La Fraternité d'Hermès
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Les Symboles de Pythagore

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Les Symboles de Pythagore Empty Les Symboles de Pythagore

Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 18:08

Hermaphrodite a écrit:Dim Juin 10, 2012 1:25 pm


Un jour que je réfléchissais aux choses essentiels, mon cœur s’éleva vers les Hauteurs et j'entrai dans le Temple d’Hermès au sein duquel je suis tombé sur les symboles de l'illustre Pythagore disciple par Excellence du Trois fois Grand.

Ma proposition de démarche est la suivante: pour chacun des ces symboles, nous en donnerons les trois sens de lecture, et nous n'accepterons que des critiques constructives permettant la bâtisse de l'édifice.

Symboles de Pythagore a écrit:

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 1

Quand tu te rends à un sanctuaire pour adorer, ne dis entre temps ni ne fais rien de profane.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 2

Ne regarde pas comme un accessoire du trajet le fait d’entrer dans un sanctuaire ou en général d’adorer, même si tu te trouvais à passer juste près des portes.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 3

Déchausse-toi pour sacrifier et adorer.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 4

Évite les grand-routes et prends par les sentiers.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 5

Abstiens-toi de mélanure : elle appartient aux dieux chtoniens.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 6

Retiens ta langue devant les autres, par obéissance aux dieux.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 7

Quand les vents soufflent, adore leur murmure.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 8

Ne tisonne pas le feu avec un couteau.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 9

Rejette loin de toi toute acidité.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 10

Si un homme charge un fardeau, aide-le à le soulever, mais non à le déposer s’il le décharge.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 11

Pour te chausser, avance d’abord le pied droit ; pour te laver les pieds, le gauche.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 12

Ne parle pas sans lumière des préceptes de Pythagore.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 13

Ne passe pas par-dessus une balance.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 14

Quand tu quittes ta maison pour un voyage, ne te retourne pas : les Érinyes te poursuivent.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 15

N’urine pas tourné vers le soleil.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 16

N’essuie pas un siège avec une torche.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 17

Elève un coq mais ne le sacrifie pas : il est consacré à la lune et au soleil.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 18

Ne t’assieds pas près d’une chénice.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 19

N’élève pas de rapace.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 20

Sur le chemin ne fends pas de bois.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 21

N’accueille pas d’hirondelle chez toi.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 22

Ne porte pas d’anneau.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 23

Ne grave pas d’effigie divine sur un anneau.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 24

Ne te regarde pas à côté d’une lampe.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 25

À propos de dieux et de dogmes divins ne mets en doute aucune merveille.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 26

Ne cède pas à un rire irrésistible.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 27

Ne te ronge pas les ongles près d’un sacrifice.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 28

Ne donne pas facilement la main droite au premier venu.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 29

Une fois sorti de tes couvertures, roule-les et efface ton empreinte.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 30

Ne te ronge pas le coeur.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 31

Ne mange pas de cervelle.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 32

Crache sur tes rognures de cheveux ou d’ongles.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 33

Ne prends pas de rouget.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 34

Fais disparaître de la cendre les traces de la marmite.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 35

Ne fréquente pas une femme riche pour en avoir des enfants.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 36

Préfère la figure (géométrique) et sa base à la figure payée d’un triobole.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 37

Abstiens-toi de fèves.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 38

Plante de la mauve, mais n’en mange pas.

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 39

Abstiens-toi de ce qui a vie.


Dernière édition par Petitruc le Dim 12 Juin - 20:13, édité 1 fois

Hậu Thổ

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 18:11

Lug a écrit:Sam Juin 23, 2012 5:44 pm

Lug a écrit:

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 9

Rejette loin de toi toute acidité.


Puisque, comme le fait si bien remarquer notre Kanzi, les huit premiers symboles ont été commentés dans le Grand-Oeuvre d'Hermès, il serait intéressant d'en poursuivre le décryptage, comme tu nous le proposes mon Hermaphrodite... Wink

Petite indication, même si elle me semble superflue, l'acidité dont il est ici question a un rapport avec cette terrible émotion invalidante qu'est la colère

Dans le Râmâyana, le Sri Visvamitra, l'ascète et grand sage initiateur de Râmâ, pendant son éducation lui ordonne de tuer Tâtakâ, effroyable râksasa (démon protéiforme) de la colère dont la morphologie était décrite comme possédant de longues oreilles effilées, des crocs retroussant les commissures des lèvres, des mains et des pieds griffus telles des serres d'oiseaux, et le pelage fauve moucheté de points rouges - autant de particularités physiques empruntées au règne animal et destinées à mettre en évidence sa bestialité - . Ce n'est que lorsque que le jeune Râmâ parvient à tuer Tâtakâ qu'il reçoit de nouvelles armes (facultés) divines...

Magnifique poésie du langage analogique dont le sens cachant est riche d'arborescences luxuriantes, ne trouvez-vous pas ?



Ne pourrions nous pas interpréter le facteur «acidité» dans le sens occulte de ce symbole, dont la colère est la plus puissante expression physique, comme la caractéristique de ce qui est corrosif, acerbe, blessant, caustique, cinglant, fielleux, grinçant, incisif, sarcastique, méchant, mordant...

Est-il nécessaire de rappeler que la colère est un vice, et qu’un vice n’est pas un bien...

Est-il nécessaire de rajouter que l’essence même de la Connaissance repose sur la pratique du discernement entre le «Bien» et le «Mal», et cette pratique consiste d’abord à être capable de penser bien, ce qui suppose qu’il soit possible de savoir ce qu’est : penser mal...

Rejette loin de toi, dit Pythagore dans ce symbole. A l’aune de ce qui précède, voilà qui vaut à tout le moins profession de foi...

Bon, je me limite volontairement, pour ne pas vous priver de participer justement à ce petit travail de décryptage analogique, mais il y a presque un livre à écrire sur ce petit, mais riche symbole...


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Hậu Thổ

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 18:18

Lug a écrit:Jeu Juin 28, 2012 11:37 am

Comme je m’aperçois que les bonnes intentions ne sont pas véritablement suivies d’effets, malgré les exemples figurant sur le site du grand-Oeuvre d’Hermès, je vous offre (oui, oui, c’est un cadeau), à titre d’ultime exemple, le travail qu’il convient de faire sur chacun des symboles de Pythagore, pour tenter d’en extraire toutes les arborescences luxuriantes et fécondantes.

Vous n’êtes pas au bout des 39, mais donnez-vous par exemple, le dessein d’en commenter une, non pas d’une façon lapidaire, superficielle, épisodique et infiniment parcellaire, comme ce qui se fait sur la parabole de Jonas, mais avec la volonté d’y apporter un effort pour fournir le travail le plus abouti auquel vous vous donnez comme ambition de parvenir...


Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 9

Rejette loin de toi toute acidité.



Ce neuvième symbole de Pythagore est, à l’image des autres, un germe qu’il faut savoir laisser croître et se développer lentement avec grande industrie.

S’agissant d’un enseignement essentiellement spirituel, ésotérique et profondément hermétique (réservé à l’époque qu’aux plus grands initiés), il convient d’explorer toutes les ramifications du langage analogique.

Ce qui est acide est ce qui attaque et corrode même les métaux. Comme il n’est pas question de prendre ce propos dans le sens parlant, mais dans le sens Cachant, nous devons voir dans ce qualificatif ce qui pourrait porter atteinte à l’intégrité de la Conscience par effet de corrosion acide.

Notons au passage que, par cette simple indication, notre grand Pythagore n’ignorait rien du grand Art qu’est l’Alchimie spirituelle.

Avec le plus élémentaire bon sens commun, il est aisé de constater que certaines pensées sont apaisantes et d’autres excitantes, voire destructrices. Les plus corrosives étant sans conteste celle qui véhiculent des émotions comme la haine, la jalousie, la vengeance, la convoitise, la rancoeur, la frustration, l’humiliation, la colère, la peur et, même si cela peut surprendre tant le conformisme est puissant, l’amour dans ce qu’il a de plus dévorant dans son aspect physique, hormonal, et romantique (naïf, angélique et illusoire).

