes d’Adam, il n’en est pas ainsi, car ce que le Divin Créateur a uni, rien ni personne ne peut le désunir. Ce Principe reste inviolable, l’androgyne reste dans son ipséité première et dernière androgyne. Mais comme la forme physique humaine est passée par le fleuve Léthé, elle a subi l’effet de l’oubli, rendant possible une identification illusoire plus limitée à un seul des aspects de la nature androgyne.



Mais alors on pourrait légitimement se demander : qu’est-ce donc que ces deux entités différentes cherchant à s’accoupler pour ne faire qu’un, alors que le «un» est déjà dans leur nature originelle et ne peut pas faire autre chose, selon l’Ordre souverain des choses ?



Rappelons, tant la chose est importante, qu’il ne s’agit pas d’accouplement physique, nécessité réservée pour les besoins des forces subhumaines - forme physique dense n’étant pas, sur le plan spirituel, considéré comme un Principe, pour cause de temporalité périssable -, mais cette nécessaire épopée du couple est une incontournable phase initiatique permettant à la Conscience de parvenir à réaliser une synthèse extérieure de sa composante binaire, afin de réaliser cette synthèse intérieure au sein de son âme-de-vie. Ce Principe est transposable et déclinable sur tous les plans et dans tous les Mondes. Le couple est la déclinaison d’un Principe universel. Il y a l’Essence et la Substance, Purusha et Prakriti, le Père et la Mère, le Yin et le Yang dont le symbole représente admirablement l’union et la fusion des opposés pour ne faire qu’un. Une divinité est inévitablement accompagnée de sa parèdre féminine, quelle que soit la philosophie religieuse. Dans le Monde physique dense, que ce soit le règne végétal ou animal, chaque espèce se compose inévitablement d’une composante mâle et d’une composante femelle. Cette séparation temporaire de deux particules complémentaires (ou groupes de particules) se retrouve en physique quantique dans le phénomène dit d’intrication signifiant que ces particules ont des états quantiques dépendant l’un de l’autre quelque soit la distance qui les sépare. Un tel état quantique est dit intriqué ou enchevêtré parce qu’il existe des corrélations constantes et spécifiques à ces deux particules ne formant plus qu’un seul système dans un sens subtil et multidimensionnel. Toute mesure sur l'un des systèmes affecte l'autre, et ce, quelle que soit la distance les séparant. Avant l'intrication, deux systèmes physiques sans interactions sont dans des états quantiques indépendants, mais après l'intrication, ces deux états sont en quelque sorte « emmêlés » et il n'est plus possible de décrire ces deux systèmes de façon indépendante. Voilà scientifiquement décrit le dessein de la formidable épopée du couple.



Or donc, si chaque Conscience n’a pas le besoin de rechercher à l’extérieur la pièce manquante d’un puzzle en construction, puisqu’elles sont toutes dans sa boîte, que recherche-t-elle chez l’autre Conscience - possédant elle-même toutes les pièces de son propre puzzle -, ce qui doit devenir si complémentaire et indispensable à son évolution ? 



La réponse à cette question est : que la Conscience cherche chez l’autre Conscience ce que celle-ci a su développer et lui faisant provisoirement défaut. Tout comme cette autre Conscience, en apportant les acquis de son développement dans le cadre d’une union fusionnelle ( et pour compliquer le système, aussi les manques de son propre développement) cherchera la Conscience lui apportant généreusement cette indispensable complémentarité, et par cet effort d’harmonisation et de synthèse, elles deviennent inéluctablement inséparables spirituellement et intriquées l’une avec l’autre. Phénomène que l’on retrouve, sur le plan physique dense, avec des jumeaux capables, lorsqu’ils sont séparés, et ce, quelque soit la distance et le temps, de vivre des vies presque symétriquement identiques, sans avoir le moindre contact physique ou intellectuel.



Concernant le couple, la complémentarité se fait non pas par la similitude, mais par la différenciation, permettant de parvenir à la synthèse, par l’analogie des contraires. 



L’accouplement ne doit donc plus se concevoir, sur le plan spirituel, comme celui du plan physique, mais comme un travail commun d’évolution mutuelle utilisant la sublime énergie de l’Amour,  se caractérisant par le don de chacun pour l’autre, la seule Énergie ayant cours légal au sein des lois de la Divine Providence, et préfigurant le niveau supérieur de l’évolution humaine se traduisant par le service désintéressé au profit de l’utilité commune. C'est pour cela que sur les plans cosmiques, les mères sont aussi les épouses et les soeurs de leurs époux qui en sont les pères.



