Pensées du jour amusantes

Tamas a écrit:- Voilà, mon Père, j’ai gravement péché.

- Parler, ma fille, par moi le Seigneur vous écoute.

- Cette nuit, comme beaucoup d’autres, j’ai été brutalement réveillée par les grognements d’une porcherie, mais c’était juste mon mari qui ronflait. Au lieu de le secouer pour qu’il cesse ses ronflements, j’ai décidé de sacrifier un peu de mon sommeil pour préserver le sien.

- Voilà une action généreuse et qui vous honore, ma fille, et je n’y vois aucun péché.

- J’y arrive, mon Père, au bout d’un long moment je me suis endormi à mon tour, et là j’ai fait un horrible cauchemar. J’ai rencontré un très bel homme, un espagnol hérétique.

- Et à quoi avez-vous vu qu’il était hérétique, ma fille ?

-  À toutes les choses que nous avons faites lorsque nous avons forniqué comme des bêtes, et qui auraient damné la plus sainte des dévotes, mon Père.

- N’en dites pas plus, ma fille, c’est là oeuvre du démon.

- Mais ce n’est pas le pire, mon Père.

- Parler, ma fille, par moi le Seigneur vous écoute.

- Lorsque nous avons terminé notre fornication, le bel espagnol m’a demandé si je voulais connaître son nom, ce à quoi j’ai acquiescé, et il m’a dit s’appeler Ramirez.

- Je ne vois là rien d’anormal, ma fille, ce nom est typiquement espagnol.

- Oui, mon Père, mais il a terminé en précisant se prénommer : Jésus. Mon père, vous êtes toujours là ? Allo! y a toujours quelqu’un ? Bon, il est parti...

- Oh my God ! S'exclama le père.

Tamas a écrit:- Ohé les copines venez voir, revoilà le petit chaperon rouge...

- Salut les filles comment allez-vous ?

- C’est à toi qu’il faut le demander, le chaperon, depuis ton absence pour aller rendre visite à ta mère-grand nous n’avions pas de nouvelle, et l’on se demandait s’il ne t’était rien arrivé...

- M’en parlez pas, je ne vous dis pas l’aventure que ça a été. D’abord, ma mère toujours aussi craintive genre fais attention à ceci, fais attention à cela, méfies-toi du grand méchant loup et toute la ribambelle de dangers plus ou moins imaginaires.

- Et alors c’était quoi ton aventure ?

- Tenez vous bien les copines, lorsque j’étais à moitié de la forêt que je devais traverser, pour aller voir ma mémé, j’ai croisé la route d’un grand gars absolument déjanté, genre punk hard rock, qui a commencé par me dire que j’étais fringué très cul-cul la praline. Il m’a demandé ce que je faisais dans le secteur, et je lui ai expliqué la visite à ma mémé, la galette et le pot de beurre. En retour je lui ai demandé comment il s’appelait, Lou qu’il me répond, et ce qu’il faisait dans le coin, mais il m’a juste dit : t’inquiètes la donzelle tu le sauras plus tard, car nous sommes appelés à nous revoir.

- Et alors ?

- Et alors, j’ai poursuivi ma route, et lorsque je suis arrivé chez mémé, voilà t’y pas que j’avais oublié le code du digicode. J’ai tambouriné à la porte, parce que la vieille est un peu sourdingue, et j’entends distinctement la voix du grand Lou qui me refile le code pour ouvrir la lourde. Sitôt dit, sitôt fait, j’entre dans la piaule à mamie et je vois le Lou installé dans le plumard de la mère-grand. Il me dit : viens près de moi la gamine, je vais te faire le spectacle. Ne voulant pas encore une fois passer pour la plouc du coin, je me suis glissée dans les draps, après avoir ôté ma houppelande et mes collants en laine des Pyrénées, et là, le spectacle a commencé.

- C’était quoi ce spectacle ?

- Disons que cela aurait pu s’appeler : comment déniaiser la gamine sous tous les angles possibles et imaginables. Et le grand Lou, c’est pas un amateur, je peux vous le dire. Le beurre de la mémé il a su l’utiliser et pas pour faire de la cuisine.

- Vouaaah ! tu veux dire que tu as connu la bête ?

