Le sentiment d'être
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Le sentiment d'être
Que sommes nous indépendamment de nos perceptions, de nos sensations, de nos pensées ?
L'identification à l'enveloppe charnelle étant dépassée, on peut se sentir exister en tant qu'âme puis en tant qu'âme esprit... Mais sommes nous au bout du chemin lorsque cela est accompli ? Non ! On n' a pas encore réalise le Grand Oeuvre mais c'est à partir de ce moment que la quête commence veritablement...on se sent exister sur plusieurs plans, on retombe de nombreuses fois dans l'identification au corps mais il vient un moment ou l' on ne peut plus se mentir...et l'on ne sens plus exister mais on se sens être....
L'identification à l'enveloppe charnelle étant dépassée, on peut se sentir exister en tant qu'âme puis en tant qu'âme esprit... Mais sommes nous au bout du chemin lorsque cela est accompli ? Non ! On n' a pas encore réalise le Grand Oeuvre mais c'est à partir de ce moment que la quête commence veritablement...on se sent exister sur plusieurs plans, on retombe de nombreuses fois dans l'identification au corps mais il vient un moment ou l' on ne peut plus se mentir...et l'on ne sens plus exister mais on se sens être....
Invité- Invité
Re: Le sentiment d'être
Scorpion a écrit:Que sommes nous indépendamment de nos perceptions, de nos sensations, de nos pensées ?
L'identification à l'enveloppe charnelle étant dépassée, on peut se sentir exister en tant qu'âme puis en tant qu'âme esprit... Mais sommes nous au bout du chemin lorsque cela est accompli ? Non ! On n' a pas encore réalise le Grand Oeuvre mais c'est à partir de ce moment que la quête commence veritablement...on se sent exister sur plusieurs plans, on retombe de nombreuses fois dans l'identification au corps mais il vient un moment ou l' on ne peut plus se mentir...et l'on ne sens plus exister mais on se sens être....
"...et l'on ne sens plus exister mais on se sens être.... "
Je me doute bien mon Scorpion que tu n'es pas un adepte de Sartre, pour qui l'existence précède l'essence.
Mais tirée de son contexte cette phrase résonne Existentialisme pour lequel si l'homme a une essence
(sous entendu qui le précède), c'est le fait de Dieu : l'homme n’est donc pas libre, ni responsable de ses actes.
Je n'oppose pas Parménide (L'être est, le non-être n'est pas) et Héraclite (tout change).
Nous partons d'un donné : l'essence que nous développons dans l'existence. Il n'y a qu'à lire Hermès pour se rendre compte
qu'il y a plusieurs niveau d'essence que je n'arrive pas à distinguer de la connaissance ou "con-essence",
identification à la source qui rend toute naissance sans objet.
Si je suis la philosophie d'Héraclite, une question vient, de savoir à partir de quand un bateau
dont on remplace sans cesse les pièces cesse de se nommer bateau ?
A-t-il retrouvé son essence première, à force d'exister ? N'existe que ce qui est nommé. Dieu n'a pas de nom, il n'existe pas, il est.
Par "être", j'entends n'être rien, avoir perdu son identité, voir sans regarder, entendre sans écouter.
Dieu n'est donc pas soumis à ses lois car il ne les regarde pas. (Clin d'oeil à Lug)
Invité- Invité
Re: Le sentiment d'être
Dieu est Être conscience...je suis bien OK avec toi mon enerlibr.enerlibr a écrit:Scorpion a écrit:Que sommes nous indépendamment de nos perceptions, de nos sensations, de nos pensées ?
L'identification à l'enveloppe charnelle étant dépassée, on peut se sentir exister en tant qu'âme puis en tant qu'âme esprit... Mais sommes nous au bout du chemin lorsque cela est accompli ? Non ! On n' a pas encore réalise le Grand Oeuvre mais c'est à partir de ce moment que la quête commence veritablement...on se sent exister sur plusieurs plans, on retombe de nombreuses fois dans l'identification au corps mais il vient un moment ou l' on ne peut plus se mentir...et l'on ne sens plus exister mais on se sens être....
"...et l'on ne sens plus exister mais on se sens être.... "
Je me doute bien mon Scorpion que tu n'es pas un adepte de Sartre, pour qui l'existence précède l'essence.
Mais tirée de son contexte cette phrase résonne Existentialisme pour lequel si l'homme a une essence
(sous entendu qui le précède), c'est le fait de Dieu : l'homme n’est donc pas libre, ni responsable de ses actes.
Je n'oppose pas Parménide (L'être est, le non-être n'est pas) et Héraclite (tout change).
Nous partons d'un donné : l'essence que nous développons dans l'existence. Il n'y a qu'à lire Hermès pour se rendre compte
qu'il y a plusieurs niveau d'essence que je n'arrive pas à distinguer de la connaissance ou "con-essence",
identification à la source qui rend toute naissance sans objet.
Si je suis la philosophie d'Héraclite, une question vient, de savoir à partir de quand un bateau
dont on remplace sans cesse les pièces cesse de se nommer bateau ?
A-t-il retrouvé son essence première, à force d'exister ? N'existe que ce qui est nommé. Dieu n'a pas de nom, il n'existe pas, il est.
Par "être", j'entends n'être rien, avoir perdu son identité, voir sans regarder, entendre sans écouter.
Dieu n'est donc pas soumis à ses lois car il ne les regarde pas. (Clin d'oeil à Lug)
il n'a pas de nom,pas de forme et donc aucune limite. Étant sans limite, il expérimente le limité...sans forme, il fait l'expérience de la forme..en tant qu'être unique il fait l'expérience de la multiplicité. Il se soumet à ses propres loi tout en étant libre de celles ci...finalement la création ça ressemble à un jeu....
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