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[Dharma] Memento

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Message par Domino Lun 6 Juin - 19:39


Ne-Pas-Nuire, Rectitude, Fidélité, Discernement


1) Discernement entre la psychologie intellectuelle et la psychologie spirituelle.


La psychologie intellectuelle est essentiellement composée des «matériels» accumulés par les corps instinctifs et émotionnels. L’individu reçoit, de ses parents, à la naissance, un héritage biologique, et tout au long de sa croissance il accumulera des acquis culturels, éducatifs, sociologiques et cultuels qui, additionnés à ce que ses incarnations antérieures ont capitalisé dans son patrimoine karmique, constitueront un ensemble de caractéristiques sensorielles, émotionnelles et intellectuelles spécifiquement en rapport avec sa forme d’identification. Ce matériel de psychologie intellectuelle conditionnera ses centres d’intérêt, ses sensibilités plus ou moins grossières, ses attirances, prédispositions, convictions et dispositions à évoluer dans un espace totalement temporel. Cet espace sera délimité par les lois de causalité et par les illusions périssables concrètes des perceptions extérieures, mais aussi par les acquis de même nature, lors des incarnations antérieures, et figurant en état subconscient dans le patrimoine karmique. Ces acquis, tant qu’ils ne sont pas épurés, restent dans ce patrimoine karmique, apportant leur tonalité vibratoire de basse intensité. Ce matériel de psychologie intellectuelle se caractérise par le savoir accumulé au travers des expériences physiques, mais aussi par le savoir emmagasiné par les traditions locales, familiales et l’enseignement général. Tout ce que cet individu aura amassé durant sa vie présente, mais aussi ses vies antérieures, conditionneront (asserviront) son déterminisme, son libre arbitre et le développement de ses facultés. Les désirs, les passions et les émotions, si caractéristiques du bas astral propre à la réflexion de l’ego, seront autant d’obstacles (vices) à son élévation sur le plan supérieur.

La psychologie spirituelle est, elle aussi, composée des «matériels» accumulés lors des précédentes incarnations, et qui se retrouvent dans le patrimoine karmique sous forme de prédispositions et talents innés. Si le corpus de la psychologie intellectuelle est composé des illusions périssables concrètes des perceptions extérieures propres au savoir, celui de la psychologie spirituelle est composé de réalités subjectives abstraites et intemporelles des perceptions intérieures qui se caractérisent sous l’aspect de Principes. Principes qui, lorsqu’ils ont été éprouvés et débarrassés des parasites issus de l’intellect raisonneur, deviennent une connaissance ayant la propriété d’être effective sur tous les plans et dans les trois Mondes. La conscience qui s’astreint à construire son corpus de psychologie spirituelle, le fera volontairement en ayant la préoccupation de se débarrasser des entraves accumulées dans son patrimoine karmique par l’intellect raisonneur, et pour y parvenir elle devra éprouver la justesse et la tonalité vibratoire de chaque «objet» qu’elle assimilera, en le purifiant grâce au puissant pouvoir des vertus. C’est par d’une part, l’épuration du patrimoine karmique, et d’autre part, l’accumulation de ces connaissances que la conscience développe son corpus de psychologie spirituelle et augmente considérablement sa tonalité vibratoire. Ces ressources énergétiques subtiles sont ce qui lui permettra de développer ses facultés supérieures, dont la faculté intuitive, et la rendra réceptive aux impacts provenant des plans supérieurs lui donnant ainsi accès à des vérités qui, d’un point de vue purement intellectuel, pourront paraître phénoménales. L'effort de substituer la vibration supérieure de la vision intérieure, à la vibration inférieure de la vision extérieure, signifie travailler à la formation du caractère spirituel, ce qui est la première exigence pour espérer fouler le Sentier du Dharma.

Lorsque l’officiant aura acquis la maîtrise lui permettant de discerner ce qui est du domaine de la psychologie intellectuelle, du domaine de la psychologie spirituelle, il deviendra, lors de la mise en pratique, l’alchimiste capable de doser dans les plus fines balances chaque élément rentrant dans la composition de son Rebis, cette mystérieuse chose hermaphrodite.

147ème message. Les Lois de la Providence sont si justes qu'il est permis de les transgresser sans qu'il soit possible de changer l'Ordre Souverain des choses.