Une seule de ces émotions provoque de nombreuses perturbations tant sur le métabolisme physique, que sur l’équilibre psychique intellectuel, alors il n’est pas nécessaire d’être particulièrement perspicace pour deviner l’effet ravageur que peut avoir la combinaison de plusieurs de ces émotions sur une seule Conscience. Non seulement elles finissent par ronger les Consciences au point d’en atrophier durablement les facultés supérieures, mais, tel un puissant virus, elles se répandent et se propagent avec une rapidité et une aisance absolument surprenante. Rien n’est plus facile que de faire partager son sentiment de haine et de rejet surtout, comme certaines âmes noires l’ont fort bien compris, si on inocule cet acide dans l’esprit et le coeur des enfants. Ce n’est plus un ou quelques individus qui sont alors touchés, mais une population complète voire une civilisation (exemple les guerres de religions)...

Pour ceux qui se préoccupent de leur évolution de Conscience, il est donc absolument impératif de connaître la nature des dangers auxquels ils sont constamment confrontés. C’était vrai du temps de Pythagore, ça l’est encore plus aujourd’hui ou la multiplication des médias et leur intrusion dans les moindres rouages de notre société et de notre vie quotidienne, permet à ceux qui savent utiliser les émotions de manipuler les Consciences des ignorants et des incultes (sans capacité d’auto défense) pour en tirer un avantage qui peut être : commercial, politique, économique ou militaire (puissance et pouvoir).

Pour se prémunir de ce qui est corrosif, encore faut-il être capable d’en identifier les caractéristiques, sous quelle forme il se présente et se véhicule, y compris les formes sournoises qui donnent l’apparence du contraire. Cette protection de la Conscience passe naturellement par la Connaissance et notamment celle qui est la source de toutes, je veux parler du «Bien» et du «Mal», du vice et de la vertu, de ce qui est bénéfique, bienfaisant, salutaire, de ce que qui est nuisible, malfaisant, destructeur, nocif, dangereux, funeste et dévastateur.

Une Conscience sur le sentier de l’évolution doit donc impérativement s’épurer en se débarrassant des pensées nocives et acides qu’elle hébergerait plus ou moins volontairement, certaines étant véhiculées par habitude routinières, tradition culturelle et manque de mise à l’épreuve pour en apprécier la juste nature. Cette épuration, compte tenu de l’importance de la tâche, ne peut pas se concevoir comme occasionnelle, mais comme une nécessité de tous les instants. Il y faut une attention constante et une assiduité volontairement endurante pour parvenir à ce que les travaux d’Hercule qualifient du grand nettoyage des écuries d’Augias.

Il y faut de l’obstination, mais plus encore du discernement, tant le vice sait admirablement se travestir en vertu, comme c’est le cas de cette émotion si galvaudée que le commun des mortels appelle : «l’amour». Ce sentiment qui invariablement, comme le dit si justement la tradition, rend aveugle, sourd et indubitablement un tantinet crétin, le temps que dure son emprise. Cette émotion a aussi pour revers indissociable l’une des plus corrosives qui soient, je veux parler de la haine. Qu’il suffise de constater combien ceux qui, un temps qu'ils voulaient pour toujours, se sont soi-disant tant aimés finissent par devenir les pires ennemis, les plus acharnés à se détruire et à s’auto-détruire par la culture obsessionnelle de cette terrible émotion corrosive.

Pythagoe donne comme clé pour résoudre cette difficulté majeure, obstacle à toute élévation, le principe de l’expulsion de la Conscience de toute acidité. Ceci suppose outre les Connaissances indiquées ci-dessus, la volonté, la Force et le courage pour sortir de la puissante attraction (asservissement) qu’engendrent toutes les émotions. Ce rejet commence bien évidemment par un refus d’identification à ces émotions, qui résultent de situations auxquelles nous confronte le plus banal de notre quotidien, mais aussi à la nécessaire vigilance que doit avoir l’officiant pour ne pas se faire refiler une ou des émotions corrosives par son environnement qu’il soit relationnel ou médiatique. Ici, la chose se complique singulièrement et nécessite une acuité intellectuelle et spirituelle particulièrement subtile, sous peine de se laisser berner par naïveté, manque de discernement et parfois faiblesse ou complaisance pour cause de fausses bonnes intentions...

Le développement des facultés supérieures passe par cette épuration. La méditation spirituelle ne peut avoir lieu tant que la Conscience ne parvient pas à épurer, aligner et stabiliser ses trois corps de manifestation, dont les deux plus denses sont les plus grands pourvoyeurs d’émotions et d’acidité. Ce n’est qu’après avoir rejeté de la Conscience toute acidité qu’elle peut alors concentrer les énergies supérieures grâce auxquelles elle sera en mesure de mettre en pratique ces facultés, et au fur et à mesure de cette mise en pratique, à les épanouir pour en obtenir le fonctionnement optimum.

Ne pas s’identifier à une émotion est une chose plus difficile qu’il pourrait y paraître de prime abord. Heureusement, pour ce qui nous concerne, la Fraternité d’Hermès, nous avons l’avantage de recevoir les précieuses indications de la Hiérarchie qui nous enseigne :



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Hậu Thổ

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 18:34

Lug a écrit:Dim Juil 01, 2012 1:17 pm

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Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 10

Si un homme charge un fardeau, aide-le à le soulever, mais non à le déposer s’il le décharge.


Rappelons sans cesse, tant la tentation est grande de passer du subtil à l’épais, que les algorithmes que sont les symboles de Pythagore, sont destinés à ses disciples, de grands initiés et, à l’image de ce qu’est la célèbre formule d’Einstein : E=MC2, si son énoncé est d’une grande simplicité et d’une grande élégance, ce n’est qu’en exprimant les connaissances qu’elle concentre qu’il est possible de passer à l’exploitation pratique de l’énergie que contient l’atome.

Ceci pour dire que la tentation peut être grande de ramener un Principe à l’un ou plusieurs de ces effets, mais la justesse et l’universalité réside uniquement dans le Principe, lui-même générateur de causes et par la suite d’effets.

Un Principe, comme une formule mathématique, doit être exploré le plus finement possible dans les moindres aspects de sa formulation. Soit ce Principe a été clairement énoncé, et chacune des explorations ouvrira un chemin praticable, soit il a été maladroitement énoncé et alors le cheminement (métaphore) deviendra rapidement celui effectué au sein d’une inextricable forêt vierge...

Si un homme... Ainsi commence la formulation de ce symbole : par un conditionnel. Ce symbole indique comme condition l’expression et le respect du libre arbitre. L’homme dont il sera ici question n’est plus celui asservi par les lois de causalité du Destin, mais disposant d’une part de libre arbitre capable de le faire choisir entre deux voies : celle de l’asservissement routinier des lois causales et de son plus fidèles serviteur qu’est la raison, ou celle de la libre adhésion aux Lois Providentielles que nécessairement, cet homme, a commencé à percevoir. Ce qui n’en fait plus tout à fait un individu commun à la masse des ignorants, mais une Conscience en phase d’éveil.

Si un homme charge un fardeau... Si le libre arbitre de cet homme l’amène à se charger volontairement d’un fardeau, et si cet homme n’est plus tout à fait un ignorant (inconscient), c’est donc que ce choix correspond a une ardente nécessité à laquelle il accepte de satisfaire de bon gré, car sinon il n’y aurait ni conditionnel, ni libre arbitre, ni prise de Conscience de devoir faire ce qui ne correspond à aucune obligation causale et raisonnable.

Dans ce début de formulation, Pythagore nous indique d’une part qu’il s’adresse à ses disciples, et que ces disciples, lors de la mise en pratique de ce symbole, devront s’assurer qu’il concerne non pas l’inculte et l’inconscient, mais une Conscience sur le chemin de probation.

Cette Conscience sur le chemin de probation doit pouvoir se charger de quel fardeau ?