- Exact ! les filles, et faut pas croire tout ce que les contes pour enfants racontent au sujet du grand méchant Lou, y a beaucoup de médisances.

- Et ta mère, tu lui as raconté ton aventure ?

- Ça va pas non ! C’est pour le coup qu’elle me priverait d’aller voir ma mémé, et moi je l’aime ma mémé...

C'est pourquoi le Loup Ree encore...

Lilbudha a écrit:Deux cultivateurs de pommes se croisaient un jour de récolte :

-Salut Gérard ça va ?

-Salut Anthony, génial et toi ?

-Très bien, alors, satisfait du goût de tes pommes cette année ?

-Beuh... Je sais pas, je ne les goûte jamais, je n'aime pas trop ça, mais nul doute qu'elles doivent être succulente.

-Hein ? Mais comment espères-tu améliorer ta récolte si tu ne goutes jamais les fruits que produisent tes pommiers mon bon Gérard ?

-Mon cher Anthony, j'ai pour moi une technique ancestrale que nous nous transmettons de génération en génération, permettant au pommier de grandir et de s'épanouir et de donner le maximum de son potentiel. Nous mettons plusieurs années afin que l'arbre ait cet aspect si particulier. Regarde comme mes pommiers se tiennent droit, sont bien rangés et respirent la bonne santé, les pommes ne peuvent être que délicieuse, pas besoin de les goûter, je le sais.

-C'est impressionnant ce que tu me racontes là ! Tu dois avoir raison oui, tes pommiers ont fier allure. Je n'ai pour moi que mon palais et mes faibles connaissances en botanique qui me recommandent de semer en priorité les graines des arbres qui ont produits de bonnes pommes. Voici ma seule "technique" et je me dois de goûter chaque année quelques pommes de chacun de mes pommiers pour ne replanter ensuite que ceux qui me donnent entière satisfaction.

-Voici une méthode de travail bien rudimentaire si tu me permets de donner mon avis et fastidieuse en plus de cela. Tu es un ami, et je me sens désolé de ne pas pouvoir partager mon secret ancestral avec toi.

-Oh, ne te bile pas trop, en vérité, je ne te l'aurais pas demandé...

-Hmmm... ?

Anthony, croquant à pleine dent une pomme qu'il venait de ramasser sous un de ses pommiers :
-J'ai beaucoup de travail, j'y vais, à bientôt mon ami Gérard.

-À bientôt Anthony ! Quel étrange phénomène celui-là quand même, je me demande s'il n'a pas un grain...

Et les deux là, ils sont pas un peu cons potes de pommes!!?

- Gonjour, lamane la costière.

- Pardon ?

- Je ridais gonjour laname la costière.

- Vous pas français, émigré ?

- Mitou tantôt plus cranssais qu’itou-t-es

- Je pige que dalle. c’est toujours sur moi que ça tombe ce genre de zigoto. Jacques tu peux m’aider STP ?

- Qu’est-ce que tu veux Martine?

- Monsieur, vous pouvez répéter ce que vous venez de me dire ?

- Mitou tantôt plus cranssais qu’itou-t-es.

- Il veut dire qu’il est aussi français que toi.

- Ah bon? Tu comprends le zigoto...

- Mitou pas rizoto, laname la costière, mitou mandicapé du parlementage.

- Mince, un handicapé, et c’est encore sur moi que ça tombe.

Martine, reste calme, respire, rappelle-toi les nouvelles instructions de la poste : politesse, courtoisie, patience et assistance.

- Bon, qu’est-ce que voule-voule exactement ?

- Sitoplease, vouloir bien plus correctement tenir ton langage de crançais.

Mais c’est qu’en plus il me donnerait des leçons, l’handicapé de la parlote .

- Que voulez-vous cher Môssieu ?

- Je demanderesse un tarton de mitière pourça?

- Jacques, au secours je suis dans le nougat intégral.

- Oui, qu’y a-t-il pour ton service ?

- Monsieur, vous pouvez répéter SVP ?

- Je demanderesse un tarton de mitière pourça?

- Oui, il voudrait un carton de litière pour chat.

- Mais Monsieur, vous trouverez ça dans un supermarché, pas à la poste.