L’union se fera, et finit toujours par se faire dans une communion de pensées justes en vertus et leur mise en pratique commune régulière et systématique.



Pourquoi cette nécessité de la dualité complémentaire ? 



Parce que la lumière et les ténèbres, le haut et le bas, le froid et le chaud, le sec et l’humide, le fort et le faible, le vice et la vertu, l’Essence et la Substance tout en étant d’apparence opposée sont indispensables, par leur complémentarité, pour que se manifeste le pouvoir Créateur.



Sans deux, pas de choix possible, pas de libre arbitre, d’une part. Et d’autre part, sans deux il n’y aurait que le Un, c’est-à-dire aucune autre créature et pas de sublime, prolifique et grandiose Création, dont la doxa nous est donnée dans le Sépher de Moïse par la formule : croissez et multipliez vous.



Enfin, par déclinaisons successives et multidimensionnelles, nous en arrivons à nos petites perceptions rustiques et infiniment perfectibles. Sans cette dualité complémentaire, il serait difficile de savoir que nous tenons notre évolution justement du jeu complexe de l’interrelation avec cette trame qu’est le TOUT, et passant nécessairement par le deux... trois, quatre, cinq... etc.



La Conscience est libre ou non d’évoluer, mais si elle choisit d’évoluer elle ne peut le faire qu’avec le concours de ses semblables, de ce qui les nourrit, des supports sur lesquels ils s’appuient, des énergies qui leur donne leurs mouvements, tous ces éléments qu'une Conscience ne possède pas et qu’elle doit aller chercher à l’extérieur d’elle-même, en fonction de ses nécessités et de ses capacités. Comme le disait le philosophe Alain : Aimer, c’est trouver sa richesse hors de soi.



Si, pour prendre un exemple :  A ne possède pas X, mais détient Y, et que B ne possède pas Y, mais possède X, l’échange des deux dans le cadre d'un service désintéressé donnera à chacun ce qui lui manque, et comme ils le posséderont l’un et l’autre ils deviendront semblable, c’est en cela qu’il convient de comprendre l’union spirituelle, et la fameuse alchimie fusionnelle de l’époux et de l’épouse, dont l’accouplement transférera à leurs progénitures les fameux chromosomes XY.



Il est probable, qu’au fur et à mesure de l’évolution concomitante de ce couple de Consciences oeuvrant ensemble à leur évolutionspirituelle, qu’ils se retrouvent, par nécessité, à chaque réincarnation afin de poursuivre leur ouvrage commun, même si dans de nombreuses incarnations ils se contentent de se croiser sans pour autant se reconnaître comme partenaires ayant déjà un long passé en commun et une solide intrication quantique. 



Difficile de concevoir le principe d’évolution, sans un minimum de conservation (Mémoire), ce qui nous condamnerait sans cesse à réinventer l’eau chaude à chaque fois que nous en avons besoin... 

Le fameux mythe de Sisyphe... 



C'est pour cette raison que l'épouse spirituelle cherche continuellement son époux spirituel, celui avec lequel elle partage des acquis d'un patrimoine karmique commun conservant l'ouvrage en état d'évolution là où ils l'ont laissé, jusqu'au jour du : c'est LUI - c'est ELLE, que les stances de Dzyan définissent par la belle formule : le jour sois avec nous.



Donc, suivant l’avancement de nos petits travaux, l’on peut dire que le couple ne se définit pas par une harmonie spontanée qui résulterait du hasard ou de coïncidences. Il ne résulte pas davantage de la rencontre de semblables, mais plus certainement de contraires compatibles. 



Les partenaires du couple (sens spirituel du terme selon l’objet de cette épopée) s’ils se croisent dans une ou certaines incarnations, ne se reconnaissent pas nécessairement, cela fait partie de l’une des épreuves qu’ils doivent surmonter, rétablir leurs liens puis les renforcer.



Il est possible que des partenaires du couple s’harmonisent physiquement, mais pas intellectuellement et encore moins spirituellement. Et ainsi de suite selon chaque état d’évolution de chacune de leur Conscience. Les partenaires d’un couple, lorsqu’ils se croisent et se reconnaissent, ne sont pas pour autant en état de s’harmoniser. Il y a même de fortes probabilités qu’ils soient en situation conflictuelle permanente, tant qu’ils ne seront pas en mesure de comprendre qu’ils ne sont pas uniquement là pour recevoir de l’autre sans rien lui apporter.