Du plan sur lequel se situe ce niveau d’Enseignement ésotérique, il n’est pas très difficile de deviner qu’il s’agit de celui qui consiste à sortir le plus complètement possible de l’état d’ignorance fortement encadré par les lois causales, pour accéder à l’état de connaissance. Autant l’ignorance est régentée par l’aspect sensoriel et émotionnel, autant la Connaissance est uniquement structurée par la vérité des lois justes de la Divine Providence. Pour y accéder il faut impérativement reprendre possession de ses propres pouvoirs, ceux qui sont temporairement concédés aux lois d’actions/réactions du principe de causalité, et pour cela se libérer, pied à pied, des toutes les servitudes des sens, des désirs, des passions et des émotions, tâche colossale digne des douze travaux d’Hercule. Ce fardeau sera celui de l’épuration de la Conscience qui devra séparer le bon grain de l’ivraie, le lourd du léger, le fixe du volatil, la Terre du feu, lentement (travail qui demande patience et détermination), et avec grande industrie, ce qui implique une pratique régulière qui seule procure la maîtrise des choses.

Ce fardeau est celui que doit se charger la Conscience qui emprunte le chemin de l’évolution, celui qu’elle construit au fur et à mesure qu’elle se met à la pratique des vertus, dont chacune devra apprendre à s’opposer à chacun des vices qui sont venus usurper les pouvoirs du souverain indigne de régner. Lorsqu’un homme n’est pas sur cette voie d’évolution, il se sert de son intelligence pour raisonner selon ses nécessités, ses aspirations, ses ambitions et son avidité égotique. Quand il décide de se libérer du joug des lois de causalité, pour accéder à son libre arbitre, il doit faire le considérable effort de volonté de reprendre le contrôle de son intelligence pour non plus raisonner, mais penser juste dans un premier temps, et dieu sait si la chose est difficile tant l’empreinte des forces causales sont puissantes, et dans un deuxième temps de penser juste en vertus, ce qui rend le fardeau encore plus lourd à soulever. Car, et c’est bien dans l’esprit des Enseignements de Pythagore, la charge que doit soulever l’homme dont il est question est bien celle qui consiste à domestiquer son animalité de son corps physique dense, et à se libérer de sa camisole de certitudes fondées sur le fonctionnement astral de son intellect.

La principale qualité qu’évoque ce symbole, est aussi l’un des plus puissants Principes universels puisqu’il ne s’agit de rien de moins que de la : VOLONTÉ, ce Feu d’Atma (Shiva) l’essence de la Force.

S’il n’est pas possible de faire boire un âne qui n’a pas soif, il est tout aussi difficile d’aider quelqu’un à soulever son fardeau s’il n’a pas d’abord décidé de le faire volontairement.

Aide-le à le soulever... Aider ne voulant pas dire le faire à sa place, comme j’ai coutume de le dire, rien n’est plus immoral que de vouloir aider les faibles, car cela revient uniquement à les affaiblir davantage. On ne peut utilement aider que ceux qui s’aident eux-mêmes et cela se traduit toujours par la manifestation d’une volonté. Aide-toi et le ciel t’aidera, dit l’adage populaire. D’autant que s’agissant de Connaissance, il convient de rappeler qu’à l’inverse du savoir, elle n’est pas un dû, mais une quête que doit entreprendre volontairement l’aspirant.

L’aide à laquelle invite, ses disciples, le maître Pythagore est celle qui résulte de leur appartenance à un groupe au service désintéressé duquel ils se sont volontairement mis. Lorsque qu’une personne mérite par son comportement à être aidé, alors arrivent ceux qui peuvent le faire, pour paraphraser les axiomes du Kybalion.

Mais non à le déposer s’il le décharge... Ici, après les commentaires qui précèdes, il n’est pas difficile de comprendre que si celui qui s’engage sur la difficile voie de l’évolution mérite toute la bienveillance, l’attention et l’aide de ses frères, si par malheur il venait à faiblir dans sa volonté, retombant ainsi dans les travers du vice, de la domination des lois causales et de son animalité primitive, il ne mériterait aucune considération et encore moins d’être aider. Toute compromission de la vertu avec le vice signe invariablement la victoire du vice et la défaite de la vertu. Telle est la Loi juste de la Divine Providence.

Pour l’homme qui après avoir chargé volontairement son fardeau, par faiblesse, paresse, inconstance se met à le déposer, alors il ne mérite que ce qu’en disait Grillot de Givry dans son Grand Oeuvre :

«Si tu as mal choisi, jette un dernier regard sur ce mystère qui ne t'est pas destiné ; emplis tes yeux de sa clarté, et ferme ce livre.

Tu peux quitter la Voie de l'Absolu, auquel jamais tu ne parviendras. Descends vers la géhenne, malheureux ! avec l'être inutile que tu as attaché à ta chair, avec l'écorce vide que tu traînes avec toi, et rentre dans la voie de la médiocrité qui est désormais tienne, et d'où jamais tu n'aurais dû sortir.»


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Hậu Thổ

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 19:04

Hermaphrodite a écrit:
Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 11

Pour te chausser, avance d’abord le pied droit ; pour te laver les pieds, le gauche.

Pour te chausser: L'acte de revêtir des chaussures sur le plan spirituel, met en exergue le processus de mise en action (mouvement) d'une résolution prise ou de message transmis par les plans subtils. Nous constaterons que lorsque l'on s'introduit dans le temple ou dans un lieu sacré il nous est demandé de nous déchausser ce qui traduirais la domination et domestication de nos corps inférieurs, afin d'être réceptif dans un alignement stabilisé nous permettant de percevoir et/ou de recevoir les messages des plans supérieurs. Ce chaussé symbolisera donc la mise en action (pratique) des acquis de la méditation. Saint Paul parlant des armes du Chrétien dit "à mes pied les chaussures du zèle pour annoncer l'évangile".

avance d’abord le pied droit: en prenant en compte les indications du Gardien, si le pied droit symbolise la droiture et que nous sommes dans le processus de mise en pratique des acquis de la méditation, nous serons en droit de penser qu'il s'agit ici de faire descendre jusqu’au plan physique (champ d'expérience) dans un alignement stabilisé les résolutions prisent ou les messages reçu lors de la méditation. La droiture ici sera la rectitude d'un alignement stabilisé. Ici nous sommes dans le sens de la descente vers les plans inférieurs des énergies captées et focalisées dans la Conscience lors de ses voyages sur les plans supérieurs de son être. Des principes aux causes, des causes aux effets, jusqu'à leur manifestation.

pour te laver les pieds, le gauche. le lavage ici sera représentatif d'une purification. Purification en vu de remonter vers les plans subtils afin de requérir et de recueillir les messages en provenance des plans subtils. C’est la Table d'émeraude lorsqu'elle dit "Il monte de la Terre au ciel, et derechef il redescend en terre...".

L’initié dans cette posture est un randonneur, qui est un messager se servant de sa double nature (divine et mortel) et qui par ses voyages sur ces deux pôles opposés (Providence et Destin) agit dans la sphère du Destin lorsqu'il est en bas et se nourrit des victuailles de la Providence lorsqu'il est en Haut de l’échelle. Et pour effectuer cet acte de monter et de descente, il doit lorsqu'il descend commencer par le pied droit (stabilisation, conservation par focalisation d'énergie subtil dans la conscience en provenance des plans supérieurs) et lorsqu’il remonte, il doit se laver (se dépouiller des parasites des corps corruptibles afin que ces derniers ne parasitent pas sa méditation par des besoins ou désirs, passions et autres vices) d'abord le pied Gauche (agrégats psychiques denses, résidus, dépôts calamiteux polluant la conscience des vices de tout genre... psychologie intellectuel). Ici nous passons de l'hétérogène à l'homogène, ce qui requiert une adaptation par purification successive des trois corps au conditions de vie (de réception des messages) dans le plans et Mondes subtils.


