Le grand oeuvre.

Ou La grande oeuvre si vous préférez, maintenant que les professions peuvent se décliner au féminin.
Non pas qu'elles ne furent pas féminines entre autres au préalable, ces processions de professions, mais on a commencé à en parler avant d'avoir achevé de maîtriser un langage, le commencement de la création fut le début de la prosodie.

Depuis toujours l'humaine nature est créatrice d'éternité dans l'intemporel, capable de production artistique et d'invention technologique.
C'est un d'un cerveau humain qu'est sorti l'art de tailler le caillou en biface, et c’est l’authentique premier métier de l’épopée de la préhistoire car le commerce de la chair n’a pas de patente légale et n’est apparu sur ma terre qu’avec les républiques et la corruption politique, laquelle n’est pas un signe de la mauvaise inclinaison mais une preuve de la faiblesse de notre volonté drogues, il donc indispensable de respecter scrupuleusement les règles d’usage de la tétrapharmacopée, merci d’en tenir compte. La discipline est salvatrice.
Cela devait arriver car sur le graphe métaphysique des causes éternelles et immanentes, entre l'ensemble du monde animal et l'ensemble du monde industriel et artistique humain il y a une connexion de corollaires en sablier qui se réduit à une singulière congruité phénoménale : l'humanité élue de la sapiens fut la gagnante d'un concourt de circonstances, les contingences éternelles nous en font l’intemporelle faveur imméritée et elles reçoivent d'un geste propice à mon existence mes remerciements confondus mais constants. Par pitié pour la sensibilité de la force universelle, imitez-moi ou corrigez-moi.

Pardonnez mon élocution, c'est un défaut de naissance, on ne me trouvait aucun défaut avant que je n'entame mes élucubrations vocalo-consonantiques, quand j'étais encore à l'ombre du ventre de ma terre, quand nul ne m’avait sollicité et que l’idée de m’exprimer ne m’était pas venue.

Cette grande chose c'est soi, on n'a rien d'autre de mieux à construire, là où la tâche est délicate, en plus d'être titanesque, c'est qu'on n'a aucun choix possible pour le résultat car il n'y a qu'un seul soi et il s'agit de le connaitre afin de le faire exister. Il n’y a pas de but à l’existence, c’est l’existence qui est le but en soi.

Pourquoi Grand ?
Parce qu'on trouve le centre en parcourant la circonférence, le soi se révèle quand le moi entreprend l’ascension du ça.
Le dépassement du ça, est permit, et par corollaire prescrit, au soi, par l'union du moi avec l'ensemble du tout.
Le Chaos des temps, des genres et des nombres cesse continuellement en chaque instant car l'instabilité est sa nature, son inertie est le comburant qui fait carburer la matière dans l'agitation des particules atomiques.

Le début de l'histoire humaine académique, c'est le début de l'écriture.
L'humain savait déjà inventer des concepts et créer de l'éternel, mais il n’a pas toujours été conscient de ses capacités, l'écriture est la représentation artistique du fait que l'humain sait qu'il sait.

Le tissage du langage, la textualisation des messages, la fixation scripturaire sur pierre solide, sur page souple ou sur partition numérique sinon totalement désincarnée, en tout cas répandue de façon ubique dans les serveurs du réseau.




Le grand oeuvre c'est la réalisation de soi. Ce n’est pas une révélation, c’est une tautologie.

En tout cas Mon Golem,

avec ça j'aurai au moins réussi à comprendre que si le Grand-Oeuvre est du ressort de la Psychologie Spirituelle, la Grande-Oeuvre que tu calligraphie brillamment dans ton exposé , relève quant à elle de la Psychologie Intellectuelle.

c'est beau la féminisation heinn...