- Quissi, quissi, mon prère me donner un tarton de mitière pourça, là dans la coste.

- Jacques, tu as entendu ?

- Oui, il dit que son frère lui a envoyé un colis de litière pour chat.

- Ah bon! vous venez chercher un colis de votre frère, c’est ça ?

- Ben, t’es pas futaille de la tafetière la costière... sioui que t’es ça.

- Vous avez l’avis de la poste vous informant de l’arrivée du colis.

- Tienlouvoi le kitet de la coste.

- Et pour quoi vous ne me l’avez pas donné tout de suite, j’aurai compris ce que vous vouliez ?

- Ta pas remander le kitet de la coste.

- Vouai, je n’insiste pas, je vais chercher votre colis. Voilà, Monsieur, y a pas besoin de signature.

- Tes fou cecon merde de temps en tormalité à la coste.

- Martine reste calme, reprend un peu de Valium et pense à autre chose. Au suivant.

Le comble du paresseux neuneu c'est de répugner même à bailler de peur de s'épuiser!

- Salut le boeuf, tu vas bientôt découvrir mon super pouvoir.

- Qu’est-ce que tu viens me chatouiller les sabots, minuscule amphibien croasseur.

- Tu sais, je t’avais dit un jour que je serais capable de devenir aussi grosse que toi, rumsteck sur pattes.

- Toujours ta folie des grandeurs, la grossenouille...

- Rigole mammifère ruminant, mais tu verras bientôt que j’ai vraiment trouvé la formule magique.

- Tu crois vraiment que c’est en becquetant des insectes dans ta mare aux canards que tu vas pouvoir rivaliser avec ma puissante musculature ?

- Musculature, mon oeil, c’est tout plein de couenne, de mauvaise graisse et de bas morceaux. Moi je ne vais pas devenir un crapaud-buffle, mais une méga super grenouille genre hippopotame de chez Botero, mais en plus belle.

- Tu délires grave, ma commère, une petite bestiole de rien du tout ne peut pas devenir autre chose qu’une grenouille obèse et vaniteuse, à moins que tu m’indiques ta formule magique, pour savoir si tu ne t’es pas fait refiler une grosse couillonnade.

- Elle est imparable, ma formule magique, elle nous vient des USA, et là-bas y sont supérieurement intelligent, car ils sont parvenus à faire que des millions d’individus tout maigres deviennent des grosses vaches, même pires que ça.

- Comment ils sont parvenus à faire ça ?

- Uniquement avec des hamburgers, du coca et des chips.
Tu vois, tu n’as plus aucune chance mon gros porcinet.

Ahah, il est bon ce dialogue !

- Maman est-ce que tu crois je rencontrerais un jour le prince charmant ?

- Que voilà une question difficile, ma fille...

- Pourquoi ?

- Parce qu’elle implique soit que je te raconte les mêmes conneries que ma mère, la sienne et ainsi de suite, m’a communiqué du genre : bien sûr, tu rencontreras ton prince charmant. Ou alors que je te parle en vérité, c’est-à-dire que si toutes les filles pouvaient rencontrer un prince charmant, cela voudrait dire d’une part, qu’il ne serait pas rare, et d'autre part, que tu n’aurais qu’à attendre qu’il se pointe en ayant trouvé tes coordonnées sur Facebook, ou sur le Bon coin.

- Dis-moi simplement ce que tu en penses, selon ta vérité et ton expérience.

- Si le prince charmant est aussi rare que le prétend la légende, car celle-ci en faisant de ce prince un être d’exception laisse entendre que la majorité de godelureaux qui cavalent après les donzelles, sont plus issu de la gueusaille, des traines savates, et des pipeauteurs, alors tu as moins de chance de tomber sur lui que de gagner le gros lot au Loto, ou de devenir miss univers.

- Mais imagine que le hasard me fasse tomber sur lui, comment je le reconnaitrai.

- C’est là tout le problème, ma fille, car si lui te reconnaîtra, il y a de forte chance que l’idée ridicule que tu t’en fais ne te permettra pas de lui accorder l’attention et la considération qu’il mérite et qui rendrait la conjonction de vos deux êtres possible. Lorsque la colombe cherche un aigle, elle ne voit ni n'entend la tourterelle qui roucoule son amour près d'elle.

