Citations du monde

Le Zohar a écrit:

La Tradition enseigne : qui contrôle ses pulsions, la royauté du ciel lui est destinée. Ainsi disait rabbi Aha : le Saint, bénit soit-Il, n'a créé le penchant au mal que pour éprouver les hommes.

Enel a écrit:
C'est pourquoi ceux qui ont pu conserver "la lampe brûlante dans les ténèbres" doivent élever la voix pour appeler sur le chemin de la lumière les hommes épris de vérité.

Alchimiste anonyme a écrit:Ma matière n'est ni animale, ni végétable, ni minérale, mais elle participe à tous les trois. Elle est universelle et plus fréquente dans le monde que toute autre chose quelconque. Elle doit être nommée par simpatie microcosmique, et elle le mérite. On la trouve toujours et par tout, tant au fond des Indes, qu'au milieu de Rome, tant le jour que la nuit, en Eté comme en Hivers. On peut l'avoir avec très-peu et beaucoup de danger, et aucun mortel ne peut s'en passer. Elle n'est jamais au repos, mais toujours en action et en mouvement, jamais exposée, mais toujours cachée à la vue. La mine où elle se trouve est profonde et couverte d'épaisses ténèbres, car elle est renfermée dans les lieux étroits et les entrailles de la Terre, d'où ma matière est tirée et manifestée subitement par l'Artiste.

Son origine est de la Terre et sa vie du Ciel. De-là vient qu'elle est animée et non pas morte. Ce Mercure est bien du vulgaire, mais nullement du commun. le commun est un fluide froid, le mien est un fluide chaud. Il faut bien des choses et des travaux pour épurer celui-là, tandis que le mien n'exige qu'un seul travail et qui m'est propre. Le mien ne résiste et ne se trouve que dans un seul corps, quoique tout ce qui vit sous le ciel en soit jaloux. Il a la même couleur à la fin, qu'il avait au commencement, quoiqu'il soit infiniment exalté. Il se forme d'une infinité d'autres matières, d'où il indique par l'analyse, étant crud, les affinités qu'il a avec les trois règnes? Quoiqu'il ne me soit pas possible de le composer, je n'en futs point en peine ; car la Nature me le donne préparé et composé autant qu'il doit l'âtre pour mon dessein. Il est très-vil et très-abject, mais aussi très-précieux et très-chéri, même avant la première opération. Son nom est très-connu de tout le monde, mais ses vertus sont plus qu'inconnues et qu'inexpérimentées. Il a trompé plusieurs personnes, qui se promettoient de grandes choses de son excellence et de sa céleste origine ; et qui ont fait tous leurs efforts pour le perfectionner, ignorant la vraie et amicale concoction. D'où il est arrivé que de grands Philosophes l'ont rejetté et condamné, même avec raison, puisqu'il ne peut être dissous, ni mourir, ni être vivifié, ni parfait, qu'en soi-même et par soi-même, d'une seule manière vraiment naturelle, convenable, cachée et philosophique. Tout Tout feu élémentaire, même moindre, quelque nom qu'on lui donne, le chasse et le tue, du moins le rend incapable d'être résuscité philosophiquement. Desorte que la matière est inutile plus qu'on ne sauroit croire sans une exacte connoissance du feu, du vase, et de l'athanor.

Pythagore a écrit:
Aucun homme n'est libre s'il ne sait pas se contrôler

J. Van Rijckenborgh a écrit:La Magie Vraie n'exploite jamais la sensibilité naturelle car celle-ci n'est qu'un pauvre et caricatural reflet de la ressouvenance du passé de l'humanité. Cette sensibilité est nécessaire pour secouer l'homme de sa torpeur, l'en déshabituer, en faire un étranger sur terre ; mais si elle veut vraiment être libératrice, elle doit le conduire jusqu'à cette région limite de la matière, où seule la main tendue de l'Ecole Spirituelle peut le délivrer.

Giordano Bruno a écrit:Les Hébreux restèrent donc avec leur propre culte ; délaissant les autres fêtes égyptiennes, ils célébrèrent des sabbats pour leur Saturne, représenté par l'image de l'âne, et des néoménies en l'honneur de la Lune. C'est ainsi que non seulement un, mais bien tous les Sephiroth, peuvent être considérés comme des ânes aux yeux des cabalistes juifs.

Koot Hoomi a écrit:L'ingratitude n'est pas au nombre de nos vices, et nous n'imaginons pas que vous désiriez nous la conseiller...