La psychologie intellectuelle est celle de la vision binoculaire extérieure qui s’effectue sur le plan horizontal. Elle est constituée par l’accumulation des manifestations hétérogènes (thèses-antithèses) de Maya et des lois de causalité reposant sur des rapports de forces, des confrontations, des échanges basés sur le commerce des biens, des êtres, des sentiments, des émotions et des passions. Ce commerce, qu’il convient d’entendre au sens le plus large, engendre le développement des travers les plus asservissants de l’ego comme : la cupidité, la convoitise, l’ambition, la domination, la prétention, la vénalité et l’immoralité, le tout dans un environnement brutal, violent, grossier et agressif. Tous ces échanges basés sur le profit individuel se retrouvent dans le commerce des biens matériels, des énergies, celui des êtres vivants, du savoir ; celui des affections, et émotions - je n’aime que celui qui m’aime, je donne qu’à ceux qui me rendent la monnaie sous forme de reconnaissance, moult remerciements et obligations futures de débiteur envers son créancier - ; celui des idées où chacun s’efforcera de vendre les siennes, et si nécessaire de les imposer par la force. La démocratie en politique, le libre échange pour le commerce, le dogme religieux pour ce qui concerne les marchands du Temple. La psychologie intellectuelle est soumise aux influences du zodiaque exotérique, celui qui transmet les énergies par l’intermédiaire de formes périssables que sont les civilisations (les Poissons pour l’actuelle) les nations, les mois, les jours, et les individus qui interagissent selon les influences de leurs propres signes solaires. Enfin la psychologie intellectuelle consomme essentiellement des énergies fossiles de la substance, celles produisant le plus de formes de pollution.

La psychologie spirituelle de la vision intérieure du troisième oeil s’effectue verticalement. Elle est constituée par l’accumulation des synthèses résultant de l’analogie des contraires du monde de Maya. Elle n’est composée que du «matériel» nécessaire au service désintéressé du groupe et reposant sur les rapports qu’engendrent les forces de l’Amour qui se caractérisent par le Don, le sacrifice, l’abnégation, l’assistance discrète, la générosité parfaitement altruiste, la bienveillance, la philanthropie, le respect du libre arbitre et de toute forme de manifestation de Conscience, sans considération de supériorité ou d’infériorité, mais de hiérarchisation au sein d’une trame évolutive. La psychologie spirituelle neutralise tout ce qui est du domaine de l’ego, du savoir limité aux conditions de la forme d’identification et des aspects inférieurs que sont les manifestations sensorielles et émotionnelles. L’ego se caractérise d’abord par le «Je», le «Moi» ou l’aspect particulier d’une situation, l’amour-propre, l’individualisme, alors que sa neutralisation ouvrira la Conscience sur l’immensité multidimensionnelle de la Connaissance et de la réalité de sa propre divinité. La psychologie spirituelle est en adéquation avec les influences du zodiaque ésotérique dont les énergies se transmettent directement, sous forme subtile, à la Conscience et que cette dernière assimile par la méditation. Chaque impact perçu par cette vision intérieure verticale est constitué par une puissante énergie vivante de l’Essence qui, à l’inverse de l’énergie fossile de la Substance, ne provoque aucune pollution, sauf celle que produirait son altération si elle était mélangée avec un matériel de la psychologie intellectuelle de basse intensité vibratoire.

Pour accéder aux «matériels» de la psychologie spirituelle, la Conscience doit développer ses facultés supérieures en surmontant victorieusement toutes les épreuves de l’animalité de la psychologie intellectuelle qui, sur son plan, développe l’intelligence active inférieure, et permet ultérieurement la croissance de l’intelligence active supérieure. Celle-ci se traduisant par un détachement progressif de l’identification de la forme dense et la libération de la Conscience accédant progressivement à la sagesse.


2) pratique régulière et déterminée de la Pensée juste en Vertus
.


Quelques petits secrets concernant la pensée juste en Vertus

- La pensée juste en Vertus est la seule qui possède cette faculté transcendantale, ce qui est la propriété du fruit de l’arbre de la Connaissance.

- La pensée juste en Vertus est la seule qui soit équilibre et harmonie, car elle véhicule l’énergie de l’Amour-Sagesse.

- La Conscience qui entend suivre, avec rigueur, ce cheminement évolutif du Dharma doit, pour ne pas s’égarer tant les voies de perdition sont nombreuses, avoir une boussole qui sans cesse lui indique le cap à suivre. Cette boussole est : la pensée juste en vertus. Lorsqu’une pensée lui paraît intellectuellement juste - rappelons que l’intelligence n’est pas une vertu, mais une faculté, et qu’il peut y avoir autant d’intelligence dans la pratique du vice que dans celle de la vertu -, il faut qu’elle soumette cette pensée à l’épreuve de la pratique, afin de savoir si elle est conforme aux Lois providentielles et donc vertueuses.

- La Conscience brille d’une plus grande lumière quand, après avoir reçu des vérités supérieures (Lois Providentielles), elle les fait rayonner par l’expression d’une pensée juste en vertus, que véhiculeront ses paroles, ses écrits et ses actes.