Lorsque les partenaires d’un couple pensent s’être retrouvés, très régulièrement ils se trompent l’un et l’autre. Parfois c’est l’un qui croit se tromper et pas l’autre et inversement, et parfois ils pensent s’être trompés, alors qu’ils n’étaient tout simplement pas encore en capacité de se reconnaître faute de cécité du troisième oeil. Car, sans cette vision spirituelle, il est difficile de percevoir ce qui relève de l’occulte pour l’intellect raisonneur limité à sa seule vision binoculaire ne percevant que l’illusoire et l’éphémère. 



Quant aux partisans du zodiaque profane ne cherchant en réalité que l’harmonie au sein des lois de causalité, ils n’utilisent que leur intelligence dans les limites étriquées de celle-ci.



Avec ces quelques paramètres, comment espérer parvenir à réussir cette extraordinaire alchimie du couple dans sa dimension la plus multidimensionnelle ?



Si le processus «c’est LUI - c’est ELLE» se déclenche, il serait fort étonnant qu’il ne soit pas suivi d’effet, sauf si pour des raisons de libre arbitre et de fausses considérations intellectuelles et/ou égotiques, l’un des deux venait à entraver le processus, pour cause de manque d’épuration spirituelle, ce qui ne fera que le reporter dans une incarnation ultérieure.



Pour parvenir à maîtriser le mécanisme de reconnaissance simultanée du : c’est-LUI en même temps que du : c’est-ELLE, il convient de comprendre que cet état de connexion se fait sur le plan le plus élevé de l’incarnation : l’enveloppe spirituelle (01 - Justice et Force - Sattva). Lorsque la connexion est physique (03 - Prudence et Tempérance - Tamas) et/ou intellectuelle (02 - Tempérance et Justice - Rajas), il y aura un : c’est-LUI, sans pour autant avoir un : c’est-ELLE, concomitant et inversement.  Dans ce cas, nous ne sommes là que dans la sphère temporelle de Maya, celle des illusions issues des pensées peu justes et encore moins vertueuses, qui plus est, pour des Consciences n’étant absolument pas épurées ni stabilisées. À ces niveaux, le : c’est-LUI ou le : c’est-ELLE, ne s’exprimant d’ailleurs presque jamais avec cette pureté et cette évidence n’appelant aucun doute, tant il s’impose aux parties par sa netteté lumineuse, se retrouve être davantage une réaction uniquement sensorielle ou émotionnelle. La fameuse manipulation des hormones dans le premier cas, et la domination des petits démons facétieux du désir et de la passion de l’astral, dans le second.



Lorsque le véritable processus : c’est-LUI/c’est-ELLE se produit, les Consciences qu’il unit est semblable à l’expression qu’utilise l’Église catholique, tout en ayant perdu le sens Cachant de sa signification et qui dit : rien ne peut séparer ce que Dieu unit.



Ceci ne veut pas dire que le processus spirituel intervenant simultanément sur le plan intuitif des deux partenaires leur épargnera les épreuves d’harmonisation par le conflit, ni celles que leur réservera la sphère de causalité lors d’un vécu au quotidien, mais qu'ils surmonteront les uns et les autres pour devenir de plus en plus fusionnels, sachant mutuellement tirer les enseignements que contiennent chaque épreuve qu’ils surmonteront ensemble. 



Lorsque le mécanisme du c’est-LUI/c’est-ELLE se manifeste, un indicateur précieux est donné justement lors des épreuves. En général l’un est l’autre peuvent constater que malgré les travers de chacun, l’état d’imperfection et d’épuration de l’une ou des deux Consciences, se manifeste une volonté COMMUNE de parvenir à les surmonter, donnant ainsi le rôle subalterne à la ou aux difficultés, ainsi qu’aux différences devenant alors utilement complémentaires. 



Comme aurait dit le sieur de Lapalisse : lorsque l’on est tout seul à avoir une volonté COMMUNE, c’est qu’elle n’est plus COMMUNE. 



Pour comprendre le mécanisme complexe, naturel, puissant et supérieur du : c’est-LUI/c’est-ELLE, il faut avoir une vision spirituelle particulièrement subtile pour en recevoir l’impact, une attention et une acuité tout aussi subtiles, tout au long du vécu relationnel, pour en constater le rayonnement permanent, car, comme le veut tout ce qui est d’essence Divine, ce que Dieu unit, rien ni personne ne peut le séparer, sauf temporairement l’ignorance de l’un ou l’autre des protagonistes ou le faible développement de leurs Facultés intuitives spirituelles.