Jamblique a écrit:Dès que les choses de la terre, qui détiennent leur être de la totalité des dieux, sont devenues aptes à la participation divine, aussitôt elles ont en elle les dieux préexistants à leur propre essence.

Jacob Boheme a écrit:Âme qui m'est chère, tu penses être bien portante, mais tu as été tellement battue, que tu ne sens plus ta maladie. Tu es prête d'être livrée à la mort : comment peux-tu donc te regarder comme bien portante ?

Henry Van Dyke a écrit:"Le temps est trop lent pour ceux qui attendent,
trop rapide pour ceux qui craignent,
trop long pour ceux qui pleurent,
trop court pour ceux qui se réjouissent,
mais pour ceux qui Aiment (le sage), le temps est éternel."

Ptah-Hotep a écrit:MAXIME 5 :

De l'art d'être un chef en respectant la règle.

Si tu es un guide, chargé de donner des directives à un grand nombre, cherche, pour toi, chaque
occasion d’être efficient, de sorte que ta manière de gouverner soit sans faute. Grande est la règle,
durable son efficacité. Elle n’a pas été perturbée depuis le temps d’Osiris. On châtie celui qui
transgresse les lois, même si cette transgression est le fait de celui au coeur rapace. L’iniquité est
capable de s’emparer de la quantité, mais jamais le mal ne mènera son entreprise à bon port. Celui
qui agit mal dit : j’acquiers pour moi-même ; il ne dit pas : j’acquiers au bénéfice de ma fonction.
Quand vient la fin, la règle demeure. C’est ce que dit un homme juste : tel est le domaine de mon
père spirituel.

Dante Alighieri a écrit:
Puis, posant sa main sur la mienne, d’un visage riant qui me rendit mon courage, il m’introduisit dans ces sombres mystères. Là, des soupirs, des pleurs, des cris perçants retentissaient dans cet air sans étoiles ; c’est pourquoi d’abord je me pris à pleurer. Des langages divers, d’horribles discours, des paroles de douleurs, des accents de colère, des voix hautes et rauques, et des froissements de mains qui se choquaient entre elles, formaient comme un tumulte qui tournoie sans cesse dans cet air éternellement ténébreux, comme le sable quand il est roulé par un tourbillon.

Et moi qui avais le front pris de vertige : « Maître, dis-je, qu’est-ce que j’entends, et quelle est cette foule qui paraît si accablée par la douleur ?»

Et lui : « Ce misérable sort est celui des tristes âmes de tous ceux qui vécurent sans blâme et sans louange. Elles sont mêlées à ce mauvais coeur des Anges qui ne furent ni fidèles ni rebelles à Dieu, mais qui furent pour eux-mêmes. Ceux-là, le ciel les a chassés, parce qu’ils ternissaient sa beauté, et l’enfer profond les repousse, parce que les coupables tireraient quelque gloire de leur présence.»

Et moi : «Maître, quel est le tourment qui les accable, et qui les fait pleurer si fort?»

Il me répondit : «Je te le dirai brièvement. Ils n’ont pas l’espérance de mourir, et leur vie obscure est si basse, qu’ils sont jaloux de tout autre sort. Le monde n’a pas gardé leur souvenir, la miséricorde et la justice les dédaignent. Ne parlons pas d’eux, mais regarde et passe.»

SADHOU SUNDAR SINGH a écrit:Les pensées ne sont pas seulement les impressions des choses extérieures sur nos sens, mais aussi les réponses de notre esprit aux impressions qui nous parviennent par nos sens. Ainsi la croissance et les progrès de l'esprit qui tend à réaliser la perfection dépendent de conditions soit extérieures soit intérieures. Un arbre peut avoir de la vie en lui-même, mais pour que ses feuilles se déploient, ses fleurs s'épanouissent et ses fruits mûrissent., il lui faut de l'air, de la lumière et de la chaleur, ce qui revient à dire que sa croissance et sa fécondité dépendent de certaines conditions extérieures aussi bien que de sa propre vitalité.

Par les sens externes nous parvenons à la connaissance du monde sensible, tandis que par les sens intérieurs nous entrons en contact avec le monde spirituel...
...Les images dans notre esprit ne sont pas toujours le reflet exact de la réalité ; elles diffèrent d'individu à individu, selon les capacités différentes des hommes.