- Lorsque la pensée est parfaitement juste en vertus, elle exprime l’alignement et la stabilité de ses trois corps de sa forme de manifestation. Son évidence se traduit par sa simplicité et son pouvoir fécondant, et rayonnant sa qualité intemporelle que lui procure la tonalité énergétique - issue de la résonance vibratoire des plans et des Mondes -, qui lui donne tous ses pouvoirs de Haute Magie que manifeste son verbe vivant.


- Être capable d’avoir une pensée juste en vertus sur le plan spirituel, mais ne pas être capable de la mettre en pratique sur les plans physique et intellectuel, c’est faire preuve d’un manque d’alignement et de maîtrise des énergies supérieures subtiles.

- La tonalité vibratoire la plus élevée du AUM, dans le Monde physique dense, est celle qui est émise sur le plan mental. Elle se traduit dans la pratique, pour une Conscience focalisée dans son corps spirituel par une invocation parfaitement construite comme une pensée juste en vertus.

- L’occultiste parvient à établir une communication avec certaines Intelligences Qui travaillent avec la Loi de la Divine Providence, que lorsqu'il qu’il atteint la tonalité vibratoire de l’Intelligence fondamentale du Dharma, Elle-même se caractérisant nécessairement par une pensée juste en Vertus.

- C’est seulement lorsque l’Esprit, par le pouvoir de la pensée, contrôle les véhicules de la forme, que la vie subjective assume sa place légitime, et que le dieu intérieur brille et rayonne, jusqu’à ce que la forme disparaisse et qu’il ne reste plus que l’éclat d’une Conscience rayonnante de ses pensées juste en Vertus.

- L’initié sera capable de faire advenir des formes par augmentation de l’intensité vibratoire qu’il parviendra à concentrer dans l’énoncé du Verbe vivant d’une pensée juste en Vertus.

- Lorsque le Penseur contrôle la pensée, et la forme de sa manifestation, il devient capable de se débarrasser des pensées irréalistes, fantasmagoriques, trompeuses et romanesques, pour laisser la place à des pensées subtiles, abstraites des réalités subjectives se caractérisant par leur intemporalité et s’exprimant par une pensée juste en Vertus.


- Une pensée juste en Vertus créée une ligne de force permettant l’utilisation, par la Conscience, de l’activité des Dévas pour la réalisation d’une partie d’un dessein. C’est aussi la tonalité vibratoire animant le Verbe vivant des mots de pouvoir des trois aspects et dans les trois Mondes.

- La vibration du verbe vivant exprimant le Mot de pouvoir, est essentiellement le verbe juste prononcé au juste moment et exprimant une pensée juste en Vertus. C’est la parfaite coordination de ces trois critères qui donne toute sa puissance au Mot sacré.

- L’agent de dissolution (le solvant des Alchimistes) de la matière en substance, et de la substance en Essence de substance mentale, est la pensée juste en Vertus.

- La Pierre Philosophale est la pensée juste en Vertus qui, lorsqu’elle est animée et vitalisée par la plus haute tonalité vibratoire possible, impose la volonté de la Conscience aux forces élémentals.

- La pensée juste en Vertus est constituée de Principes qui sont de nature intemporelle, c’est donc l’Essence même de ce que les alchimistes qualifiaient d’élixir de longue vie.

Avec un complément :
Une pensée physique est une coque vide, sens Parlant, utilisant une énergie de décomposition propre aux apparences illusoires extérieures des effets, et se manifestant par un verbiage creux par excellence.

Une pensée intellectuelle utilise une énergie qualitativement fossile et extrêmement polluante des désirs et passions, sens Signifiant, venant entraver le rayonnement originel par les obstacles des errements d’une raison asservie à la causalité horizontale extérieure, et se manifestant par l’anarchie, le désordre et le cafouillage des émotions, ainsi que le manque de justesse du verbe.

Une pensée spirituelle est l’essence intérieure même de la Connaissance verticale, sens Cachant, qui utilise l’énergie la plus puissante et la plus pure, tout en restant infiniment subtile, celle des Principes de l’intemporalité. Elle se caractérise, grâce à son rayonnement, par sa clarté et sa luminosité, ainsi que par le caractère fécondant et procréateur de son Verbe vivant.

Il découle de ce processus, que chaque mot, qui est la forme physique, plus ou moins déformée d’une pensée, contiendra plus ou moins d’énergie fossile issue de l’intellect raisonneur, et venant obstruer, lors de sa manifestation par le Penseur, le rayonnement du sens Cachant de son Principe originel, qui en devient stérile.

