Cette fonction divine qu'est le libre arbitre

Si chaque Conscience a un certain degré de libre arbitre, son amplitude dépend de son champ de Connaissances. Plus une Conscience est éveillée, plus ses possibilités en libre arbitre son grandes, au contraire, plus cette Conscience est ignorante plus ses possibilités de libre arbitre sont faibles.

Quelque soit le degré de libre arbitre d'une Conscience, il ne peut en aucun cas dépasser le cadre fixé par le Divin Créateur, car tout est dans le Tout.

Les Principes sont si parfaitement tissés, qu'une Conscience voulant être libre doit d’abord vouloir de cette liberté (sortir de la sphère du Destin). Car si la liberté s'imposait, par définition elle ne serait pas la liberté, mais un aspect d'une asservissante causalité.

De même, pour activer cette faculté qu'est le libre arbitre, une Conscience doit en faire le choix volontaire. Ceci stipule que pour accéder au libre arbitre, elle doit avoir recours au libre arbitre : elle ne peut donc le faire que volontairement.

Le libre arbitre permet à une Conscience de dépasser la causalité propre à sa forme de manifestation, car c'est en se hissant sur les fréquences vibratoires plus élevées à cette manifestation que la Conscience fait ses choix libres : ces choix sont libres des l'influences causales qui constituent la normalité ambiante relative de la forme de manifestation.

Le libre arbitre est un exemple de l'Amour du Divin Créateur, car il permet à ses créatures d'évoluer en tout sécurité en son sein (car les Principes restent inchangés), selon leur propre volonté, à condition d'en avoir une.

Le libre arbitre, c'est comme un muscle : c'est en l'utilisant qu'il se développe, à l'inverse il s'atrophie lorsqu'on le laisse au repos. Cependant, si en se développant il devient de plus en plus fort, il ne sera pas pour autant capable de dépasser les limites qui définissent sa fonction : les muscles du corps humain, même très puissants, ne lui permettront jamais de voler. Ainsi, se jeter de la falaise pensant pouvoir voler aura pour résultat une grosse désillusion suivie de sévères voire mortels dommages.

Le libre arbitre permet à la Conscience d'être la cheffe de son parcours : rester ignorante et se complaire dans la vie médiocre, ou chercher la Vérité. Dans les deux cas, cette Conscience fait un choix qui s'enregistrera dans son patrimoine karmique. La Conscience qui quant à elle n'a pas encore développé son libre arbitre est condamnée à suivre la masse, se pensant être maître de ses décisions alors qu'elle n'est au contraire qu'un pantin qui ne contrôle aucune de ses ficelles.

Une Conscience peut tout aussi bien être dupée en s'imaginant être sur la voie sans pour autant faire les efforts nécessaires de la mise en pratique de ce qu'elle reçoit. Dans ce cas, ce qu'elle aura reçu n'est guère plus qu'un savoir périssable sans utilité.

La liberté commençant par un acte rebelle, la Conscience qui veut activer sa faculté de libre arbitre devra invoquer la vertu qu'est la force pour contrer la puissante tyrannie de l'inconscient collectif et du troupeau. Tout individu sortant de la norme imposée par la majorité est vivement convié à retourner sans broncher dans le courant de la masse, où il sera considéré comme un marginal dans le meilleur des cas, et dans le pire brûlé sur le bûcher de la terrifiante Inquisition (à la forme variant au cours des siècles). Quand on voit les sordides résultats de l'ignorance collective, comme les a subis Socrate, on comprend que la Conscience ne voulant pas boire la cigüe doit également invoquer la prudence, en plus de la force.

Pour que le libre arbitre ne soit pas une supercherie mais bien réel, il doit être rigoureusement aligné sur les convictions de la Conscience. Un libre arbitre fluctuant selon les conditions, changeant de direction quand les choses se corsent dévoile une Conscience manquant volonté pour être réellement capable de faire preuve cette fonction divine qu'est le libre arbitre. Cette illusion transforme l'apparence d'une cellule de prison en celle d'une vaste liberté, seule la faculté de discernement permet de faire tomber ce masque.

Lug a écrit:.
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Une des principales perspectives, qu’offre le libre arbitre maîtrisé par une Conscience, est celle de pouvoir constamment orienter sa volonté au fur et à mesure des choix auxquels elle est régulièrement confrontée, durant le parcours de son évolution.

La Conscience peut alors décider de s’engager dans une des deux voies nouvellement offertes, ou dans aucune. L’une des deux voies correspondra à celle de l’évolution (franchissement régulier des limites antérieures) et l’autre à l’involution (régression dégénérative et alourdissement karmique). Dans le cas du refus d’engagement, il y aura perte d’opportunité, gaspillage de l’Énergie Vitale et dilapidation du capital temps.

Ainsi, lorsqu’une Conscience spirituelle en vient à se trouver devant l’opportunité de pleinement réaliser l’existence concomitante du temporel et de l’intemporel, seul son libre arbitre lui permettra de s’engager dans l’une de ces deux directions, mais à la condition qu’elle ne fasse pas l’erreur de s’engager dans l’intemporel tout en conservant l’essentiel de ses pratiques propres à la temporalité, ce qui reviendrait à suivre les ornières de cette voie tout en croyant s’être engagé dans l’autre : une illusion.

D'où l'infinie importance de sans cesse remettre en question tout ce que l'on pense, dit et fait.
D'autant que le passage de la sphère du Destin à celle de la Providence ne se fait ni en claquant des doigts, ni en une seconde, ni en mode tout ou rien.