- Tu veux dire que je pourrais le croiser sans m’en rendre compte ?

- Tu n’imagines pas combien de filles ont croisé leur prince charmant, alors qu’elles n’avaient d’yeux et d’intérêt que pour des baratineurs qui prétendaient en être, par leur apparence, sans en avoir la qualité, ni la filiation, ni même les usages. il y a hélas beaucoup de tristes volatiles qui déguisent grossièrement leur médiocrité sous les fausses apparences du prince du ciel.

- Ma mère, dois-je abandonner l’idée de cette rencontre que toutes les filles espèrent en leur coeur?

- Tu feras bien comme bon te semble, ma fille, mais si tu ne veux pas être déçue attends-toi au pire, et si par hasard tu as un peu de meilleur, ce sera toujours une bonne surprise. Alors que si tu fais l’inverse, tu n’auras que la déprime et la désillusion pour compagnie.

- Mais toi, Maman, tu as croisé le prince charmant ?

- Oui, et je dois dire qu’il m’a un temps subjugué.

- Alors, que s’est-il passé ?

- C’était bien un prince charmant, mais il était destiné à une autre, ce n’était pas le mien.

- Et le tien, il est où ?

- Après m’avoir engrossée, il est reparti dans son lointain royaume, considérant qu’il m’avait fait là ce cadeau princier dans la fille que tu es, ce dont je lui rends hommage chaque jour.

Hugo : Eh les gars, venez par ici, y a un truc incroyable...

Thomas : vouaaaah, c’est une super gonzesse. Prince, venez voir y a une nana qui roupille sur un lit de fleurs.

Le Prince : vous êtes sûrs qu’elle est encore vivante ?

Gabriel : Oui, mon Prince, regarde sa poitrine se soulève régulièrement.

Maxime : d’ailleurs si j’en crois le vallonnement, elle doit avoir de sacrés jolis roploplos la donzelle.

Hugo : vous avez vu la façon dont elle est fringuée, ça date pas d’hier, on dirait une mode très ancienne...

Le Prince : tu as raison Hugo, si j’en crois les peintures de mes ancêtres, sa tenue date d’au moins une centaine d’années.

Gabriel : et ses fringues elles sont assorties à son brushing. Plus personne se coiffe de cette façon, on dirait qu’elle sort du film : autant en emporte le vent.

Thomas : tu crois qu’elle pionce depuis cent balais, mon Prince ?

Le Prince : si c’est le cas, elle est rudement conservée la belle damoiselle.

Maxime : faudrait peut-être la réveiller, cette belle au bois dormant ?

Hugo : tu as raison maxime, mais d’après moi cet honneur, par ordre de préséance, revient à notre Prince.

Le Prince : que voilà une lourde responsabilité que vous me filez sur le râble, les amis. Qui vous dit qu’en la réveillant nous n’allons pas la tuer, comme c’est le cas pour certains somnambules ?

Gabriel : c’est une éventualité mon Prince, mais si elle est là depuis un siècle, sans boire sans manger et sans faire caca, c’est qu’elle attend quelque chose ou quelqu’un non ?

Le Prince : certes, mais alors il faut, me semble-t-il y aller prudemment et en douceur.

Hugo : attend mon Prince, je me dis que si elle est là depuis cent piges, et qu’elle a gardé toute la fraicheur de sa jeunesse, qui nous dit qu’en la réveillant elle ne va pas brutalement rattraper le temps perdu et se transformer en une petite vieille toute rabougrie ?

Thomas : c’est pour le coup qu’on aurait foutu un sacré binz dans un ordre des choses qui maintient son harmonie depuis si longtemps.

Maxime : mon Prince, je te conseille d’y aller prudemment en lui posant un baiser léger sur la bouche.

Le Prince : eh ben Maxime, tu ne doutes de rien. Si ça fait cent ans qu’elle ne se lave pas les dents, imagine qu’elle ouvre la bouche au même moment, et vous allez me voir succomber brutalement pour cause d’asphyxie au gaz moutarde, merci les gars !