Se consacrer au Dharma implique la rectitude, la fidélité et la volonté de pratiquer, en toute circonstance, et les écrits sur ce sujet en font partie, la Pensée juste en Vertus.

Entre les indications de Tamas et les miennes, vous disposez maintenant d’un des principaux protocoles de la pratique de la Haute Magie.


3°) Entrer dans le monde du dévouement, du don et du service désintéressé, et sortir du monde du commerce, de l’échange et du rapport de force

Pour entrer dans le monde du dévouement et du don du service désintéressé, il faut nécessairement traverser les champs du sacrifice.

Sacrifier la satisfaction orgueilleuse et le besoin de considération vaniteuse de l’ego qui veut sans cesse qu’on lui rende l’hommage qu’il croit lui être dû, que ce soit pour ce qu’il s’est approprié comme sien (sa propre création) - alors qu’il ne s’agit que d’un emprunt a autrui, dans le meilleur des cas, et d’un pillage éhonté dans le pire -, ou pour la gratitude qu’il pense légitime de recevoir en retour de son action, compte tenu du profit que peut en faire le bénéficiaire .

Sacrifier ses certitudes artificiellement édifiées sur les bases du savoir et non sur les bases de la Connaissance.

Sacrifier le confort paresseux de l’ornière des routines et d’une rassurante et illusoire normalité ambiante.

Sacrifier toute attente de résultats immédiats positifs suite à son don, sans pour autant cesser de servir.

Sacrifier tout intérêt, matériel ou intellectuel, personnel qui pourrait résulter du service effectué. Toutes idées de possession et d’accaparement matériels, intellectuels et/ou spirituels. Celui qui s’approprie et possède est approprié et possédé par ce qu’il possède.

Sacrifier, en toute connaissance de cause, le temps et l’énergie vitale nécessaire pour donner une consistance et une densité à ce service désintéressé, tant dans la constance que dans sa structure cohérente.

Sacrifier toute idée d’aliénement ou d’asservissement, même la sournoise idée de reconnaissance que devrait recevoir le serviteur désintéressé, car toute dépendance lie autant le débiteur au créancier et inversement, les privant l'un et l'autre de liberté.

Enfin, et peut être le plus difficile, sacrifier l’idée même de sacrifice, car une fois dépassées les limites des champs du sacrifice, l’officiant, qui se dévoue au Dharma, obtient la libération des servitudes que lui impose l’espace ou règne le commerce, la possession, la cupidité, l’avidité, la dissimulation, le rapport de force et de domination et, par voie de conséquence, la violence des pensées, des paroles, des actes et des rapports à autrui, tout ce qui est interconnecté aux lois causales.

Ce n’est que lorsque l’officiant s’affranchit des contraintes du commerce des sens et des émotions, ainsi que des servitudes du sacrifice, qu’il accède à sa propre liberté et au pouvoir de l’énergie du service désintéressé, celui qui donne accès aux champs des relations multidimensionnelles du Dharma, et dont la seule monnaie ayant cours légal est uniquement celle du Don.

Le Dharma est uniquement réservé aux Consciences libres, et seul le service désintéressé libère des lois de causalité.

4°) Pratique de la méditation spirituelle.


Cette méditation spirituelle repose sur le Principe d’une bonne respiration maîtrisée et contrôlée. Inspiration, assimilation, expiration.

Cet exercice commence, pour les débutants, par le côté physique, mais progressivement il doit devenir purement mental, puisque le physique n’est pas un Principe.

C’est peut être là, que les choses se compliquent, car beaucoup d’aspirants à la méditation spirituelle s’égarent dans la pratique physique sans jamais parvenir à comprendre que cette béquille n’est qu’un moyen analogique pour parvenir à la respiration mentale, pratique aussi difficile et rigoureuse que celle de l’alignement des trois corps.

Pour reprendre ta dernière phrase qui bien que juste, n’en reste pas moins incomplète je dirais :

La méditation spirituelle permet à l’officiant qui s’y adonne sincèrement et avec une indéfectible constance, de reprendre sa véritable place sur le trône de son propre royaume, afin d'entrer en possession de son sceptre de pouvoir grâce auquel il pourra établir une communication avec des Consciences de même nature royale, et ce, dans les trois Mondes

Je ne sais pas si cela pourra te servir, l’Herma, mais de ce que je perçois de la chose, la méditation de la conscience focalisée dans son corps physique, n’est pas autre chose que la rêverie débridée en relation avec les basses énergies sensorielles. Exemple : le sportif rêvera de la sublimation de ses exploits physiques, venant satisfaire son subconscient instinctif.