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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 19:11

Camille a écrit:Jeu Juil 12, 2012 4:11 pm

Tu ne seras pas tout seul mon Setanta, j'ose te rejoindre dans cet effort, en espérant que cela encouragera aussi nos petits camarades et en souhaitant que l'esprit de Pythagore m'ait transmis quelque inspiration...


Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 12

Ne parle pas sans lumière des préceptes de Pythagore.


Les préceptes de Pythagore sont une synthèse parfaite de la Connaissance reçue par ce Grand Initié grec, lors de sa formation dans les Ecoles Initiatiques de l'Egypte Ancienne, écoles qui ne recevaient que les plus méritants et donc inaccessibles au plus grand nombre.
Synthèse parfaite et voilée tout comme la Vérité que Pythagore s'était montré digne de recevoir et de transmettre mais qui à l'aune de la Tradition Initiatique se voulait posséder un sens parlant, un sens signifiant, un sens cachant.
La lecture du sens parlant semble inviter celui qui n'a pas été formé aux principes Pythagoriens à se taire, les profanes incultes étant invités à ne pas déformer ce qui ne leur est pas accessible.
La lecture du sens signifiant indique que sans lumière, sans la clef de décryptage, le sens des préceptes de Pythagore restera voilé et l'on ne peut donc rien en dire pour peu qu'on ait l'humilité de le reconnaître.
La lecture du sens cachant obligatoirement subtile précise que les préceptes ne peuvent être perçus dans leur réelle profondeur sans Lumière, celle de la Divine Providence, et donc que seuls ceux qui sont dignes de la recevoir par la méditation pourront avoir accès à la Connaissance.

Ainsi celui qui croyant comprendre ces préceptes voudrait s'en faire le "vulgarisateur" ne fera preuve que de son profond orgueil, car il ne saura transmettre qu'un verbe creux bien éloigné de la Lumière transmise par le Maître, mais tout à fait digne de son ignorance de profane vaniteux.
Seul l'initié maitrisant le Verbe de Pythagore est apte à recevoir et transmettre.
Quiconque prétendrait en avoir percé le secret sans avoir reçu cet enseignement, sans l'avoir pratiqué, sans avoir tout d'abord purifié en lui ce qui fait obstacle à la Lumière, sans avoir profondément médité, celui là ne pourra jamais ne serait-ce qu'en mesurer la réelle profondeur subtile.
Il ne sera que porteur de son orgueilleuse nature, sa vanité, son ignorance et sa totale inconsistance.
Seul celui qui aura suivi le véritable chemin de l'initiation, surmonté les obstacles de sa nature et accédé en toute humilité à la véritable Connaissance sera digne de parler au nom de Pythagore. Et il le fera avec le discernement et la sagesse qui sont ses attributs, ceux du véritable Initié.


Lug a écrit:Perso, ma Camille, je trouve ta tentative particulièrement pertinente et assez proche de ce qu’il convient de déduire de ce symbole...

Félicitations, c’est du grand cru...Wink

Peut être, mais c’est là une opinion du puriste et perfectionniste que je suis, manque-t-il quelques déclinaisons lumineuses permettant de décrypter cette heureuse formulation : Ne parle pas sans lumière...

Étant entendu que ce que l’on exprime dit aussi ce que l’on n’exprime pas, ceci vaut autant et surtout pour ce brave Pyth...


Tentative de complément en souhaitant qu'elle soit de même veine que la précédente :

Dominant les plans inférieurs, digne d'être admis sur les plans supérieurs dont il est serviteur, l'initié peut ainsi s'approcher sous une plus grande Lumière, des vérités essentielles et étendre "autant que possible" son champ de Conscience par la Connaissance.
Et comme tout ce qui n'est pas donné est perdu, l'Initié devra à son tour assumer la mission et les devoirs que Pythagore et d'autres Grands Initiés avant lui avaient remplis, quelques furent alors les obstacles et les épreuves, et choisir des candidats dignes à leur tour d'être formés à cet enseignement et de recevoir la Lumière de la Divine Providence.
Il pourra ainsi avec d'autres initiés comme lui formés aux préceptes du Maître et touchés par la grâce de la Divine Providence s'entretenir des Mystères sans qu'aucun profane ne puisse se saisir de la Connaissance voilée dans leurs propos.
La Chaîne de la Divine Connaissance ne saurait s'interrompre, chaque initié, remplissant son rôle en toute humilité, assure ainsi la continuité en accord avec la Loi telle que l'enseigne Pythagore dans chacun de ses Préceptes.




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Hậu Thổ

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 19:18

Kanzi a écrit:Mar Juil 24, 2012 4:21 pm


Ma Camille, bien que tu ai déjà eu l'appréciation (que je partage) de notre Lug, bravo pour ton commentaire ordonné et très clair.
Etant donné que tu as si bien donné la tonalité à ce précepte je me suis demandé ce que l'on pouvait rajouter à notre attention et notre compréhension....

Ne parle pas sans lumière...

Il est certainement vrai que parler sans lumière de ces préceptes les condamnerai à de la pure superstition du style "ne pas se lever du pied gauche, ne pas passer sous une échelle...ect, ect.
Mais Pythagore qui s'adresse donc à des Initiés dit : "ne parle pas" peut-être pour inviter avant toute chose à une méditation et à agir en conformité, s'éprouver, expérimenter les préceptes qui auront été au préalable médité.
Ce point me semble donc important même s'il semble à priori tout à fait banal.
Un peu comme le ORA et LABORA...De plus parler sans lumière revient à gaspiller son énergie inutilement et surtout à réduire à des mots, creux le plus souvent. Ce précepte est donc aussi une clé majeure pour l'initié sur le chemin de la Connaissance, une invitation à se taire et à agir. tout autant qu'une invitation à vivre et expérimenter à appliquer ces principes... pour ensuite peut-être pouvoir en parler avec plus de lumière.


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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 19:22

Setanta a écrit:Mar Juil 17, 2012 1:13 am

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 13

Ne passe pas par-dessus une balance.

De nos jours, l'expression "passer par-dessus" signifie "se moquer ou ignorer" un problème. On peut même imaginer que cette expression puisse signifier se placer au-dessus de la Justice dans le sens de pouvoir la contourner.

"La balance" à toujours représenté la Justice et ce depuis l'antiquité et c'est elle qui sert d'image au signe zodiacal du même nom.

Remarque importante qui peut changer le sens de ce symbole, c'est que Pythagore parle de "UNE" balance et non de "LA" balance. Ce qui signifie qu'en tout lieu et à tout moment, l'initié doit être attentif à maintenir la balance de la Justice dans un bon équilibre. Ceci en rappel de la Loi de Maât "Juste de pensée, juste en parole et juste d'action" et que trop de Maât n'est plus Maât.

Puisque ce qui est dit, dit aussi ce qui n'est pas dit, ce Symbole prévient l'initié que de ne pas rendre la Justice quand nous avons l'opportunité de le faire, revient à rien de moins que de se montrer injuste.


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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 19:25

Camille a écrit:Mar Juil 17, 2012 5:07 pm


Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 13

Ne passe pas par-dessus une balance.


Au sens parlant, ce symbole ne dit pas grand chose, il semble aberrant de passer physiquement au-dessus de cet instrument de pesée, au risque de déséquilibrer ces plateaux peut-être ?

Le sens signifiant est moins abscons : la balance instrument de pesée et symbole de justice, rend un verdict qu'il convient de ne pas ignorer au risque d'avoir à subir des conséquences fâcheuses.