Gabriel : d’autant que j’y pense, mon Prince, si la gonzesse est là depuis cent piges à roupiller de façon continue, côté toilette et hygiène corporelle doit y avoir du laisser-aller grave.

Le Prince : toujours ton côté poétique qui te remonte à  la surface, mon cher Gabriel, mais ton observation a une certaine pertinence.

Hugo : bon, les gars, il serait peut-être judicieux de réfléchir avant de se lancer tête baissée dans une aventure qui risque de terminer en eau de boudin.

Thomas : moi je dis qu’il ne faut rien faire, on continue notre ballade comme si nous n’avions rien trouvé, et surtout on ne dit rien à personne, qu’en pensez-vous ?

Gabriel : moi je suis d’ac.

Hugo : moi itou.

Maxime : je valide.

Le Prince : je suis d’accord avec vous, je la sens pas cette histoire à la con d’une belle dormant dans un bois depuis cent berges. Mais je compte sur chacun d’entre vous pour que vous fermiez vos gueules. Manquerait plus que l’affaire s’ébruite auprès des médias.

Thomas : vous imaginez, les gars, le Prince la réveille, et il se retrouve avec une petite vieille toute ratatinée, cradingue, puant la marée et peut être pire, sa dentition qu’elle éternue brutalement, et les fringues qui tombent en lambeaux, et la donzelle avec le regard énamouré qui se précipite sur son Prince charmant ?

Hugo : un vrai cauchemar.

Le Prince : n’y pensons plus, je vous invite tous à prendre une bonne cuite pour oublier cette mésaventure.

Alors le prince n'est pas un vrai Prince, perdu qu'il est dans la forêt immense de son intellect, de sa réflexion, de sa raison et de son imagination.
La Princesse n'est pas pour lui assurément et cela est dans l'ordre des choses.

Tamas a écrit:
- Après m’avoir engrossé, il est reparti dans son lointain royaume, considérant qu’il m’avait fait là ce cadeau princier dans la fille que tu es, ce dont je lui rends hommage chaque jour.

Voilà une bonne mère !

Kanzi a écrit:Alors le prince n'est pas un vrai Prince, perdu qu'il est dans la forêt immense de son intellect, de sa réflexion, de sa raison et de son imagination.
La Princesse n'est pas pour lui assurément et cela est dans l'ordre des choses.

Moi je pense que ce Prince est au contraire un sage. Car la belle au bois dormant, une fois réveillée, elle parle, et là, le pire est à craindre.

- Qu’est-ce que c’est que cet affreux individu qui ose venir s’introduire dans le domaine de la redoutable sorcière que je suis ?

- Salvatation grandiosissime à ton apparente manifeste corporature, locassionneur de cette platoun bleutagée.

- Qui tu es, espèce de zigoto farfelu ?

- Temporisage sollicitudé pour trafication du baffouillage du tien, en clartage du mien idiomatique.

- Mais qu’est-ce tu racontes pépère, je pige que dalle à ton borgborysme ?

- Voilitou, la fimelle, je voir comprenage la questionnature de zigoto. Je radine en paix comme légature plénipotentiellement de ma platoun Ulwarth pour entrecroisilloner nos inter-connectivatures. Moi zigoto est : gros béret de notre communautance comme étant Tillion. Et toi qu’est-ce ton zigoto appellature ?

- Mais qu’est-ce qu’il me bafouille ce zouave ? Je crois comprendre qu’il veux connaître mon nom, il ne va pas être déçu du voyage. Ben moi pépère le suis la zigototte : grande sorcière Baragund, aux puissants pouvoirs maléfiques.

- Grosse bisouillage sur ta trombine, la Baragund sorcière, en zonnage de ta personnaliture. Est-ce que la populacrasse de cette platoun est clonage à ta trombine, ou est-ce que toi être dans les plus bellitudes de l’ensemble des grouillots du lieu ?

- Mais c’est un vrai pataquès ton baragouin, le Tillon de je sais pas d’où tu rappliques. Je crois deviner, grâce à mes dons extrasensoriels, que tu cherches à savoir si tous les habitants de cette planète sont aussi beaux que moi. Ben tu risques d’être vachement déçu, car de mon point de vue, il sont tous plus laids et monstrueux que je ne le suis. Et garde des bisouillages pour toi, j’ai l’impression d’avoir une limace gluante sur ma trombine.

