Les trompettes de l'Apocalypse

Je ne sais pas vous, mais ces derniers temps j'ai comme l'impression d'entendre les trompettes de l'Apocalypse. Entre les catastrophes qui se multiplient, qu'elles nous viennent de la nature ou qu'elles soient intrinsèques à notre société (qui est parfaite, ça ne fait aucun doute ), on voit bien qu'on est en transition. Et bien sûr, le climat de peur et d'agitation qui règne depuis déjà quelques années, et qui rappelle un peu les mouches qui piquent avant l'orage.

D'ailleurs les trompettes de l'Apocalypse, y'en a plein qui les entendent, littéralement !

Bonsoir, bonjour.  
Ce texte qui circule sur le net, évoquant à sa manière une certaine révélation...

L'HUMANITÉ ÉBRANLÉE ET LA SOCIÉTÉ EFFONDRÉE PAR UN PETIT MACHIN.

Moustapha Dahleb plume tchadienne, a écrit:

Un petit machin microscopique appelé coronavirus bouleverse la planète. Quelque chose d'invisible est venu pour faire sa loi. Il remet tout en question et chamboule l'ordre établi.
Tout se remet en place, autrement, différemment.

Ce que les grandes puissances occidentales n'ont pu obtenir en Syrie, en Lybie, au Yemen, ...ce petit machin l'a obtenu (cessez-le-feu, trêve...).
Ce que l'armée algérienne n'a pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (le Hirak à pris fin).
Ce que les opposants politiques n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (report des échéances électorales...).
Ce que les entreprises n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu (remise d'impôts, exonérations, crédits à taux zéro, fonds d'investissement, baisse des  
cours des matières premières stratégiques...).
Ce que les gilets jaunes et les syndicats n'ont pu obtenir, ce petit machin l'a obtenu ( baisse de prix à la pompe, protection sociale renforcée...).
Soudain, on observe dans le monde occidental le carburant a baissé, la pollution a baissé, les gens ont commencé à avoir du temps, tellement de temps      
qu'ils ne savent même pas quoi en faire.
Les parents apprennent à connaître leurs enfants, les enfants apprennent à rester en famille, le travail n'est plus une priorité, les voyages et les loisirs ne  
sont plus la norme d'une vie réussie.
Soudain, en silence, nous nous retournons en nous-mêmes et comprenons la valeur des mots solidarité et vulnérabilité.
Soudain, nous réalisons que nous sommes tous embarqués dans le même bateau, riches et pauvres.
Nous réalisons que nous avions dévalisé ensemble les étagères des magasins et constatons ensemble que les hôpitaux sont pleins et que l'argent n'a aucune  
importance.
Que nous avons tous la même identité humaine face au coronavirus.
Nous réalisons que dans les garages, les voitures haut de gamme sont arrêtées juste parce que personne ne peut sortir.
Quelques jours seulement ont suffi à l'univers pour établir l'égalité sociale (comprendre : devant les faits et non d'argent.) qui était impossible à imaginer.
La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp.
Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants. Elle leur a rappelé leur humanité et leur a révélé leur humanisme.
Puisse cela servir à réaliser la vulnérabilité des êtres humains qui cherchent à aller habiter sur la planète mars et qui se croient forts pour clôner des êtres  
humains pour espérer vivre éternellement.
Puisse cela servir à réaliser la limite de l'intelligence humaine face à la force du ciel.
Il a suffi de quelques jours pour que la certitude devienne incertitude, que la force devienne faiblesse, que le pouvoir devienne solidarité et concertation.
Il a suffi de quelques jours pour que l'Afrique devienne un continent sûr. Que le songe devienne mensonge.
Il a suffi de quelques jours pour que l'humanité prenne conscience qu'elle n'est que souffle et poussière.
Qui sommes-nous ? Que valons-nous ? Que pouvons-nous face à ce coronavirus ?
Rendons-nous à l'évidence en attendant la providence.
Interrogeons notre "humanité" dans cette "mondialité" à l'épreuve du coronavirus.
Restons chez nous et méditons sur cette pandémie.

Au vu de l'état actuel de l'humanité, je suis peut être pessimiste, mais je pense que dès que le confinement sera terminé, tout redeviendra derechef comme avant... Mais bon, on verra

Moustapha Dahleb a écrit:La peur a envahi tout le monde. Elle a changé de camp.
Elle a quitté les pauvres pour aller habiter les riches et les puissants.

Mouais, moi j'aurais dit que la peur est encore plus oppressante, surtout chez les pauvres. Mais bon, vu le niveau anxiogène des médias, avec une petite musique dramatique de fond, on peut le comprendre.

Bonjour
Il est évident que la peur n'a pas changé de camps, elle a toujours son emprise sur à peu près tout ce qui respire  et c'est son rôle...elle a simplement gagné du terrain sur celui de la certitude aveugle, par sa teinte du doute. Quant en entend tout les différentes opinions sur le sujet, quelles soient du monde médical ou politique, ce qui se constate le plus c'est la résurgence des ego(s) à la recherche d'un bouc émissaire...
Quant au changement, le seul qui pourrait survenir c'est celui de la forme, des apparences collectives, ce qui me semble inéluctable, c'est que cette agitation sera instructive pour tout le monde, le scénarios pourrait subir des modifications qui ébranlera la conscience de certains, même si les acteurs et les moyens resteront les mêmes.
Fondamentalement parlant, pour constater un changement, il faut que quelque chose ne le soit pas (changé) et à l’échelle individuelle, chacun poursuivra son chemin, son évolution selon son niveau de conscience.