SADHOU SUNDAR SINGH a écrit: L'Intuition, comme l'extrémité du doigt, est si sensible qu'elle sent immédiatement la présence de la réalité par son propre toucher. Elle peut être impuissante à fournir des preuves logiques, mais elle raisonne de la façon suivante : « je suis pleinement heureuse or une telle paix ne peut venir que de la réalité donc j'ai trouvé la réalité. » Le coeur a des raisons que l'intelligence ignore. Il faut du temps pour analyser une fleur, mais il ne faut qu'un moment pour jouir de son parfum. L'intuition procède de la même manière.

SADHOU SUNDAR SINGH a écrit: L'homme est une partie de l'univers, il en est le miroir. C'est pourquoi la création, tant visible qu'invisible, se reflète en lui. Dans ce monde il est le seul être qui puisse interpréter la création. Il est pour ainsi dire le langage de la nature. La nature parle, mais silencieusement. L'homme exprime par des paroles ces discours muets de la nature.

Samael Aun Weor a écrit:L'initiation c'est ta vie même, intensément vécue, et profondément intime.

Petitou a écrit:

L’initiation commence quand tu parviens à comprendre que jusqu’à présent on t’a surtout raconté plus de conneries que de choses justes, et qu’il te faut maintenant te débarrasser des premières pour ne garder que les secondes.

Mahâbhârata a écrit:
Pendant ce temps, Duryodhana reste dans la sabhâ qu’il explore avec son oncle tout à loisir. La visite semble se prolonger plusieurs jours. Outre qu’il est subjugué par les richesses qui s’entassent en ce lieu, il fait quelques expériences inattendues, relevant ses vêtements pour traverser ce qu’il croit être une étendue d’eau alors qu’il ne s’agit que d’une surface de cristal, tombant ensuite dans un lac d’eau cristalline qu’il avait pris pour une surface de cristal, ce qui lui vaut d’entendre le rire sonore de Bhïma. Les domestiques apportent des vêtements secs à Duryodhana tandis que les Pândava, Yudhishthira excepté, rient de bon coeur. Il se trompe aussi en prenant des portes fermées pour ouvertes ou l’inverse. Cette sabhâ de cristal est ainsi truffée de traquenards où seul Duryodhana semble se laisser prendre. Comme si Maya, en construisant la sabhâ y avait investi sa mäyä, son pouvoir d’illusion, précisément à l’usage de Duryodhana, et non, certes, pour gêner ses bienfaiteurs.

Alchimiste anonyme a écrit:
Les auteurs (alchimistes) nous aident moins que rien à découvrir ces choses, car ils en ont si soigneusement effacé les traces, qu’ils font donner à gauche les jeunes gens mêmes qui se doutent de la vérité. En vantant comme d’autant d’oracles leurs erreurs, leurs minuties et leurs rêveries, ils font perdre à ceux qui les croyent, des peines infinies et les font tomber dans des labyrinthes dont ils ne sortent souvent qu’après avoir dissipé tous leurs biens. Faut-il s’étonner alors si cette noble science, et ces recherches de la plus parfaite préparation qui soit dans la Nature, sont aujourd’hui tant haïes et trouvent un si grand nombre d’ennemis ? Je doute fort que la nécessité que les Philosophes prétextent à cacher ces choses puisse justifier leur conduite, puisqu’il semble qu’il vaut mieux se taire que de tromper. pour moi je soutiens que la nature est le seul guide et la seule maitresse dans cet oeuvre ; car se souvenant de son auteur, elle ne sauroit se tromper elle-même, ni les autres.

La matière m’étant ainsi connue il me faut encore considérer et rechercher comment elle doit être corrigée et épurée? Ceci ne se fait par aucun feu élémentaire ni artificiel, dans aucun vase ni fourneau, mais par son propre feu que le Créateur a donné dès le commencement, immédiatement à la Nature et que nous héritons.