- Temporisage sollicitudé pour trafication du baffouillage du tien, en clartage du mien idiomatique. Ah d’accordéon, toi contente de manifestage d’affectation sur ta trombine, que je te rebiserais si toi affectionnage encore. Alors, est-ce que toi et ta populacrasse d’accord pour copulationner en copinerie avec les Ulwarthiens ?

- Qu’est-ce qui ma foutu de rencontrer un glandeur de cet acabit. Voilà qu’il veut qu’on partouze avec sa planète. J’ai pourtant pas bu de mes potions infernales pour devoir me confronter à cet énergumène. Dis voir le zigoto Tillon, tu voudrais me lâcher la grappe, j’ai encore beaucoup breuvages à préparer pour satisfaire mes commandes en cours.

- Tu veux que j’agrappage toi pour encore bisouillage ta trombine ?

- Bon, je crois que je vais pas m’en sortir, alors passons au plan B. Tu n’aurais pas un peu soif, après un si long voyage, j’ai un délicieux élixir à t’offrir ?

- Dans le volontiers bien, que je reçois breuvatation de ton personnage amical.

- Tiens! Bois ça, tu vas voir c’est du bon.

- Humm, délicieuse grandement le bon glougloute du tien, la Baragund.

- Attend un peu, l’ami, tu vas voir l’effet qu’il a. Et hop ! le voilà transformé en crapaud. Comme ça il va pouvoir aller copuler avec les grenouilles s’il a encore des problèmes de libido, l’ambassadeur cosmique, moi j’ai d’autres chats à fouetter que de perdre mon temps en vain bavardage.

Tamas a écrit:

Kanzi a écrit:Alors le prince n'est pas un vrai Prince, perdu qu'il est dans la forêt immense de son intellect, de sa réflexion, de sa raison et de son imagination.
La Princesse n'est pas pour lui assurément et cela est dans l'ordre des choses.

Moi je pense que ce Prince est au contraire un sage. Car la belle au bois dormant, une fois réveillée, elle parle, et là, le pire est à craindre.

Certes mon Tamas...Un Prince digne de ce nom se doit d'être lucide et réaliste quand à cet aspect et donc n'a pas à craindre le pire car il sait se l'éviter.
Mais bon....Face à une bande de rigolos, faut pas s'étonner que la Princesse préférasse dormir...

Tamas a écrit:

- Attend un peu, l’ami, tu vas voir l’effet qu’il a. Et hop ! le voilà transformé en crapaud. Comme ça il va pouvoir aller copuler avec les grenouilles s’il a encore des problèmes de libido, l’ambassadeur cosmique, moi j’ai d’autres chats à fouetter que de perdre mon temps en vain bavardage.

Va falloir tirer la Princesse de son sommeil....

Les moustiques sont la preuve que lorsqu'une énergie est exaltée il y a toujours des rapaces pour venir se servir même s'ils n'ont pas reçu d'invitation express !

Un coup le pape révèle publiquement, médiatiquement et universellement, que Jésus n'a jamais existé, si ce n'est qu'égrégorement.

Un coup Hollande modifie la constitution et fait un deuxième mandat

- Bonjour Monsieur, je viens pour m’inscrire afin de devenir rapidement cosmonaute et de participer au prochain voyage sur la lune.

- Dites, vous savez qu’ici vous êtes à la NASA...

- Oui, c’est bien vous qui avez déjà organisé de nombreux voyages sur la lune, non ?

- Euh, oui ! Mais nous ne sommes pas une agence de voyages, mon cher Monsieur, et le tourisme de masse sur notre satellite n’est pas à l’ordre du jour.

- Attendez, vous voulez dire que vous auriez dépensé des milliards de sous pour faire quelques aller et retour sur la lune, juste pour dire à la face du monde, lors d’une compétition de celui qui pisserait le plus loin : nous les Yankees on est les plus balaises, car on peut pisser jusque sur la lune ?

- Meuh non! Nous sommes une organisation scientifique. Nous faisons les choses pour ouvrir à l’humanité des opportunités pour qu’elle réalise des progrès continuels.