La méditation de la conscience, focalisée dans le corps intellectuel, n’est pas autre chose que la fascination mystique d’effets phénoménaux émotionnels, qui ne sont pas encore intelligibles par son intellect raisonneur, et qui lui donne l’illusoire impression du surnaturel. Exemple : les expériences médiumniques ou chamaniques.

La méditation de la conscience, focalisée dans le corps spirituel, est, par sa nature multidimensionnelle, l’établissement d’un mode de communication purement mental et intuitif avec les plans et les Mondes supérieurs. Ce mode de communication est le propre de l’occultiste, et n’a jamais rien qui soit contraire aux lois de la Nature, et donc de phénoménal, et ne fait donc pas appel aux émotions qui ne feraient que parasiter ce courant subtil de communication subjective. La méditation spirituelle se caractérise par la capacité de l’officiant non pas de produire ses propres réflexions, mais de recevoir des vérités qui dépassent les limites des capacités de l’intellect raisonneur et celles des lois de causalité.


Pratique respiratoire dans la cadre de la Méditation.

Expiration positive : maintenir, pendant une durée variable*, concentrer son attention spirituelle sur une ou des abstractions subjectives occultes, afin d’activer l’antahkarana.

Aspiration négative : cesser toute concentration, pendant une durée variable, pour permettre à la Conscience de se mettre en état de recevoir et enregistrer les subtiles sollicitations et influences provenant des plans et des Mondes supérieurs transitant par l’antahkarana.

Expiration neutre : concentrer son attention sur l’activation de son antahkarana par simple et courte invocation.

Aspiration neutre : laisser la Conscience se mouvoir sur les ailes de l’évocation qu’engendrent les influences qu’elle reçoit, suite à son invocation.


Extension du domaine de la méditation.

Au début, méditer c’est nécessairement se regarder le nombril pour voir ce qui peut en sortir. Tant que la méditation se résume à cette pratique, elle ne permet pas à la Conscience de franchir les limites étriquées des perceptions sensorielles et des réflexions intellectuelles.

Mais lorsque l’officiant, abandonnant les préoccupations égotiques de son petit «moi» à la recherche de sensationnel, ou pire, de pouvoirs susceptibles de nourrir et d’hypertrophier sa suffisance et sa vanité, alors il se prédispose à comprendre que la méditation est une faculté ayant des potentialités d’une tout autre amplitude multidimensionnelle, que celles que son ego avait réduites à de dérisoires fonctions fantasmagoriques dans le but de satisfaire son addiction aux subjugations des émotions enivrantes du sensationnel.

Lorsqu’il ouvre la seule bonne porte qui donne accès aux propriétés supérieures de la méditation, l’officiant découvre les énergies que contient le mantra : Demandez et il vous sera donné...

Ici, commence le véritable apprentissage de la méditation.

Encore faut-il que la demande ne s’adresse pas aux multiples petits démons du vice, de la cupidité et de l’intérêt personnel sordide, car la réponse viendra de ceux auxquels s’adresse l’opérateur.

Plus la demande sera intentionnellement pure, subtile et élevée, plus la réponse sera de même nature.

Il faut encore penser à demander avec conviction, et surtout être prêt à recevoir la réponse avec attention, patience et ouverture de coeur et d’esprit. Pour recevoir cette réponse, qui peut mettre quelques minutes, pour les pratiquants aguerris, ou quelques jours ou semaines pour les débutants, il faut nécessairement lâcher prise (ne pas rester crisper avec son intellect raisonneur sur la réponse que l’on souhaite avoir), en laissant sa Conscience disponible dans son état d’élévation et de disposition intérieure et verticale, afin de pouvoir accueillir, selon le mode le plus subtil, ce qui a été demandé.

Avec un peu de pratique, l’on se rend rapidement compte qu’il est possible de recevoir de plus en plus rapidement une réponse sous des formes aussi diverses qu’inattendues. Pour certains, ce pourra être une rencontre que l’on croit fortuite, et qui viendra nous fournir l’éclaircissement souhaité. Pour les autres, ce peut être une lecture, une chanson, un film, un spectacle, une vision, un rêve, la confrontation à des évènements extérieurs dont le lien avec la question posée apporte la réponse désirée, et que l’officiant recevra en ayant subitement à l’esprit la réflexion suivante : «Pourquoi n’y ai-je pas pensée plus tôt ?»

Il n’y a pas si longtemps, il était d’usage courant, dans certains milieux d’érudits, lorsqu’une personne ayant de grandes responsabilités, et se trouvant confronter à devoir prendre des décisions lourdes de conséquences, de s’en remettre aux puissances supérieures en ouvrant la Bible au hasard et en pointant, les yeux fermés, un verset sur l’une des deux pages ainsi dévoilées. Le contenu de ce verset devenant l’équivalent de l’Oracle de Delphes, que la personne devait interpréter selon ses sensibilités et affinités personnelles et du problème à résoudre.