Dante Alighieri a écrit:
Et voici venir à nous, un vieillard blanchi par l’âge, en s’écriant : « Malheur à vous, âmes perverses! n’espérez jamais voir le Ciel : je viens vous conduire à l’autre rive, dans les ténèbres éternelles, dans les feux, dans la glace. Et toi,  que je vois ici, âme vivante, sépare-toi de ceux-ci qui sont morts. »

Et comme il vit que je ne m’éloignais pas : « C’est par une autre voie, me dit-il, c’est par un autre port, et non par ici, que tu viendras t’embarquer sur la grève. Il faut pour te porter un esquif plus léger. »

Et mon guide lui dit : « Caron, apaise ton courroux. C’est chose voulue là où l’on peut ce que l’on veut ; n’en demande pas davantage. » À ces mots, devinrent immobiles les joues velues du nocher du marais livide, qui avait autour des yeux des roues de flamme. Mais ces âmes, qui étaient nues et harassées, changèrent de couleur et leurs dents claquèrent, dès qu’elles eussent entendu les paroles cruelles. Elles blasphémaient Dieu et leurs parents, l’espèce humaine, et le lieu, et le temps, et le germe de leur conception et de leur naissance. Puis elles se retirèrent toutes à la fois, en pleurant amèrement, vers la rive maudite où est attendu tout homme qui ne craint pas Dieu. Le démon Caron, aux yeux de braise, les rassemble toutes en leur faisant signe, et bat de sa rame celles qui s’attardent.

Petitou a écrit:Le Karma et le temps sont des termes plus synonymes que nous ne le réalisons souvent. Ainsi lorsque je perds mon temps, je condamne mon Karma à la perdition.

Ptah-Hotep a écrit:
MAXIME 6 :

De la vanité des manoeuvres humaines.

Ne te livre pas à une machination contre l’espèce humaine, car dieu châtie pareil agissement. Qu’un
homme dise « je vivrai ainsi », et il sera privé de pain pour la bouche. Qu’un homme dise « je serai
riche », et il dira ensuite « mes perceptions m’ont piégé » . Qu’un homme dise « je vais voler autrui »
et, en fin de compte, il fait un don à celui qui ne connaît pas ! Les manoeuvres du genre humain ne
s’accomplissent pas, c’est ce que dieu ordonne qui s’accomplit. Pense à vivre en paix avec ce que tu
as et ce qu’ils donnent viendra de soi-même.

Le Zohar a écrit:Or quiconque est malveillant envers les pauvres, mieux vaut qu'il n'eût jamais existé ! De Plus, il n'aura pas de vie dans le monde à-venir. Tandis que quiconque est généreux envers les pauvres, il est bon qu'il existe, et le monde subsiste grâce à lui, il aura vie et longévité dans le monde à-venir.

Enel a écrit:
La raison humaine s'efforça d'abord de classer les phénomènes et plus tard de leur donner une explication. Mais l'homme, en progressant, s'écarte de plus en plus de la nature ; ses théories erronées le rendent orgueilleux et détruisent en lui la crainte du sacré.

Les Sages de l'Antiquité préhistorique, j'entends ceux qui étaient prédestinés par le Créateur  pour guider l'humanité, avaient reçu, par révélation, la connaissance des principes ayant servi de base au développement du monde cosmique.

J'insiste sur cette thèse. La révélation avait-elle été directe de Dieu au premiers hommes ? ou les demi-dieux mythiques des Ecritures avaient-ils agi comme des intermédiaires ayant mission de développer l'oeuvre créatrice en imposant aux humains certaines lois fondamentales ? Quoi qu'il en soit, l'étude comparée de toutes les religions primitives permet d'affirmer que ces dernières ont puisé à la même source.

Dans la nuit des temps, ces religions évoluèrent en masquant ces principes fondamentaux sous des voiles particuliers à chaque race.

Alchimiste anonyme a écrit:
Ceci ne se fait par aucun feu élémentaire ni artificiel, dans aucun vase ni fourneau, mais par son propre feu que le Créateur a donné dès le commencement, immédiatement à la Nature et que nous héritons.

Le laboureur la connoit malgré la grossièreté de son génie, et l'Alchimiste le plus expert l'ignore entièrement. Nous sentons à tout moment sa vertu, mais nous ignorons le lieu de sa demeure après qu'il s'est retiré. Il est invisible mais non pas insensible, doux, vaporeux, continu, égal et repose à l'entour de la matière nue.

Par cela même il est entretenu, nourri et se dissoud, il meurt, se corromp, germe, verdit, fleurit, et est vivifié, corrigé, parfait, augmenté et se multiplie. Sa recherche est bien plus difficile que celle de la matière même, puis qu'on ne peut jamais le trouver dans les livres.

C'est pourquoi la connoissance de ce feu doit être préférée de beaucoup à celle de la matière ; car la connoissance de la matière seule contribue peu à celle du feu, au lieu que celui-ci étant une fois connu,  la connoissance de l'autre peut à peine rester cachée.