- D’accord, mon cher interlocuteur scientifique, mais alors expliquez-moi pourquoi, après avoir ouvert l’opportunité d’aller et revenir plusieurs fois sur la lune, brutalement vous auriez refermer la porte alors que, rapace et cupide comme le sont les financiers opportunistes de votre pays, une mine d’or s’offrait à vous dans le développement de croisières touristiques lunaires ?

- Ben, heu, probablement que nous avons estimé que le créneau n’était pas porteur.

- Comment ? Vous vendez très cher la moindre place pour participer à un court séjour dans une station spatiale en orbite basse, et vous n’exploiteriez pas votre capacité d’aller vous poser sur la lune, et revenir sur terre ?

- Oui, je comprends votre raisonnement, mais la chose n’est pas si simple.

- Je veux bien vous croire, mon cher Monsieur, mais depuis votre premier voyage réussi, suivit de nombreux autres, il s’est écoulé plus de quarante ans, et en quarante ans la science a fait d’énormes progrès dans tous les domaines, sauf justement celui-là. C’est comme si, après les premiers vols en avions de Clément Ader, Louis Blériot, les frères Wright et Charles Lindbergh tout se serait brutalement arrêté, vous ne trouvez pas ça bizarre ?

- Mais euh ! vous ne seriez pas du genre complotiste vous ?

- Ah bon ? s’interroger de voir votre agence bouffer des milliards de sous des contribuables pour ne produire que des cocotes en papier, vous appelez ça du complotisme ?

- Vous posez toutes ces questions ridicules, car vous ne savez pas ce que veut dire NASA...

- Éclairez donc ma lanterne, que je ne sois pas venu pour rien.

- Nouvelle Agence de Spoliation et d’Abus de confiance... des cons de contribuables.

- Ok ! Merci pour ces infos. En fait, ces clowns de Yankees n’ont jamais été sur la lune, je vais peut-être continuer à passer mes vacances en Grèce.

Mon cher Tamas,
À chacune de tes lectures, et ce depuis les premières, je ne cesse de m'émerveiller par la claire perception des sujets que tu traites. En d'autres mots, jamais de dissonance dans tes propos et toujours une pleine harmonie dans les informations que tu véhicules. Tu es vraiment un modèle de rectitude à suivre pour mes prochaines (encore nombreuses) incarnations. Même si je n'ai pas réussi à échanger avec le Grand Lug ( cause de basse fréquence vibratoire de ma part) j'espère qu'un jour tu tendras d'avantage la main vers les pourceaux de mon genre pour enfin participer à rendre à l'humanité ce qui lui appartient.

Pour info, en amérique, les employés de la NASA sont des Nassholes (de George Carlin)!

Que la force soit encore et toujours avec toi mon Tamas

fred2 a écrit:Mon cher Tamas,
À chacune de tes lectures, et ce depuis les premières, je ne cesse de m'émerveiller par la claire perception des sujets que tu traites. En d'autres mots, jamais de dissonance dans tes propos et toujours une pleine harmonie dans les informations que tu véhicules. Tu es vraiment un modèle de rectitude à suivre pour mes prochaines (encore nombreuses) incarnations. Même si je n'ai pas réussi à échanger avec le Grand Lug ( cause de basse fréquence vibratoire de ma part) j'espère qu'un jour tu tendras d'avantage la main vers les pourceaux de mon genre pour enfin participer à rendre à l'humanité ce qui lui appartient.

Pour info, en amérique, les employés de la NASA sont des Nassholes (de George Carlin)!

Que la force soit encore et toujours avec toi mon Tamas

Le fred2, tes aimables commentaires à mon sujet sont ceux d’un membre de notre Fraternité, et ce serait me faire injure de pouvoir imaginer que je puisse un seul instant penser à assimiler un seul de nos frères et soeurs à des «pourceaux».

Quant au Lug, que j’ai le bonheur de fréquenter depuis de nombreuses années, il n’a jamais eu la moindre pensée malveillante ou désagréable à ton égard, comme celles que tu évoques avec beaucoup trop de sévérité, ce serait même rigoureusement le contraire.