Il a été constaté, très souvent, qu’une incroyable pertinence existait entre le problème à résoudre, et la solution se trouvant dans ce verset.

Ce petit commentaire n’a pas d’autre ambition que d’apporter une modeste contribution, sur les étonnantes possibilités et potentialités de la pratique régulière et endurante de la méditation alliant la Foi et la Raison.

Lorsque cette pratique devient courante et est maîtrisée, ce qui n’est pas aussi rapide que certains pourraient le croire, l’officiant devient potentiellement un serviteur compétent capable d’être utiliser, s’il se met volontairement à leur disposition, par les esprits supérieurs, pour servir l’utilité commune de façon totalement désintéressée.

Le sacrifice, dans ces conditions, n’est plus une souffrance, mais une joie et un épanouissement.

5°) Maîtrise des centres d’énergie des trois corps de manifestation, et alignement de ces centres sur ceux du corps éthérique.


Il s’agit de localiser ces centres dans chacun des corps de manifestation, leurs rapports, d’en comprendre les vibrations et la «coloration» qu’ils produisent et leurs relations multidimensionnelles. Comment les utiliser en fonction de notre capacité à aligner et stabiliser nos trois corps et leurs centres, et d’en diriger les activités, afin que cette maîtrise sur ces centres devienne aussi naturellement automatique, comme l’est le fonctionnement du coeur et des poumons.

Vaste et difficile sujet, mais qui doit pouvoir être abordé progressivement, par ceux qui se sont avancés dans nos petits travaux sur ce sujet du Dharma.


il y a sept principaux centres, et une multitude de subsidiaires.

Je vous conseillais vivement de répartir ces centres en fonction des trois enveloppes de manifestation corporelle. Ce qui vous aurait donné une première idée de la répartition de ces centres et de leurs rôles respectifs.

Pour le corps physique dense, nous aurons donc les trois premiers centres : celui à la base de l’épine dorsale, celui au-dessus de la rate, et celui du nombril, au-dessus du plexus solaire.

Pour le corps intellectuel nous aurons les deux centres suivant : celui du coeur et celui au-devant de la gorge.

Pour le corps spirituel, nous aurons celui entre les sourcils au-devant du front, et celui au sommet de la tête.

Pour commencer l’étude des principaux chakras il convient de distinguer d’une part, la répartition de ceux-ci avec chacune des trois enveloppes corporelles et d’autre part, la façon dont ils vont pouvoir s’épanouir lorsqu’ils seront activés par les trois courants d’énergie.

Les chakras sont des centres de force, ou des points de liaisons entre le corps éthérique et le corps physique dense. Ils ne s’épanouissent que s’ils sont correctement approvisionnés par ces trois courants d’énergie, tant en intensité qu’en durée. L’analogie avec la fleur permet de transposer sur le plan tangible une abstraction subjective.

La Fleur doit d’abord croitre avant de produire un bourgeon, et ce bourgeon ne deviendra une fleur pleinement mature que si elle est correctement approvisionnée en terre, eau et lumière.

La terre sera l’énergie froide (dense), celle de la «chaleur» cinétique, le Feu par friction. L’eau sera l’énergie magnétique de la chaleur astrale du Feu solaire, et la lumière celle de l’énergie rayonnante du monde cosmique, le Feu électrique.

Ces trois énergies seront caractérisées, dans la «Fleur du Lotus de la Conscience» par Tamas, Rajas, Sattva.

Lorsqu’un centre de force est raccordé à ses trois énergies, il se développe comme la fleur s’ouvre lentement jusqu’à sa pleine éclosion. Lorsque ce centre est ouvert, il prend l’aspect d’un vortex par lequel il devient un canal de communication entre le centre du corps physique et celui correspondant avec le corps éthérique, mais aussi avec le centre correspondant avec celui de la Planète (l’humanité), du Soleil (la Hiérarchie) et du cosmique (Shamballa). Un centre (chakra) qui n’est pas pleinement épanoui (ouvert et rayonnant) ne sera pas correctement aligné et stabilisé soit avec la Planète, le Soleil ou le Cosmos. Sa force, sa coloration et sa vitesse de rotation ne produiront qu’un centre imparfaitement opérationnel pour recevoir harmonieusement les forces desquelles il dépend.

