Les travaux pratique de la fraternité N°2
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Les travaux pratique de la fraternité N°2
L'académie d'hermès Trismégiste a écrit:Article N° 2
Les Vers dorés de Pythagore par Fabre d'Olivet
Extrait servant d'étude :
Nous savons, par le témoignage de Gallien, dans son traité de la Connaissance et de la Cure des maladies de l’Ame, qu’il lisait lui-même tous les jours, matin et soir, les Vers de Pythagore ; et qu’après les avoir lus, il les récitait par coeur. Au reste, je ne veux pas négliger de dire que Lysis qui en est l’auteur obtint tant de célébrité en Grèce, qu’il mérita d’y devenir le maître et l’ami d’Epaminondas. S’il n’attacha pas son nom à cet ouvrage, c’est qu’à l’époque où il récrivit, l’ancien usage subsistait encore de considérer les choses et non les individus : c’était de la doctrine de Pythagore dont on s’occupait, et non du talent de Lysis qui la faisait connaître. Les disciples d’un grand homme n’avaient point d’autre nom que le sien. Tous leurs ouvrages lui étaient attribués. Ceci est une remarque assez importante à faire, et qui explique comment Vyasa aux Indes, Hermès en Égypte, Orphée en Grèce, ont été supposés les auteurs d’une telle multitude de livres, que la vie de plusieurs hommes n’aurait pas même suffi pour les lire.
Dans ce bref extrait d'introduction aux Vers dorés de Pythagore, illustre disciple d'Hermès, Fabre d'Olivet nous rappelle si justement une tradition très ancienne qui voulait que l'adepte, oubliant ou maîtrisant toute vanité et orgueil, signait tous ses travaux du nom du Maître duquel il se réclamait, en signe de respect, gratitude et d'hommage.
Cette pratique est la marque indiscutable de la Divine Providence, qui donne sans rien attendre en retour, alors que la personnalisation d'un savoir, et son appropriation au profit d'un auteur unique, qui pourtant, sans ses nombreux inspirateurs, n'aurait jamais mené à bien son "oeuvre", est le signe flagrant de l'empreinte du Destin, sphère de causalité dans laquelle tout se vend et s'achète, avec pour corollaire le développement de la cupidité, la tromperie, de la jalousie et de l'avarice... Tout sauf des vertus.
Je pense que ce texte nous transmet de nombreuses clefs. Nous avons vu lors du précédent article que l'aspirant ne devait avoir pour seul désir que celui d'atteindre la sagesse. Nous avons vu ainsi l'importance d'être au fait de l'ensemble de ses désirs, de faire une introspection profonde afin de Connaître les traits de caractères inconscients qui nous attache à la forme dense du corps physique.
Nous avons ici des indications sur la manière de procéder qui n'est pas sans rappeler les règles que nous avons énoncés lors de nos travaux sur le Dharma. Voyons un peu quels sont ces pistes :
L'abnégation par la discrétion : tâcher de ne jamais se mettre en avant, afin de ne pas s'identifier, même inconsciemment, à la forme matérielle et animale qui constitue notre véhicule. Faire ainsi en sorte d'exprimer autant que possible la nature Dévique qui est la notre en favorisant la liberté et en préservant le libre-arbitre de l'interlocuteur.
Cela m'amène à penser que c'est aussi par recherche d'innocuité que les disciples usaient du nom du maître pour signer : ils réduisaient ainsi grandement les chances qu'on les vénère, ce qui aurait eût pour conséquence de favoriser l'attachement à la forme des personnes qu'ils pouvaient inspirer par leur exemple.
Taranis- Messages : 1546
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Date d'inscription : 09/06/2016
Localisation : Nord
Elman aime ce message
Re: Les travaux pratique de la fraternité N°2
En complément de ton analyse pertinente, mon Nurash,
Je dirai que ceci me fait penser à la stance du maître Lao Tseu :
Le postulant s’identifie à son maitre et à son objectif.
Notre Lilbudha a dit quelque chose de très juste et qui me semble être passé malheureusement quasiment inaperçu :
en tant que RELAIS, le nom de l’auteur n’a que peu d’importance par rapport à ce qui est transmis.
Et tout ceci est aussi à rapprocher de nos travaux dans L’internet spirituel :
Je dirai que ceci me fait penser à la stance du maître Lao Tseu :
LAO TSEU a écrit: …/…En suivant la voie on trouve la voie.
En se conformant à la vertu on devient la vertu…/…
Le postulant s’identifie à son maitre et à son objectif.
Notre Lilbudha a dit quelque chose de très juste et qui me semble être passé malheureusement quasiment inaperçu :
On voit bien qu’en réalité,Lilbudha a écrit: …/…en s'évertuant à avancer et de se faire des relais de ce que l'on assimile à destination de son propre rayon d'influence…/…
en tant que RELAIS, le nom de l’auteur n’a que peu d’importance par rapport à ce qui est transmis.
Et tout ceci est aussi à rapprocher de nos travaux dans L’internet spirituel :
Lug a écrit:
Chacune de ces pensées/photons aura sa spécificité, sa puissance et véhiculera le contenu de son histoire que pourra connaitre la Conscience qui la recevra et parviendra à l'assimiler, faisant ainsi partie de sa propre histoire.
modeste- Messages : 824
Points : 858
Date d'inscription : 06/06/2016
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