Au sens cachant, ce symbole semble en correspondance avec
"les Vers dorés de Pythagore - Perfection" :
-Que jamais le sommeil ne ferme ta paupière,
Sans t’être demandé : Qu’ai-je omis ? qu’ai-je fait ?(22).
Si c’est mal, abstiens-toi : si c’est bien, persévère (23).-

L'invitation de Pythagore est à un examen scrupuleux de toute pensée, toute parole, toute action, au respect et l'application de la Loi de Maât, au juste équilibre, au respect de la voie du milieu. Il s'agit de ne jamais oublier de garder les plateaux de la balance à l'équilibre, en harmonie avec les Lois de la Divine Providence.
Le symbole "Ne passe pas par-dessus une balance" pouvant passer pour un nouveau rappel, un nouvel avertissement de la Règle.
Mais s'agissant de Pythagore, le Grand Initié, s'adressent à un Initié, pour saisir toute la profondeur de son propos, il est à souligner que la Balance est le douzième signe dans le Zodiac Sacré et correspond à la lame 20 du Divin tarot, le Jugement, l'application de la Justice, Vertu Cardinale. Une fois que sa Conscience aura éprouvé ses Connaissances dans la sphère du destin ( Les Douze Travaux d'Hercule, le parcours du cercle du Zodiac sacré), L'Initié devra soumettre son patrimoine karmique au Jugement Suprême .
Pythagore rappelle à l'Initié que pour être digne de se soumettre à un tel Jugement, son coeur devra être aussi léger que la plume de Maât, en totale harmonie avec les Lois de la Divine Providence pour être autorisé à quitter le cycle des réincarnations.
L'initié doit réellement faire sienne la Loi de Maât, surtout ne jamais omettre de soumettre à l'examen le plus minutieux la moindre pensée, parole, action. Il doit en tout garder un juste équilibre, exercer sa propre faculté de Discernement afin d'être capable de juger lui-même de son état d'avancement.
Il ne peut donc passer au-dessus d'aucune balance s'il veut qu'au regard du poids de son coeur, le gardien du seuil le laisse passer et quitter le cycle de vies et de morts pour poursuivre son évolution.


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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 19:29

Lug a écrit:
Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 14

Quand tu quittes ta maison pour un voyage, ne te retourne pas : les Érinyes te poursuivent.
.
Petites cogitations perso sur le symbole 14.

Lorsque Pythagore indique : quand tu quittes ta maison, il ne fait pas allusion à la forme concrète du sens Parlant, la tanière du fauve,; ni même à celle du sens Signifiant du genre : abri, protection lieu fixe...

Il utilise cette image comme une figure de style ayant une analogie avec une abstraction subjective et qui, pour ce qui se rapporte à ce symbole, est l’état familier d’un corpus intellectuel dans lequel a l’habitude d’évoluer un individu (famille, nation, références culturelles, sociales, économiques, cultuelles, etc...) L’ensemble de ces caractéristiques constituant la «maison» psychologique de l’habitant. Quitter cette «maison» revient donc à changer d’état, franchir une étape importante de l’évolution et de la réalisation de son propre dessein ; sortir de l’ornière routinière des lois de causalité de la sphère temporelle et périssable.

Pythagore de dit pas : si tu sors de ta maison, ni même lorsque tu t’absentes de ta maison, mais bien quand tu quittes... Ici, il est clairement question d’abandon de ce que l’on pouvait, plus ou moins légitimement, considérer comme sa propriété, cette chose à laquelle on s’identifie et que l’on finit par croire comme sienne, alors qu’il ne s’agit que d’une illusion.

Le voyage dont il est alors question, n’est pas autre chose que celui que doit entreprendre l’initié lors de son pèlerinage vers la Jérusalem céleste et dont le sentier se construit au fur et à mesure qu’il avance.

Le voyage correspond donc à, l’accession lente et progressive, de la Connaissance qui passe nécessairement par la quête de vérités n’ayant aucun rapport avec les chimères intellectuelles et passionnelles que l’on prenait pour telles.

Non seulement le disciple doit accepter d’abandonner ce qu’il considérait comme sa propriété (tout ce qui est matériel et physique dense), mais il doit le faire sans conserver le moindre esprit de retour possible, d’où la précieuse indication : ne te retourne pas !

Ne te retourne pas, me fait penser à la parabole de la Genèse (19,15-26) dans laquelle il est indiqué à Loth, lorsqu’il s’enfuit de la ville de Sodome, de ne pas se retourner, ce que ne respecte pas sa femme qui se retrouve changée en une colonne de sel...

Non seulement l’initié doit apprendre à abandonner ses références habituelles, mais il doit en plus être capable de devenir autonome, c’est-à-dire sans avoir le moindre attrait pour ces «conceptions» antérieures qu'elles soient physiques, émotionnelles et/ou intellectuelles.

Jamblique, un grand disciple de Pythagore disait, concernant ce symbole : si tu as l’intention de philosopher (spirituellement), sépare-toi de tout le corporel, de tout le sensible : exerce-toi réellement à la mort (périssable) en allant sans te retourner pour passer du tangible à l’immatériel.

Les Érinyes, ne sont là que pour rappeler le pouvoir de l’attracteur cupide, et des nombreux petits démons du vice qui ne demandent qu’à retenir celui qui cherche à se libérer de leur asservissement. Le disciple doit avoir cultivé la Force qui lui permettra d’avoir la volonté de poursuivre son voyage.

Ce symbole rejoint un peu ce que l’on retrouve dans le Grand-Oeuvre de Grillot de Givry :

Grillot de Givry a écrit:Si tu as mal choisi, jette un dernier regard sur ce mystère qui ne t'est pas destiné ; emplis tes yeux de sa clarté, et ferme ce livre.

Tu peux quitter la Voie de l'Absolu, auquel jamais tu ne parviendras. Descends vers la géhenne, malheureux ! avec l'être inutile que tu as attaché à ta chair, avec l'écorce vide que tu traînes avec toi, et rentre dans la voie de la médiocrité qui est désormais tienne, et d'où jamais tu n'aurais dû sortir.

En espérant que cette petite contribution vous sera d'une quelconque utilité...Wink

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 19:33

Lug a écrit:Mar Aoû 07, 2012 11:09 am

Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 15

N’urine pas tourné vers le soleil.

Par ce quinzième symbole, Pythagore met en évidence la faculté essentielle que doit développer et maîtriser un disciple : le discernement.

L’être humain est constitué de deux natures, l’une totalement animale et l’autre entièrement divine.

Comme il n’est pas douteux que l’enseignement de Pythagore repose sur les plus anciennes traditions de sagesse et de connaissance, il est évident que l’initié saura faire correspondre ce symbole à celui astrologique de Castor et Pollux. L’un étant mortel et l’autre pas. L’un étant le sorcier et l’autre le Mage.

Les deux natures contradictoires et antagonistes sont le propre de nos deux jumeaux si semblables d’apparence qu’ils se confondent comme s’ils n’étaient qu’une seule et même entité.

La nature animale est d’abord essentiellement préoccupé par la satisfaction de ses besoins vitaux de sa condition de mortelle se manifestant par d’impérieux instincts tout droits issus des profondeurs d’un inconscient collectif propre à l’espèce, et qui exige, pour les nécessités de sa perpétuation, que lui soit payé le tribut pour les services qu’elle rend en fournissant le véhicule dense d’identification à la forme. L’inconscient collectif dont il est ici question est de l’ordre des forces subhumaines, animiques et physiques.

La nature divine, par décret souverain du Divin Créateur, est en parfaite opposition avec la nature animale. Ce qu’elle est l’autre ne l’est pas, ce qui la caractérise est aux antipodes de ce qui caractérise son jumeau d’apparence. Elle est intemporelle tandis que l’autre est temporelle ; elle est omnisciente pendant que l’autre est ignorante ; elle est totalement désintéressée pendant que l’autre est égoïste et cupide ; elle est vertus alors que l’autre est entre les mains des démons du vice ; elle est libre alors que l’autre est asservi sans même s’en rendre compte ; elle est réalité subjective alors que l’autre n’est qu’illusion objective...

La nature animale, dans sa forme physique dense, étant par essence mortelle, ne cesse de produire des déjections tant organiques qu’intellectuelles. Cette composition organique est même conçue pour s’autodétruire, au terme de son cycle, dans une combustion généralisée afin que chaque élémental retourne à son groupe.

Alors que la nature divine, lorsqu’elle est nourrie avec des aliments propres à sa nature, non seulement ne produit pas de déjections, mais au contraire utilise cette nourriture pour croître en qualité et rayonnement.