Ces trois aspects de l’énergie Vitale circulent dans le corps physique dense par l’intermédiaire de trois vaisseaux :

IDA : vaisseau latéral situé à gauche de la colonne vertébrale et du canal axial Sushumna. Ida correspond à la lune. Il représente l’élément froid, statique, celui attribué au «féminin»

PINGALA : vaisseau latéral placé à droite de la colonne vertébrale et du canal axial Sushumna. Pingala correspond au soleil, l’élément chaud, dynamique, celui attribué au «masculin».

SUSHUMNA : Vaisseau qui se situe au centre, dans le canal axial situé en avant de la colonne vertébrale. Ce canal est très complexe, il représente l’inconscient, il constitue le supra mental, l’abolition des dualités, l’éveil. Sushumna est le canal le plus important. Sans le confondre avec le système nerveux central ou cérébro-spinal, il serait en relation avec celui-ci. Son énergie est neutre, c’est celle de la synthèse et de l’unité propre à l’analogie des contraires.

L’ensemble de ces trois énergies est lové à la base de l’épine dorsale ou se trouve le Feu de Kundalini, l’énergie passive de la Substance que devra activer la Conscience pour la faire remonter, progressivement de la Matière à l’Esprit, du corps physique dense au corps éthérique en passant par le corps spirituel. La Matière n’étant que de l’Esprit sous forme dense, et l’Esprit de la Matière sous forme subtile.

Ceci n’est qu’une brève et succincte approche du processus des énergies qui vont devoir être volontairement activées par la Conscience, pour permettre à Kundalini de remonter le long de l’épine dorsale, afin de venir épanouir chacun des principaux centres, jusqu’au Lotus au sommet de la tête, le centre coronal Shasrâra.

Après ce petit topo, voyons maintenant comment s’organise, sur le plan pratique, la mise en oeuvre de cette puissante et redoutable mécanique multidimensionnelle.

Il convient de se rappeler que de tous les Feux, celui qui est le plus directif est le Feu électrique, l’impulsion initiale du Fiat Lux de la Création, et qui conserve, même par une forte altération due à des déclinaisons successives, de Monde ne Monde et de plan en plan, cette faculté procréative. Ce Feu électrique est celui de la pensée.

Lorsque ce Feu se manifeste en terre, il est l’expression de l’instinct sensoriel le plus rustique des nécessités organiques. Lorsqu’il se manifeste sur le plan astral, il est l’expression des désirs. et passions. Lorsqu’il se manifeste sur le plan cosmique, il est l’expression des aspirations de dévouement au Dharma.

Lorsque la Conscience focalise son attention et concentre son temps et son énergie vitale sur les besoins organiques et corporels, elle alimente les trois premiers centres, d’abord celui à la base de l’épine dorsale, puis celui au-dessus de la rate et celui du nombril au-dessus du plexus solaire. Ce sont les trois centres les moins difficiles à épanouir , et sont ceux en rapport avec les nécessités purement sensorielles.

Lorsque la Conscience parvient à distraire une partie de son temps et de son énergie vitale pour se concentrer sur ses désirs, passions et émotions, elle active progressivement les centres du coeur et celui au-devant de la gorge.

Si, par une gestion équilibrée et volontariste, la Conscience parvient à n’accorder à ces centres inférieurs que ce qui est nécessaire à leur épanouissement, pour conserver temps et énergie qu’elle focalise délibérément sur ses aspirations spirituelles, elle activera ses deux centres supérieurs que sont le centre Ajna situé au-devant du front entre les sourcils, et son centre coronal situé au sommet de sa tête.

Là encore, il ne convient pas de vouloir aller plus vite que la musique. Il faut d’abord prendre conscience de ce qui différencie une énergie d’une autre, une pensée d’une autre, et d’en maîtriser les influences et en connaître les modes de circulation le long de l’épine dorsale avec la lente remontée de Kundalini par les deux énergies serpentant le long de l'épine dorsale pour se croiser, activer et allumer chacun des centres successivement (l'un après l'autre).

Une pensée en rapport avec la sexualité physique qui serait évoquée et focalisée dans un centre spirituel, ne transformerait pas la sexualité en propriété spirituelle, mais ramènerait la Conscience à un centre inférieur qui se trouverait fortement stimuler par une puissante énergie pranique propre à embraser d’une façon disproportionnée un centre qui pourrait alors disjoncter en perversion.

Si vous prenez la peine de lire et surtout méditer subtilement, les précieuses indications que je vous donne, vous pourrez, grâce à votre faculté intuitive, commencer à comprendre ce mécanisme complexe des énergies, des centres, des voies de circulation et des véhicules utilisés.