On n’explique pas l’intuition par le raisonnement intellectuel. L’intuition spirituelle a toujours une force et une énergie spécifique s’imposant à la Conscience la recevant, et cette force est si puissante qu’elle est capable de s’imposer dans le même temps aux millions de raisonneurs commençant toujours par considérer cette intuition, ne rentrant pas dans les limites étroites d’une causalité réduites aux critères d’une médiocre normalité ambiante, comme ridicule, absurde et pour faire bonne mesure afin de discréditer le porteur de cette intuition : de délirante. 



Mais, l’Histoire le démontre, toutes les plus grandes avancées humaines reposent non pas sur les réflexions de l’intellect raisonneur, mais bel et bien sur l’INTUITION.



Pourquoi ce petit commentaire sur cette sublime Faculté, parce que le principe de «c’est-LUI/c’est-ELLE» repose uniquement sur ce mode de communication spirituelle échappant à toute logique causale.  Alors, il devient évident que l’épreuve du couple (pas le physique, pas l’intellectuel), mais l’épopée spirituelle est celle de l’activation et de la pratique de l’intuition, et que cette épopée s’insère comme une phase essentielle de l’accomplissement le plus élevé du dessein de la forme humaine.



Prenons un exemple pour illustrer la complexité du processus. La rencontre de l’autre partenaire n’est pas nécessairement facilitée par les conditions de naissance. L’un peut naître à un endroit du globe et l’autre pas nécessairement aux antipodes, mais presque. Pourtant, un mécanisme subtil phénoménal, pas totalement dépendant de nos deux protagonistes et encore moins accessible à l’intellect raisonneur, fera que quelque soient les aléas de leurs incarnations (géographique, familial, social, culturel ou cultuel) ils finiront par se croiser. Ils n’auront alors bien souvent qu’une fraction de seconde pour se reconnaître, mais cette fraction de seconde est celle de l’Éternel Moment Présent. Sa force est aussi considérable qu’elle est subtile. Elle n’est pas de l’ordre du domaine causal (la raison), mais de celui de la Divine Providence (la Foi) ce puissant éclair qu’est le Fiat Lux à l’origine de la Création. Il ne sert donc à rien de vouloir à tout prix l’intellectualiser, ce serait même une entrave au bon fonctionnement de ce Principe universel, et le meilleur moyen d’égarer les Consciences concernées par ce phénomène. Chaque fois que la Conscience est attirée par l’intellect raisonneur, elle perd automatiquement sa connexion intuitive spirituelle. 



Si l’un des deux protagonistes est trop fortement axé sur le côté sensoriel (hormonale et sexuel) ou sur le côté intellectuel (désirs et passions émotionnelles), il est aisé de comprendre qu’il occultera sa perception intuitive spirituelle au moment du contact au profit de la satisfaction de ses sens inférieurs. L’épreuve ne sera donc pas entièrement surmontée dans cette incarnation. Ce n’est pas grave, il y en a beaucoup d’autres en perspective, et, comme tout ce qui concerne le programme initiatique de la Conscience, le processus reprendra, lors des prochaines incarnations, au plus haut niveau précédemment atteint. Toutefois je crois utile de rappeler les trois phases de la sexualité, Dans la prochaine note d’alchimie.

Que de justesse et d'enseignement mon Lug. Ces révélations sont toujours limpides, sublimes, subtiles et instructives. Avec toi, le rideau du Magicien d'Oz se lève sur l'opérateur pour comprendre ce qui s'y trame. La justesse vibratoire dans laquelle tu t'exprimes est en concordance avec les plus hauts secrets hermétiques mais l'universalité qui s'incarne dans tes pensées manifestées (que tu t'efforces à soutenir tout au long du camino) place tes réflexions bien au-delà de l'occultisme fantasmé et enseigné par plusieurs. Je te lève humblement les trois chapeaux que je porte sur chaque plan! cheers
Kaladin
Kaladin

Messages : 153
Points : 201
Date d'inscription : 18/07/2016

Hermaphrodite aime ce message

Revenir en haut Aller en bas

L'épopée du couple - Page 9 Empty Re: L'épopée du couple

Message par Contenu sponsorisé


Contenu sponsorisé


Revenir en haut Aller en bas

Page 9 sur 9 Précédent  1, 2, 3, 4, 5, 6, 7, 8, 9

Revenir en haut

- Sujets similaires

 
Permission de ce forum:
Vous ne pouvez pas répondre aux sujets dans ce forum