D’où l’incompatibilité qu’il y aura toujours entre le périssable et l’immortel.

La nature animale est Destin, tandis que la nature divine est Providence et les deux sont incompatibles. Pythagore, dans ce symbole, pose admirablement le triptyque qui, avec la Conscience, va permettre de rendre temporairement compatible, ce qui ne le sera jamais, par le processus de l’illusion. Cette illusion durera autant que la Conscience n’aura pas développé et maîtrisé sa faculté de discernement, dont la qualité essentielle nous est donnée dans le Sepher de Moïse comme étant capable de distinguer le «Bien» du «Mal», ce fruit de l’arbre de la Connaissance dont aucun mortel n’a le droit de se nourrir...

Donc, pour accéder à l’enseignement que contient ce symbole hermétique par excellence, l’initié et le disciple doivent être capables de discerner d’une part les deux natures qui constituent leur véhicule de manifestation avec lequel ils s’identifient et d'autre part, ils doivent avoir accéder à la maîtrise des manifestations sensorielles et émotionnelles des corps inférieurs qui recouvrent les apparences des différentes densités de cette forme illusoire et périssable pour s’en affranchir au profit de leur propre réalité divine et intemporelle.

Cette maîtrise est aussi le signe d’une libération d’un asservissement tant de l’emprise des forces élémentales du corps physique dense, que de celle tout aussi prégnante des forces émotionnelles et passionnelles du corps intellectuel. Pythagore s’adresse à un interlocuteur qui aura en lui toutes les Connaissances qui lui permettront de se mettre immédiatement en phase avec la tonalité vibratoire que véhicule ce symbole, comme une sorte de code secret de lecture qui ne révèle rien à ceux qui ne le possèdent pas.

N’urine pas tourné vers le soleil, est donc un rappel de l’absolue nécessité de maîtriser ses corps inférieurs (d’être capable de les discerner et de les domestiquer) afin de ne pas permettre aux déjections de ces corps périssables de venir contaminer le corps subtil de la nature divine de Pollux, ce qui suppose d’admettre le sacrifice de la mort de Castor.

N’urine pas tourné vers le soleil implique donc la crucifixion de la nature égotique, qui n’est pas compatible avec la nature divine, et que l’initié et le disciple ne doivent jamais maintenir en cohabitation plus ou moins complaisante, sous peine de faire en sorte que cette compromission voit les vices triompher des vertus, le sorcier prendre le pas sur le Mage.

Ce trope : n’urine pas tourné vers le soleil, est composé des deux polarités antagonistes de la nature humaine, l’une essentiellement terrestre et l’autre essentiellement céleste. S’il est aisé de comprendre que l’urine se rapporte à Castor, il est plus difficile de comprendre que le soleil est l’indication de ce qui fait l’essence de la nature divine de Pollux est qui est de l’ordre planétaire, astrologique et cosmique.

Non seulement il ne faut pas que l’initié et le disciple soient préoccupés par des besoins organiques et des préoccupations émotionnelles, mais ils doivent, après s’être débarrassé de ces préoccupations (épuration) se consacrer entièrement à ce que Pythagore appelait la philosophie spirituelle qui est nécessairement tournée vers les rapports que doit entretenir une Conscience immortelle avec les différentes énergies supérieures et les forces astrales et cosmiques représentées par le plus évident symbole qu’est le soleil, ce Feu du système solaire, mais aussi du coeur flamboyant de chaque Conscience.

Lorsque que l’initié et le disciple sont capables de réserver l’essentiel de leur temps et de leur énergie vitale à la nature de Pollux, ils peuvent, en toute Conscience, demander à Zeus de donner à Castor l’immortalité afin qu’ils ne soient pas séparés, afin que la Conscience puisse, comme le veut la Table d’Émeraude, monter de la terre au ciel et derechef descendre en terre pour y recevoir la force des choses supérieures et inférieures, dans le dessein d’obtenir, par ce moyen, la gloire de tous les Mondes (perceptions multidimensionnelles), la SupraConscience.

A ce niveau d'initiation, Pollux connaît l'illusion de Castor, mais sait l'utiliser pour assurer son service désintéressé au profit de son groupe.


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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 19:43

Lug a écrit:Ven Aoû 10, 2012 4:08 pm
Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 16

N’essuie pas un siège avec une torche.

La sapience hermétique se résume par cet adage ancestral qui dit :

La vérité est au fond du puits... Wink

Il me semble de bon aloi de vous faire partager quelques petites observations qui, je l'espère, pourront vous servir.

Ce symbole 16, est véritablement hermétique, si j'en crois vos difficultés à lui donner de la consistance.

Le symbole 15, était en rapport de la double nature humaine (animale et divine), ce symbole 16, se rapporte cette fois à deux aspects essentiels de cette double nature (prière de ne pas confondre nature et aspect).

Le premier qu'évoque le texte de ce symbole est la Raison, et le deuxième est la Foi...

Enfin, si ça peut servir, pourquoi s'en priver...


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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 20:09

Lug a écrit:Ven Sep 14, 2012 11:41 am


Sa-Ousir a écrit:
Lug a écrit:Difficile de bien comprendre Karma sans que cela soit lié ou non au Dharma... scratch

Est-ce le karma qui est responsable de notre état, ou notre état qui est responsable de notre karma...

Un peu des deux,à vrai dire, puisque l'un et l'autre se nourrisse.

Sachant que le plus haut degré de responsabilité est celui qui se préoccupe de la libération du collectif et pas seulement de la sienne, vous est-il envisageable de penser qu'une âme puisse décider de prendre volontairement et librement sur ses épaules la responsabilité d'un acte allourdissant ses propres épreuves afin de permettre au collectif d'évoluer?
Qui veut sauver son âme la perdra.


On pourrait aussi dire, mon Sa-Ousir : est-ce que c’est la comptabilité qui est responsable de l’état de l’entreprise, ou l’état de l’entreprise qui se reflète dans sa comptabilité ?

Le karma n’est pas autre chose qu’une fonction d’enregistrement de ce qui a été fait, révélant par la même tout ce qui n’a pas été fait et qui reste à faire...

La Conscience s’incarnera selon ce que révèle les données de son enregistrement karmique, comme l’entreprise démarrera son nouvel exercice avec les acquis et les manques que contient son bilan comptable, rien de plus, rien de moins.

Le gérant de l’entreprise, en fonction de sa trésorerie, sa clientèle, ses marchés et son carnet de commandes, décidera de suivre soit la voie de bonne gestion (Dharma) soit celle de la mauvaise gestion (le vol du sac de la vieille, agression, non-respect du libre arbitre, non-respect des lois, dont celle qui veut que le responsable se préoccupe de ne pas nuire...)

Personne n’est obligé de suivre le Dharma, libre arbitre oblige, mais alors ce qui s’enregistre sur le karma révélera les conséquences de cette mauvaise gestion.

Le Dharma n’est pas autre chose que le respect des Lois Providentielles, celles qui se caractérisent par la justesse dans la pratique des vertus.

L’intelligence est une faculté qui permet souvent aux Consciences en involution de se donner l’apparence du contraire, mais lorsque le bilan karmique est comparé aux lois de rectitude et de probité du Dharma, l’imposture est toujours dévoilée.

Le seul moyen de redresser les comptes calamiteux révélés par un bilan comptable, est d’appliquer les règles de bonne gestion hors desquelles il n’y a jamais de salut, comme est en train de le démontrer la pagaille financière internationale...

La différence entre un bon et un mauvais karma réside uniquement dans la corruption ou l’absence de corruption du Dharma.

Dans une sphère de manifestation caractérisée par un profond état de corruption, suivre le Dharma est forcément un acte rebelle et profondément subversif qui focalise sur l’impétrant ironies, quolibets, ostracisme, intolérance et calomnies de la part des mariniers... Wink

Mais celui qui s’engage dans cette voie, par conviction et sens moral, ce qui ne s’applique qu’a soi et surtout pas en cherchant à appliquer à autrui ces critères individuels, se met en situation d’exemplarité qui est le seul moyen de permettre à d’autres d’ouvrir leur Conscience sur une voie dont ils ignoraient peut être l’existence.