Mais ce n’est qu’un début, et la mise en pratique est instamment requise pour pouvoir aller un peu plus loin la prochaine fois, sinon ça va devenir rapidement éliminatoire


- Les chakras ne sont pas ouverts ou fermés (genre tout ou rien), mais comme le bourgeon devient progressivement un bouton de fleur, et que la fleur, tout aussi progressivement, déploie ses pétales jusqu’à leur total épanouissement. Un chakra, selon la quantité et la régularité des énergies qui sont nécessaires à son épanouissement, se développera progressivement pour atteindre sa pleine maturité, son rayonnement et sa puissance.

- Les chakras du corps physique dense, lorsqu’ils sont pleinement épanouis, entrent en résonance avec l’aspect matérialiste de l’humanité et l’aspect matière dense de la planète Terre, et l’aspect substance du rayonnement solaire et cosmique.

Tant que les chakras du corps physique dense ne sont pas parfaitement épanouis, il n’est pas possible de développer correctement les chakras du corps intellectuel.

- Le manque de développement d’un chakra l’empêche d’entrer en résonance vibratoire avec le chakra de même nature de la planète, des régents planétaires du signe ascendant, et ceux du signe du zodiaque.

- Lorsque le travail d’ouverture des chakras se limite qu’à des préoccupations personnelles et ethno-centrées sur la forme d’une espèce, c’est l’indication qu’ils ne sont pas ni correctement ni suffisamment ouverts.

- Les énergies occultes qui permettent l’ouverture et l’épanouissement de chaque catégorie de chakras sont véhiculées par les pensées. Plus ses pensées sont superficielles, creuses et insignifiantes, moins elles véhiculent d’énergie, et moins les chakras se développent.

- Une conscience qui n’a pas développé ses chakras inférieurs n’a aucune sensibilité pour recevoir les énergies occultes et subtiles qui pourraient venir développer les chakras supérieurs.

- Une conscience qui développerait excessivement les chakras du corps physique dense, sans se préoccuper d’en effectuer la remonter des énergies pour développer les chakras supérieurs, verrait l’hypertrophie des ces chakras inférieurs avec les perversions sexuelles, mais aussi de nature fétichiste.

- La préoccupation de l’ouverture des chakras est moins primordiale que ne l’est la connaissance des différentes formes d’énergie et des différents types de véhicules. La graine qui est à l’origine de la fleur de Lotus contient tout en mode simultané, mais c’est par la bonne circulation des différentes formes d’énergie qu’elle s’épanouira en mode successif.

- Chaque catégorie de chakras ( physique, intellectuelle, spirituelle) est reliée, lorsqu’ils sont épanouis, aux chakras correspondant aux plans physique, astral et mental. Mais aussi à l’humanité, la Hiérarchie et Shamballa.

- Une des premières évidences qui découle des différentes informations fournies ici, mais aussi précédemment, c’est qu’un chakra ne peut pas se développer correctement si la circulation des trois grandes catégories d’énergie n’est pas assurée. Que ces énergies étant véhiculées par des pensées que doit assimiler la conscience, tant que cette conscience ne reçoit pas et/ou n’assimile pas correctement les bonnes pensées dans les bons plans et au bon moment, elle n’apporte pas à ses chakras les nourritures nécessaires à leur développement harmonieux.

- Les pétales de chaque chakra doivent être développés un à un. Le chakra racine ne contient que quatre pétales, alors que le chakra coronal en contient neuf cent soixante.

- Lorsque les chakras d’un corps sont correctement développés, mais aussi maintenus en intensité, ils entrent en résonance vibratoire avec les chakras de même nature du Grand Être planétaire, solaire et cosmique. Cet alignement stabilisé permet à la conscience de devenir réceptive à leurs pensées planétaires, solaires et/ou cosmiques, selon le corps ou elle est parvenue à se focaliser.

- le but de l’ouverture et du plein épanouissement des chakras n’est donc pas pour servir égoïstement une forme aussi périssable qu’éphémère, mais bien de permettre à la conscience de se raccorder à un réseau d’une tout autre nature que celle du périssable et de l’éphémère.

- Lorsque la conscience est parvenue à se libérer du magnétisme obsessionnel qu’exerce la forme dense et de la tyrannie de l’ego, elle est en mesure de recevoir et d’assimiler des énergies qui ne sont d’aucune utilité pour la forme temporaire d’identification.
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Message par Lug Mer 29 Mar - 16:10

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Ce qui est entièrement transcendant ne saurait ni s’unir ni se compromettre avec ce qui est impur, corrompu et condamné à l’autodestruction. Par conséquent, une Conscience ne peut recevoir une part d’inspiration divine qu’en ayant fait l’effort d’épuration qui lui permettra de se confondre avec cette part d’Essence divine devenue commune.

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