Lorsque tu auras correctement assimilé que tu fais pleinement partie de notre Fraternité, et que nos différences ne sont que le plus sûr moyen de nous enrichir mutuellement, tu cesseras, je l’espère, d’avoir ce genre de pensées qui pour le coup véhicule de mauvaises fréquences vibratoires.

Bien à toi jeune et prometteur camarade.

- Bienvenue à Poire télécom. Si vous appelez pour un problème de facturation tapez 1. Si c’est pour une offre commerciale tapez 2. Si c’est pour un problème technique tapez 3.

- Encore ces Pu.... de robots téléphoniques. Je tape 3.

- Vous avez un problème technique. Si c’est pas un problème grave tapez 1. Si c’est un problème plus grave tapez 2. Si c’est que vous êtes en panne dites : grrrbrrvrachrrri.

- Quoi ? j’ai rien compris à ce que je dois dire.

- Nous n’avons pas compris votre réponse. Si c’est que vous êtes en panne dites clairement : grrrbrrvrachrrri.

- Qu’est-ce que c’est que cette merde, grelbeulldevacherie.

- Nous n’avons toujours pas compris votre réponse, si vous avez un problème de panne dites clairement : grrrbrrvrachrrri, c’est quand même pas difficile.

- Mais qu’est-ce qu’il me fait cette saloperie de robot de merde ! Je veux parler à une personne humaine responsable, c’est pas plus compliqué que ça bordel !

- Poire télécom vous remercie de votre appel, cette communication vous sera facturée 26 euros la minute. Bip ! Bip ! Bip !

- Elle a raccroché cette salope de robote. Je recommence mon appel, et on va bien voir ce qu’il en est.

- Bienvenue à Poire télécom. Si vous appelez pour un problème de facturation tapez 1. Si c’est pour une offre commerciale tapez 2. Si c’est pour un problème technique tapez 3.

- Vouaih, te fatigue pas j’ai compris le cinoche, je tape 3.

- Vous avez un problème technique. Si c’est pas un problème grave tapez 1. Si c’est un problème plus grave tapez 2. Si c’est que vous êtes véritablement en panne tapez 13.

- Ah tien, elle a changé de formule, l’androïde foireuse, je tape 13, c’est peut être mon jour de chance.

- Vous avez tapé 13, c’est donc que vous avez un sérieux problème technique. Nous allons vous mettre en communication avec un de nos ingénieurs

- Enfin c’est pas trop tôt !

- Compte tenu d’un nombre important d’appels, il y a actuellement 12 heures d’attente. Surtout ne raccrochez pas vous perdriez votre place sur la liste d’attente.

- Quoi ? Douze plombes pour avoir un correspondant, c’est du foutage de gueule !

- Durant cette attente, vous avez la possibilité de nous passer commande d’un plateau-repas qui vous sera livré par Amazon et que nous ajouterons à votre facture téléphonique, dans ce cas tapez 1. Vous pouvez aussi être mis en relation avec un site de rencontre soit hétéro, soit homo, dans ce cas tapez 2. Si aucune de ces propositions ne vous intéresse, alors surtout tapez rien.

- Mais ils sont devenus complètement cons à Poire télécom...

- L’attente d’un correspondant humain vous sera facturée 3 euros la minute, merci de votre abnégation, votre générosité et votre fidélité à Poire télécom.

- Je crois qu’il est temps que je regarde du côté de Frite télécom, car là si ça continu, il vont me faire regretter le temps où il n’y avait pas de ces conneries d’opérateurs téléphoniques uniquement contrôlés par des Therminators déglingués.

Un des desseins du moustique est de refaire prendre conscience du calme, du caractère reposant et réparateur d'une nuit à tout ceux qui l'auraient déprécié et oublié. Enfin, lorsque celui-ci n'est plus là!

Ou bien à l'instar du banquier, de se servir dans nos liquidités

Lilbudha a écrit:Les moustiques sont la preuve que lorsqu'une énergie est exaltée il y a toujours des rapaces pour venir se servir même s'ils n'ont pas reçu d'invitation express !

Bonjour mon Lilbudha,

Est-ce que notre hôte, la terre, nous a invité ou bien toléré? Du moins jusqu'à ce qu'elle nous secoue tel un chien se débarrassant de vulgaires paquets de puces!