L’épreuve est à la hauteur de l’enrichissement qu’elle apporte à ceux qui parviennent à la surmonter...

Chaque Conscience qui surmonte cette épreuve vient apporter ses richesses au bénéfice de son groupe qui en trouve un accroissement énergétique salutaire lorsque ces apports se multiplient.


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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 20:10

Lug a écrit:Ven Sep 14, 2012 4:56 pm

Tu nous fais là une excellente démonstration de ce que peut faire l’intellect raisonneur, mon Sa-Ousir, mais la multiplication de tes citations partielles et hors contexte, ne sont, de là où je me tiens, que des bricolages qui voudraient donner l’illusion que les Lois Providentielles ne sont pas parfaites puisqu’elles peuvent se transgresser sous des prétextes d’apparences justes, mais qui ne sont sont qu’illusion de justesse puisqu’ils sont simplement recouverts d’apparences...

Les exceptions dont tu faits état sont celle qui sont réservées, dans le cadre des Lois Providentielles, aux grands initiés, maîtres ou Hiérophantes, ceux qui savent, et surtout qui par ces Connaissances sont en mesure de discerner subtilement et avec sagesse. Les ignorants qui revendiquent cet état d’exception pour s’affranchir du Dharma, invariablement pour leur intérêt purement égotique - même s’ils tentent de lui donner une apparence altruiste -, ne sont que des imposteurs et des sophistes de la pire espèce...

Lorsqu’une loi juste s’applique, elle s’applique toujours dans les limites de conditions qui en caractérisent la justesse la plus pure. Pour lire, il faut nécessairement passer par l’apprentissage de chacune des lettres de l’alphabet et par la maîtrise des combinaisons de ces lettres entre elles pour la formulation de mots et de phrases intelligibles. Cet apprentissage n’est plus nécessaire à celui qui maîtrise parfaitement ces mécanismes alphabétiques, grammaticaux et syntaxiques... Il peut donc passer directement par l’exception de l’apprentissage, pour passer directement à la lecture...

Exemple volontairement primaire que tu peux étendre au domaine de l’hermétisme et de l’occultisme, mon Sa-Ousir...

Ceux qui ne maîtrise pas encore suffisamment le langage analogique, comme le démontre les difficultés rencontrées pour seulement décrypter correctement un seul des symboles de Pythagore, doivent se garder de vouloir utiliser les exceptions qui ne sont pas réservées aux apprentis, sinon il risque d’y avoir un massacre de personnes âgées et en état de faiblesse, sous le sordide prétexte que la moralité est à géométrie variable.

Le meilleur exemple qui nous est donné de l’inflexible rigueur du Dharma, tu le trouveras dans ce merveilleux recueil de Connaissances ésotériques et spirituelles qu’est le Râmâyana. Râma, incarnation de Vishnu (Amour-Sagesse), ne s’accorde aucune tolérance dans le respect de son propre Dharma (le code moral qui constitue le corpus de ses valeurs qui fondent sa noblesse spirituelle) ce qui ne veut pas dire qu’il ne sait pas utiliser les exceptions - en parfaite Connaissance et dans le respect des lois Divines -, pour que justement le Dharma du groupe soit la règle commune.

En tant que Prince de filiation royale et divine, il sait qu’il ne peut imposer la Justice divine sans faire, pour ce qui le concerne, l’exemplarité de cette justice divine correctement comprise et parfaitement assimiler...

Pour illustrer ce concept, il est difficile aujourd’hui, à nos dirigeants corrompus, de réclamer à chaque citoyen le respect de l’honnêteté, de la loyauté, de la franchise et de l’intégrité, alors qu’ils donnent l’exemple du contraire...

Il faut être capable d’avoir des pensées justes en vertus, car l’intelligence, qui n’est qu’une faculté, fonctionne aussi bien dans la perversion que dans la probité, mon Sa-Ousir. Donc il peut y avoir des pensées perverses intellectuellement justes, sans pour autant être vertueuses, comme il peut y avoir des pensées spirituellement justes, sans pour autant respecter l’équilibre que doivent avoir LES vertus qui nécessairement les transforme en sagesse.

Être vertueux ne veut pas dire que la pratique des vertus se suffit en elle-même. La Loi de Mâat est là pour nous rappeler que la pratique excessive d’une vertu la transforme rapidement en vice : trop de Mâat n’est plus Mâat...

Non seulement il faut penser juste, mais encore il faut que la justesse de cette pensée soit accompagnée d’un savant et subtil dosage de vertus, sans quoi il est permis, comme tu le fais avec un manque de discernement spirituel, d’ouvrir la boite de Pandore qui permettra à n’importe quel ignorant inculte et barbare de s’affranchir de toute moralité sous le fallacieux prétexte qu’il dispose d’un «droit» d’exception... Retour à la plus primitive des lois, celle du plus fort qui, comme la géométrie fractale qui règne dans un état chaotique, est celle qui gouverne le côté obscur de la Force...

Violer les règles et les lois providentielles n’est certainement pas le meilleur moyen de surmonter une épreuve, mais respecter les règles et les lois (Dharma) est le seul moyen de parvenir aux possibilités d’exception qui sont réservées à ceux qui ont su surmonter l’épreuve.

Le salut est bien dans le respect du Dharma, pour les tricheurs ils n’y trouveront que régression et perdition...

Les Lois de la Divine Providence sont parfaites, mon Sa-Ousir, surtout et y compris dans les exceptions qu'elles comportent. Wink

Bises.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 20:26

Hermaphrodite a écrit:Mer Déc 30, 2015 9:46 pm
Symbole de Pythagore, l’héritier d’Hermès : 16

N’essuie pas un siège avec une torche.

De mon modeste point de vu, il me semble ici que le maître Pythagore fait appel au sens du discernement de ses disciples, qui rappelons-le sont des consciences en phase d'éveil.

Ce discernement qu'il les invite à pratiquer est de l'ordre de l'injonction de la Table d'Emeraude relativement à la séparation du subtil d'avec l'épais doucement avec grande industrie, mais aussi à l'ordre des choses et au dessein de chaque enveloppe de manifestation.

Pythagore révèle subtilement à ses disciples qu'il ne s'agit pas de philosopher en mathématiques ou d’extraire des algèbres dans une rédaction. La philosophie c'est de la philosophie, les mathématiques c'est des mathématiques... ne pas confondre l'un et l'autre. Ne pas se servir de l'un lorsque l'autre est requis.

Les trois enveloppes de manifestations, ont chacune une façon particulière d'approcher le réel, en fonction de leurs aptitudes intrinsèques, et qui sont développées par la mise en pratique et la confrontation d'avec l'environnement propre à chacune de ces enveloppes.

Il est donc ici question de l'enveloppe intellectuelle et de son fonctionnement cognitif dans un environnement causal et, de l'enveloppe spirituelle et de son fonctionnement intuitif dans un environnement d’instantanéité.

Il s'agit d'après le maître Pythagore de savoir faire usage des aptitudes cognitives d'une psychologie intellectuelle lorsque celle-ci est requise, et des aptitudes intuitive d'une psychologie spirituelle lorsque celle-ci est de mise dans un environnement ou la cognition (raison) perd pied.

Le maître Pythagore enseigne par là que mettre chaque chose à sa place revient à savoir faire preuve de discernement. Autant essuyer un siège avec une torche est un non sens et une absurdité, autant faire preuve d'esprit lorsque ce sont les muscles physiques qui sont requis... c'est être stupide.

Le maître Pythagore enseigne donc que la loi de MAAT qui s'énonce ainsi: juste de pensée, juste de parole, juste d'action et trop de MAAT n'est plus MAAT, voudrait aussi dire que les trois corps s'expriment chacun dans un environnement qui est propre à son mode de réception de l'énergie vitale, d'assimilation de cette énergie et de son rayonnement.

La foi est le propre du corps spirituel, la raison est le propre du corps intellectuel... intervertir l'usage des deux (foi et raison) c'est pareil qu'essuyer un siège avec une torche: une calamité.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 20:26

nevada a écrit:Jeu Déc 31, 2015 5:35 pm

Le siège pourrait représenter la conscience assise sur ses positions. Une conscience limitée dont la forme est figée.

A mon sens nous pourrions voir dans la torche l’utilisation de la foi, non de manière subtile et délicatement dosée, mais en se servant de cette dernière pour "essuyer" cette conscience par trop raisonneuse.

Pythagore nous mettrait ainsi en garde sur le savant dosage qui doit unir la Raison et la Foi , qui ne doivent jamais se substituer l’une à l’autre mais dans un véritable processus alchimique dirigé savamment, doivent venir se supporter l’une et l’autre pour que notre foi soit constamment éclairée.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 20:27

nevada a écrit:Ven Jan 01, 2016 3:04 pm

Compte tenu du fait qu'une torche éclaire et brûle, je me disais que le symbole de la torche pouvait représenter la dualité: la lumière et les ténèbres, le fixe et le volatil, le subtil et l'épais.

La torche selon l'utilisation qu'en fait la conscience serait donc soit de l'ordre de la Providence soit de l'ordre du Destin.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 20:27

nevada a écrit:Sam Jan 02, 2016 11:11 am

Relisant les notes de notre Lug sur le symbole 8 du Maître Pythagore, il m'est venu à l'esprit que pour brûler, une torche a besoin d'huile. Une huile qui viendra constamment l'alimenter pour que celle-ci continue d'éclairer par sa lumière.

La torche pourrait alors faire allusion aux nourritures spirituelles qui sont à la disposition de chaque conscience.

Ce symbole serait à rapprocher du processus d'assimilation des vérités intemporelles qui doivent être longtemps ruminées et non se contenter de venir "essuyer" nos pensées actuelles au risque de ne jamais être assimilées.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 21:31

modeste a écrit:Sam Jan 02, 2016 2:08 pm

Ce symbole est assez pittoresque
Puisqu’on peut partir dans beaucoup de sens différents.
On peut prendre comme synonyme de siège le séant
et la torche comme un objet servant à torcher…

Mais pour le coup, je me rapprocherais plutôt de ton analyse, ma Nevada.
On peut considérer la torche comme objet apportant la lumière,
Peut-être purificatrice pour une qui doit essuyer.

Le siège, dans son sens parlant est une chaise,
dans son sens signifiant sera un poste, comme le poste de député par exemple,
dans son sens cachant, il pourrait signifier une posture immobile…
On aurait alors,
n’amène pas de lumières purificatrices à quelqu’un qui ne veut pas bouger (changer).
Ce qui pourrait alors se rapprocher de notre dicton :
On ne fait pas boire un âne qui n’a pas soif.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 21:33

Domino a écrit:Sam Jan 02, 2016 4:29 pm
Lug a écrit:Le symbole 15, était en rapport de la double nature humaine (animale et divine), ce symbole 16, se rapporte cette fois à deux aspects essentiels de cette double nature (prière de ne pas confondre nature et aspect).

Le premier qu'évoque le texte de ce symbole est la Raison, et le deuxième est la Foi...

Il me semble, si l'on ne veut pas s'éloigner des indications de notre Lug que la torche est en rapport de la Foi et que le siège est en rapport de la Raison.
Alors si l'on considère comme le suggère notre Nevada que
Le siège pourrait représenter la conscience assise sur ses positions

les positions en question pourraient être liées aux connaissances acquises par la Conscience et que la Foi aveugle ne doit pas venir "effacer".
Si la Foi permet de faire reculer les positions de la Raison elle ne doit pas venir en contradiction avec celle-ci mais en complément pour en faire une fois éclairée.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 21:34

nevada a écrit:Dim Jan 03, 2016 11:15 am

Si nous admettons que le siège représente la Raison et la torche, la Foi, nous devons alors nous poser la question de savoir pourquoi il est absolument impératif de ne pas essuyer un siège avec une torche?

Esuyer signifiant enlever les impuretés, je pense qu'il faut réellement comprendre quels sont ces deux aspects essentiels de la nature humaine et quel est leur lien subtil afin de comprendre pourquoi l'un ne peut pas se substituer à l'autre?

L'homme a une double nature, animal et divine, et ses deux aspects essentiels seront à mon sens de l'ordre du matériel et de l'immatériel, du périssable et de l'impérissable.

On se retrouve donc face à deux opposés qui nécessiteront un effort constant de la conscience pour être conciliés.

D'où l'absolue nécessité de ne pas tomber dans la superstition en négligeant la raison, mais de se positionner harmonieusement pour que notre foi reste constamment éclairée.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 21:37

modeste a écrit:Sam Jan 09, 2016 5:59 pm

Coucou ma Nevada, pas facile,
même avec les précieuses indications de notre Lug que tu m’as rappelés.
la torche m’évoque quelque chose de mobile et fluctuant
par opposition à la stabilité du siège.
Est-ce que le maitre voudrait, dans le cadre de la nature animale de l’homme,
nous inviter à assoir notre foi, parfois fluctuante, par la raison Question

Est-ce ça marche en remettant les majuscules,
c’est-à-dire dans le cadre de la nature divine de l’homme Question

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 21:38

nevada a écrit:Sam Jan 09, 2016 8:35 pm

Je reprends également les indications de notre Lug, effectivement je te rejoins sur la difficulté de ce symbole. Je me dis que peut-être la difficulté de ce symbole réside dans le verbe "essuyer", que nous n'avons que sommairement défini.

Il me semble d'abord important de ne pas perdre de vue que ces symboles s'adressent à des Initiés et que Pythagore ne s'exclut pas.

Je vois dans ce verbe "essuyer" une volonté d'enlever définitivement les souillures, qui siègent dans chaque conscience, et ce par le biais non d'une simple torche mais du véritable Feu fécondant.

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 21:38

Domino a écrit:Sam Jan 09, 2016 8:53 pm

nevada a écrit:Je vois dans ce verbe "essuyer" une volonté d'enlever définitivement les souillures, qui siègent dans chaque conscience, et ce par le biais non d'une simple torche mais du véritable Feu fécondant.

Il serait donc question d'enlever ces souillures (et il faut le faire) mais pas avec une torche (la Foi).
Si l'on rapporte la Méditation à la Foi, le conseil est peut-être donné de cultiver d'abord une pensée juste (sans souillures) avant de s'y adonner.
C'est une piste...

Aussi il conviendrait en premier lieu d'assainir son corpus de pensées intellectuelles.

Qu'en pensez-vous?

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Message par Hậu Thổ Dim 12 Juin - 21:39

nevada a écrit:Lun Jan 11, 2016 3:40 pm

Lug a écrit:La sapience hermétique se résume par cet adage ancestral qui dit :

La vérité est au fond du puits... Wink

Il me semble de bon aloi de vous faire partager quelques petites observations qui, je l'espère, pourront vous servir.

Ce symbole 16, est véritablement hermétique, si j'en crois vos difficultés à lui donner de la consistance.

Le symbole 15, était en rapport de la double nature humaine (animale et divine), ce symbole 16, se rapporte cette fois à deux aspects essentiels de cette double nature (prière de ne pas confondre nature et aspect).
Le premier qu'évoque le texte de ce symbole est la Raison, et le deuxième est la Foi...

Enfin, si ça peut servir, pourquoi s'en priver...

Ne pas confondre nature et aspect, voilà une indication que je trouve particulièrement difficile, mon Lug, car je ne suis pas sûre de les distinguer.

L'homme a une double nature animale et divine, mais quels en sont les aspects liés à cette double nature?

L'aspect de la nature animale peut elle s'observer par le fait qu'elle est régie par les lois de causalité, alors que la nature divine est de l'ordre de la Providence?

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